Plus calme, c'est possible... mais pas facile à trouver...
Après la visite de Kastro, partons explorer le village d'en face, Chorio ou Epano Chorio. Ceux qui lui ont donné son nom ne se sont pas trop échauffé les neurones... Chorio, en grec, ça veut dire le village, et quand on ajoute Epano devant, cela signifie le village d'en-haut, ou "Village le-Haut" pour singer des noms de villages français.
Chorio est, comme Kastro, adossé à une colline.
Si on regarde bien, on voit en haut du village, au niveau des quelques maisons les plus élevées, un sentier qui monte vers le haut de la colline. C'est le point de départ de deux belles randonnées que j'aurai l'occasion de décrire dans les articles à venir.
On suit le panneau, comme pour Kastro. Décidément, Sikinos a beau être une toute petite île, elle sait mettre en valeur ses lieux d'intérêt.
On monte un long escalier peint en blanc, typique de ces petits villages cycladiques. Ça grimpe sec, mais cela n'a pas l'air d'émotionner les quelques rares jeunes locaux que nous croisons et qui doivent avoir les mollets habitués à la géographie de leur village.
On tombe sur la belle église d'Aghios Vassilios quasiment en haut de l'escalier.
On pousse la grille, on entre dans la cour, ... mais l'église est fermée, comme à Kastro. Décidément, tout est fermé ici !
Nous repartons donc pour une visite au hasard des ruelles. Comme à Kastro, les voies d'accès aux maisons sont trop étroites pour les voitures, et comme en plus il y a de nombreux escaliers... Chorio se parcourt donc à pied.
Les maisons ne sont pas bien grandes...
Les maisons ne sont pas bien grandes...
mais la vue depuis la terrasse et les fenêtres doit compenser l'étroitesse des pièces. Certaines maisons iraient très bien dans un film sur les Lilliputiens :
Ce village peut paraître idyllique, et je vais ajouter d'autres photos qui ne démentiront pas cette première impression, mais à y regarder de plus près... Tout d'abord il n'y a aucun commerce dans ce village, ni épicerie, si microscopique soit-elle, ni taverne, ni autres services. Uniquement des petites maisons.
Les habitants doivent donc descendre et remonter bon nombre de marches pour pouvoir au minimum se nourrir tous les jours. Les médecins nous rabâchent que l'exercice physique est bon pour la santé, eh bien à Chorio ils économiseraient de la salive sur ce sujet.
Et, en plus, il y a un nombre impressionnant de ces maisons qui sont à vendre. Signe de la crise ou de la désertification des îles considérées comme moins "bankable" pour le tourisme de masse ?
S'il y en a une qui n'est pas en crise, comme partout en Grèce, c'est bien l'église orthodoxe. Il y a évidemment des chapelles disséminées dans tout le village, mieux entretenues que certaines maisons...
S'il y en a une qui n'est pas en crise, comme partout en Grèce, c'est bien l'église orthodoxe. Il y a évidemment des chapelles disséminées dans tout le village, mieux entretenues que certaines maisons...
Moi qui n'aime pas avoir de parfaits inconnus sur mes photos et qui suis prête à poireauter 5-10 minutes s'il le faut à attendre qu'ils s'en aillent avant d'appuyer sur le déclencheur, à Chorio je n'ai pas eu ce genre de soucis... Le village est encore plus déserté que Kastro. On voit bien qu'il y a quand même de la vie, les fleurs sont arrosées, certaines maisons coquettes et bien entretenues, mais pour les phobiques ne supportant pas la foule, c'est l'endroit idéal ! Comme c'est un peu ma névrose aussi, du coup j'ai adoré ce village. Je me serais bien vue couler des jours tranquilles sur l'une des terrasses face à la vue sur les montagnes ou la mer.
Chorio est le point de départ de plusieurs très belles randonnées, cela nous donnera l'occasion de traverser encore au moins deux fois le village, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Γεια σας !
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