Visite du port et de la ville...
Après les considérations uniquement pratiques évoquées dans le précédent message, rentrons maintenant dans le vif du sujet, puisque le principal c'est de visiter l'île Hydra, ou du moins une partie car nous ne disposions que d'une seule journée ; et cela n'a pas été suffisant, il en aurait fallu deux. Mais vu le prix des hébergements, le mot hébergement incluant aussi l'alimentaire, il n'était pas question pour nous d'encourager ces pratiques, nous avions donc décidé de faire l'aller/retour à Hydra dans la journée.
Il aurait fallu explorer plus en détail la ville elle-même, plus en tout cas que ce que nous avons fait, et monter dans les hauteurs pour avoir un autre point de vue sur l'île que celui, unique, au niveau de la mer, que nous avons eu. Ce sera (peut-être) pour une autre fois, mais il y a tant à voir dans le Péloponnèse qu'on pourrait y rester longtemps sans en avoir fait le tour...
Alors, allons voir à quoi ressemble cette île, que le Guide du Routard qualifie (je cite) de "un des plus beau port de toutes les îles grecques". Cela place la barre haut !
Nous voilà donc partis d'Ermioni avec le petit "Christos" à 9h15. Il y avait aussi un hydroglisseur "Flying cat" - je ne sais pas qui a eu l'idée de ce nom que je trouve personnellement un peu ridicule - à 10h10 le même jour, mais notre vaillant petit bateau est quand même arrivé plus tôt que lui à Hydra. En terme d'empreinte carbone, puisque la notion est très à la mode en ce moment, je ne saurais dire qui est le plus gourmand, mais je penche un peu pour l'hydroglisseur... De toute façon, soyons honnêtes, ce n'est pas ce critère qui a emporté la décision, mais l'horaire auquel nous étions prêts.
Bon, je l'admets, cette photo n'est pas un chef d'oeuvre, mais cela donne une idée (et constitue un souvenir) du type de transport utilisé...
Après une bonne heure de traversée assez monotone, mais dans des conditions idéales, pas de vent, mer d'huile, grand ciel bleu, nous commençons à apercevoir l'île plus en détail.
Des maisons blanches étagées sur les collines environnant l'anse dans laquelle le port s'est installé, on pourrait presque se croire dans les Cyclades si ce n'étaient les toits de tuiles qu'on ne rencontre pas, ou peu, dans ces îles à l'architecture bien spécifiques. Quelques maisons plus colorées, ou en pierres, viennent ajouter une touche de couleur dans le tableau idyllique.
Le port est plein de bateaux de toutes tailles, des grands yachts privés amarrés à l'entrée aux petits caïques et bateaux de pêche ; il y a même un énorme bateau de croisière, mouillé devant, qui a la bonne idée de s'en aller au moment où notre petit bateau entre dans le port.
Le port est plein de bateaux de toutes tailles, des grands yachts privés amarrés à l'entrée aux petits caïques et bateaux de pêche ; il y a même un énorme bateau de croisière, mouillé devant, qui a la bonne idée de s'en aller au moment où notre petit bateau entre dans le port.
Heureusement, il reste encore quelques mètres de quai disponibles pour que nous accostions.
A cette heure quand même pas si tardive de la matinée, il y a déjà beaucoup de monde... J'essaye quand même de faire des photos sans inconnus dessus, mais le temps d'attente n'est pas négligeable. Le port est si photogénique, que ce serait dommage de ne pas être patiente.
Il subsiste encore quelques filets de pêche sur le quai, et des bateaux armés, si bien qu'on peut imaginer que ce port, dont la plus grande partie des quais sont voués à l'exploitation du tourisme de masse, conserve encore une toute petite âme d'authenticité et quelques pêcheurs grecs au milieu de tous ces commerçants.
Nous partons un peu au hasard à la découverte des rues, ruelles et venelles, et le hasard fait bien les choses.
Il y a même un monastère sur le port, coincé entre les maisons, avec son musée ecclésiastique contenant des reliques. Quelques moines y circulent, il doit donc être encore en service.
L'église est très sombre, rien à voir avec celle couverte de fresques du monastère de Poros évoquée ici ; il n'empêche, on retrouve les mêmes grecs qui, devant les panneaux d'interdiction de filmer et photographier, s'en donnent à coeur joie avec leurs téléphones portables. Cette fois-ci, je resterai dans la légalité, pas du tout inspirée par cette église obscure et si peu décorée.
Et avec tout ça, je me suis aperçue après coup, c'est à dire revenue sur la terre ferme, que j'avais oublié de chercher la maison où avait vécu Léonard Cohen. Un de mes chanteurs préférés, décédé en fin d'année dernière. Le proverbe dit qu'il vaut mieux avoir des remords que des regrets, eh bien les regrets je les ai eu, mais trop tard ! Ce sera une motivation pour revenir à Hydra et explorer l'intérieur de l'île la prochaine fois...
La suite des explorations d'Hydra dans de prochains messages...
Γεια σας !
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