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25 octobre 2016

L'été grec, Jacques Lacarrière

Un beau voyage dans le temps et dans sa tête

Il est des livres qui deviennent des classiques du voyage, tel "L'usage du Monde" de Nicolas Bouvier, et le livre de Jacques Lacarrière "L'été grec" fait partie de ceux-ci.
Déçue par un livre que je venais de lire au sujet du Mont Athos, j'ai empoigné celui de Jacques Lacarrière, je l'ai lu d'un trait, et je ne pouvais pas rester sans en parler. Il est LE livre qu'il faut avoir lu pour comprendre la Grèce, les Grecs, ce qui fait la beauté et la particularité de ce pays, de sa culture et de sa ou plutôt ses langues, sans en cacher les aspects moins idylliques que le tourisme de masse actuel ne voit pas, ou peu.

Je me suis "offert le luxe" de lire ce livre dans une vieille édition, datant de 1975, époque de sa parution. 
Photos en noir et blanc illustrant certains récits, couverture représentant un aspect en voie de disparition de ce qu'était la Grèce (dont les îles), quelques dessins émaillant le texte par-ci par là... Que du bonheur dans les mains.


Je suis repartie par la pensée dans les deux décennies d'après la seconde guerre mondiale, époque pendant laquelle Jacques Lacarrière a effectué tous ses voyages en Grèce - le coup d'état des colonels, en 1967, mettra un terme à ses escapades annuelles en Grèce -, et dont il a fait le récit a posteriori dans le milieu des années 70.

7 août 2013

Kalimnos, l'ouest et le nord de l'île

Myrties, Telendos et Emborios

Nous voici repartis à nouveau le long de la côte turque, dans les îles grecques du Dodécanèse, et plus particulièrement sur la côte ouest et nord de l'île de Kalimnos, "l'île des éponges".

Pour se promener à cet endroit, il est indispensable d'avoir un véhicule (auto ou 2 roues). Il y a bien un bus qui relie assez régulièrement Pothia, la ville principale de l'île, à Emborios, mais comme nous nous arrêtons en chemin, la faible fréquence des bus n'est pas adaptée à ce genre de visite.

Première étape, le village de Myrties :


3 octobre 2012

Kalymnos, Pothia

L'île des éponges

Nous voici dans une île grecque du Dodécanèse, Kalymnos, un peu moins courue que ses voisines méridionales et moins touchée par le tourisme de masse, mais qui mérite une petite visite. 
Autant le dire d'emblée, Kalymnos n'est pas une île de randonneurs... Pas de sentiers sur cette île qui développe la grimpette sur falaises, mais pas la marche. Il y a des bus pour se déplacer dans l'île, mais leurs horaires du style un départ le matin un retour le soir nous ont poussé à nous déplacer en voiture (eh oui, ce n'est pas terrible, mais là, vraiment, il n'y avait pas trop le choix si nous voulions voir un peu quelque chose de l'île).

Commençons par sa ville principale, Pothia (tiens, une qui ne s'appelle pas Chora...), qui n'est pas dénuée de charme, bien qu'assez bruyante à cause de la circulation.

L'activité principale de Kalymnos était la pêche des éponges. Une activité très importante dans les siècles passés, mais qui a fortement décliné de nos jours, l'animal se faisant de plus en plus rare en Méditerranée. Il n'y a pas que l'éponge d'ailleurs qui se fait rare dans cette mer qui meurt doucement et silencieusement...

Les Grecs exploitent encore ce filon, mais du côté des touristes maintenant, et on trouve à Pothia un nombre important de magasins spécialisés dans ce commerce.


16 juillet 2012

Patmos, Chora

Au calme au hasard des ruelles...

Après la visite du monastère, exigu et surpeuplé, ignorons ces touristes fraîchement débarqués de la noria de bateaux de croisière et qui, après la visite du monastère, s'empressent de regagner leur bateau, et partons découvrir Chora, Χώρα en grec, le village principal de l'île.

Χώρα, si on cherche ce mot dans le dictionnaire, signifie beaucoup de choses : terre, région, capitale, ville, chef-lieu, contrée, pays... Pas mal pour un seul mot ! 
Un grand nombre d'iles, principalement dans les Cyclades, ont toutes un village du nom de Χώρα, et il s'agit du village principal de l'île. Et voici que Patmos se met au diapason, et ce n'est pas le seul point commun.
En visitant le Chora de Patmos, il est tout à fait possible de se croire dans les Cyclades.



15 juin 2012

Patmos, l'île sacrée

Le chemin de l'Apocalypse


Patmos, l'île sacrée... ce serait le lieu où Saint Jean aurait écrit l'Apocalypse, le dernier livre du Nouveau Testament... Cette île est donc vraiment sacrée pour la nation grecque (déclaration du parlement grec en 1981), pays où la laïcité se fraye difficilement un chemin, les popes étant rémunérés par les deniers publics et l'église exonérée d'impôts.  
Patmos cumule aussi d'autres "titres" : elle a été classée monument historique et le centre historique de Chora, le principal village de l'île, est inscrite au patrimoine de l'humanité par l'UNESCO.
Rien que ça ! Autant vous dire que vous ne pénétrez pas dans un lieu de perdition en allant à Patmos, par ailleurs île très calme et mignonne, un peu dans la lignée de Folégandros, les nombreux sentiers en moins.

Donc, partons sur les supposées traces de Saint Jean, qui aurait été exilé sur l'île de Patmos et aurait écrit l'Apocalypse la tête appuyée sur un rocher, le regard et les oreilles tournés vers le ciel, source de toute son inspiration.
Les grecs ont construit un monastère, qui domine l'île de sa présence imposante, au 11ème siècle pour honorer le saint et c'est toujours ce monastère que l'on visite et qui attire tant de visiteurs dans l'île.
La grotte de l'Apocalypse se visite aussi, mais c'est un lieu à part du monastère, en contrebas.

Au premier abord, le monastère de St Jean le Théologue (Άγιος Ιωάηνης ο Θεολοόγος selon l'inscription qui orne le dessus de la porte d'entrée du monastère)...