19 mai 2014

Ile de Bréhat


Une nouvelle île fait son entrée dans ce blog, française – c’est la première –, pleine de charme : l’île de Bréhat, en Bretagne nord, du côté du joli petit port de Paimpol.
Bréhat a de nombreux atouts, dignes d’intérêt : son absence de voitures – on ne peut la parcourir qu’à pied ou en vélo – ses beaux jardins et ses fleurs (le printemps est une saison propice à la visite), de belles maisons typiques de la Bretagne, de beaux paysages et de nombreux rochers (on plaint les navigateurs…) qui animent le paysage, et de mignonnes petites plages de sable fin. Même si la température de l’eau n’est pas vraiment une incitation à sauter dans l’eau sans y réfléchir à deux fois, un petit moment de repos sur le sable au soleil est bien agréable.
La végétation pourrait presque nous faire croire que nous sommes sur une île méditerranéenne... 


Voici la carte de l’île, extraite du petit guide «Paimpol - Bréhat» dans la série "Les petits guides de La Cheminante" que je vous recommande d’acheter auprès de l’office de tourisme de Paimpol pour la somme modique de 4,50 €. Il propose un itinéraire de découverte de Bréhat qui permet de voir l'ensemble de l'île et ses principaux centres d'intérêts. Entre parenthèses, ce guide ne porte pas que sur Bréhat, mais sur toutes les balades à faire autour de Paimpol, une mine de renseignements pour les visiteurs qui viennent pour la première fois dans la région ou qui ne la connaissent pas encore assez.




Revenons à notre île.
L’accès à Bréhat se fait depuis la pointe de l’Arcouet, à une dizaine de kilomètres au nord de Paimpol. Il y a des départs fréquents, en moyenne 1 toutes les heures, un peu plus fréquents en début de matinée et fin de soirée (pour le retour sur le continent). L’île ne se trouvant qu’à quelques encablures de la terre ferme, la traversée ne dure qu’une dizaine de minutes pour le prix de 9,80€ aller-retour par personne (en mai 2014). Rapporté à la distance à couvrir, ce n’est pas donné, mais le client est captif… il n’y a qu’une seule compagnie qui assure le transfert.

L’arrivée à Bréhat s’effectue sur l’une des 3 digues disponibles, selon la marée et donc la hauteur de l’eau. Il faut faire attention aux annonces sur le bateau avant de débarquer, ils indiquent sur quelle digue se font les retours de fin d’après-midi ; vu la périodicité des marées, le retour sur une autre digue que celle d’arrivée est une constante si on passe la journée sur l’île.


L’île de Bréhat est en fait composée de 2 îles, reliées entre elles par le pont Vauban (Pont ar Brat). Son nom laisse supposer plus de grandeur qu'il n'en a en réalité ; c'est à peine si on se rend compte qu'on passe sur un pont.
L’île du sud est plus « urbanisée », si on peut utiliser ce terme…, le bourg s’y trouve, l’île du nord est un peu plus sauvage et se termine sur le phare du Paon.

Pour des « marcheurs aimant marcher », il est tout à fait possible de faire le tour des 2 îles en une seule journée sans courir, en commençant la promenade le matin.
L’île de Bréhat est parcourue de petites routes goudronnées, sur lesquelles vous retrouverez la majorité des visiteurs – il ne faut pas s’attendre à être seul sur ces voies – mais il ne faut pas hésiter à laisser la carte dans la poche et à s’engager à l’aventure sur des sentiers moins courus, qui conduiront vos pas vers des coins calmes et oubliés des temps dits modernes.


Bréhat permet de passer une journée très agréable loin des bruits de moteur et, au printemps, porte bien son nom d’île aux fleurs.

J’arrête ici pour la présentation générale, et je consacrerai d'autres messages à cette île à visiter, au moins un sur ce qu’il y a à y voir et un autre sur les fleurs car il y a beaucoup à dire et à montrer.



Kenavo !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire