Une journée écolo...
Les environs de Ciutadella, la deuxième "capitale" de l'île de Minorque, se prêtent bien à la découverte par un moyen de déplacement écologique, le vélo. L'office de tourisme nous a donné l'adresse d'un loueur, dans la vieille ville. Pas besoin, donc, d'aller loin pour emprunter des bicyclettes qui vont nous permettre de découvrir le sud de Ciutadella à une allure permettant de bien voir le paysage.
C'est le moyen idéal pour se déplacer dans cet endroit, il y a beaucoup de pistes cyclables et des petites routes très sympathiques et pas encore (trop) envahies par la circulation.
Nous avons fait, dans la journée, l'aller retour sans nous presser de Ciutadella au phare d'Artrutx. Une bonne vingtaine de kilomètres, une distance abordable pour des jambes qui n'ont pas beaucoup d'entrainement au vélo.
Départ depuis le port de Ciutadella. Nous remontons tranquillement le long de la calanque au fond de laquelle se trouve la ville, jusqu'à arriver au bord de mer. La vue est très jolie et, en se retournant, on a une très belle perspective sur la calanque :
Un premier arrêt au Castell Sant Nicolau, bien restauré, qui garde l'accès à Ciutadella depuis la mer. Cette journée sera ponctuée de nombreux arrêts, tant il y a de beaux petits coins à voir tout au long du chemin.
Ensuite, nous avons suivi le bord de mer sans trop regarder la carte.
Passage le long de la calanque de Sa Cetaria. Des eaux limpides bordées de belles maisons... Un coin de paradis.
Premier arrêt un peu prolongé à Cala Santandria. Une plage de sable fin nichée au fond d'une belle calanque. Nous avons posé les vélos et fait un petit tour à pied pour explorer un peu les lieux, de quoi avoir de belles perspectives.
Nous reprenons nos vélos et nous atteignons un nouveau coin paradisiaque, Cala Blanca.
Nouvel arrêt, encore plus prolongé cette fois-ci. Il y a un petit restaurant très sympathique sur la gauche, tout au bord de l'eau. La cuisine est bonne, bien présentée, pas très chère, et évidemment le cadre est idyllique. Ce serait dommage de s'en priver, la vie n'est pas si longue que ça au final...
Après le repas, une halte reposante pour les mollets sur le sable fin. Le bord de mer est rose, bordé de minuscules bouts de corail. Un enchantement pour les yeux.
Et comme nous avions encore du temps devant nous, nous avons poussé jusqu'au phare d'Artrutx. Il y a un passage sur la route à plus grande circulation, moins agréable que notre chemin des écoliers jusqu'à présent, mais les bords de route sont larges et on peut rouler en vélo sans souci des voitures jusqu'à une petite route qui mène, à droite, vers le phare.
On traverse alors une zone de maisons de vacances. C'est très calme, les maisons sont quasiment toutes fermées. Les signes de la crise s'affichent clairement, un nombre non négligeable de ces maisons est à vendre...
Le bord de la route est rempli de fleurs.
Au retour, nouvel arrêt, le long de la route principale, pour admirer un "Taulas", ces constructions typiques de l'âge primitif de l'île, au milieu d'un terrain envahi par la végétation.
Pour le retour, nous avons emprunté le même chemin qu'à l'aller. On ne voit pas toujours les choses de la même manière dans chaque sens, et le retour n'a pas été ennuyeux du tout.
Une bien belle journée ! Le lendemain, nous avions les jambes un peu lasses, mais des souvenirs plein la tête.
Adios !
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