L'île aux fleurs, la bien nommée...
Retour sur une île française, Bréhat, un petit bijou posé sur la mer au
milieu d'un tas d'autres cailloux en Bretagne nord, une île idéale pour
les amoureux de la marche à pied.
Enfin une île... Ce n'est pas tout à fait exact. Bréhat est composée de 2 iles distinctes, mais si rapprochées qu'elles ont été reliées par un pont, et il faut vraiment le savoir pour s'apercevoir qu'on passe d'une île à l'autre, tant le pont est petit.
Nous avons laissé notre voiture à terre à la pointe de l'Arcouest - il y a 2 parkings, un payant pas trop loin de l'embarcadère, et un gratuit un tout petit peu plus loin, mais quand on s'apprête à passer une journée à marcher, la différence n'est pas significative.
Ensuite, nous avons pris le premier bateau qui se présentait, direction l'île en face, tout près. Si la mer n'était pas si froide et s'il n'y avait pas tant de courants, on pourrait y aller sans problème à la nage. Cela éviterait le racket - le mot n'est pas trop fort - de la compagnie qui a l'exclusivité de la traversée entre le continent et l'île. Quand on voit le prix payé par rapport à la distance parcourue... Allez j'arrête, je me recentre sur les points positifs...
Au débarquement sur Bréhat, nous constatons que le flot humain se dirige vers le village principal de l'île, "Le Bourg" ; donc pour nous, c'est à gauche toute, direction vers là où personne ne va, ce qui nous conduit à commencer notre visite par le sud et l'ouest de l'île. De toute façon, nous projetons d'en faire le tour, donc cela ne fait aucune différence, enfin si, une énorme... le calme, la solitude.
Et comme la carte que nous avons n'est pas très détaillée, nous y allons au feeling - là encore aucun souci, il suffit de longer le bord de mer, il y a des sentiers partout.
Dans un paysage très méditerranéen (des pins), nous atteignons l'ancien abri du canot de sauvetage, puis nous remontons la côte sud-ouest. Le décor est typiquement breton, du côté de Chech Simon :
Enfin une île... Ce n'est pas tout à fait exact. Bréhat est composée de 2 iles distinctes, mais si rapprochées qu'elles ont été reliées par un pont, et il faut vraiment le savoir pour s'apercevoir qu'on passe d'une île à l'autre, tant le pont est petit.
Nous avons laissé notre voiture à terre à la pointe de l'Arcouest - il y a 2 parkings, un payant pas trop loin de l'embarcadère, et un gratuit un tout petit peu plus loin, mais quand on s'apprête à passer une journée à marcher, la différence n'est pas significative.
Ensuite, nous avons pris le premier bateau qui se présentait, direction l'île en face, tout près. Si la mer n'était pas si froide et s'il n'y avait pas tant de courants, on pourrait y aller sans problème à la nage. Cela éviterait le racket - le mot n'est pas trop fort - de la compagnie qui a l'exclusivité de la traversée entre le continent et l'île. Quand on voit le prix payé par rapport à la distance parcourue... Allez j'arrête, je me recentre sur les points positifs...
Au débarquement sur Bréhat, nous constatons que le flot humain se dirige vers le village principal de l'île, "Le Bourg" ; donc pour nous, c'est à gauche toute, direction vers là où personne ne va, ce qui nous conduit à commencer notre visite par le sud et l'ouest de l'île. De toute façon, nous projetons d'en faire le tour, donc cela ne fait aucune différence, enfin si, une énorme... le calme, la solitude.
Et comme la carte que nous avons n'est pas très détaillée, nous y allons au feeling - là encore aucun souci, il suffit de longer le bord de mer, il y a des sentiers partout.
Dans un paysage très méditerranéen (des pins), nous atteignons l'ancien abri du canot de sauvetage, puis nous remontons la côte sud-ouest. Le décor est typiquement breton, du côté de Chech Simon :
Il y a de nombreux sentiers desservant les maisons, et le hasard peut
conduire à de belles découvertes.
En remontant encore, nous arrivons au moulin du Birlot, un ancien moulin
à marée, un décor de carte postale, aussi bien le moulin lui-même que le
hameau proche, avec ses maisons en pierre et ses fleurs :
Là, nous retrouvons la foule des visiteurs, et c'est compréhensible. De larges chemins, accessibles aux vélos, et un endroit qu'il est difficile d'ignorer si on a tant soit peu regardé les cartes postales sur la terre ferme. Le moulin est une des vedettes de l'île.
Nos pas nous mènent ensuite vers l'île du nord et nous profitons d'une plage de sable fin abritée par un haut mur pour pique-niquer au soleil dans un décor idéal.
Et c'est reparti pour la visite de l'île du nord, toujours avec la même philosophie, sortir des "autoroutes" dès que cela est possible.
Nous passons ainsi près du phare du Rosedo :
A certains moments, pas d'alternative, il faut bien rejoindre les chemins principaux et retrouver le flot de visiteurs pour rejoindre le phare du Paon, et découvrir un peu avant une étendue d'herbe rase, en bordure d'une plage de galets, couverte de cairns ; l'atmosphère et le décor sont un peu étranges, mais c'est original, ces tas de galets posés sur le sol comme de petits personnages.
Cette photo avec les galets est devenue "collector", le temps passant. Comme nous sommes en France, et que ce qui n'est pas encore interdit ne va pas tarder à l'être, il n'est plus permis de toucher au moindre galet de la petite plage en contrebas (en août 2017) et d'apporter sa pierre à l'édifice. Un panneau (qu'heureusement la qualité de l'impression et l'humidité littorale vont rendre rapidement moins lisible) signale l'interdiction et tue toute velléité de rêver un peu dans ce décor qui est redevenu banal. Ah la bureaucratie et sa volonté de tout niveler par le bas...
Voici enfin l'extrémité nord de Bréhat, le phare du Paon. On voit bien sur la photo que nous ne sommes pas les seuls à le visiter...
Voici enfin l'extrémité nord de Bréhat, le phare du Paon. On voit bien sur la photo que nous ne sommes pas les seuls à le visiter...
A marée basse, les cailloux se découvrent et on peut mesurer à quel point la navigation dans le coin dans être délicate.
Il faut maintenant songer à prendre le chemin du retour. Mais nous avons quand même pris le temps de manger une crêpe accompagnée d'un verre de cidre (humm ! un vrai régal) dans un jardin breton magnifique, que nous n'avons quitté qu'à regret (ouvert seulement en juillet août, les amoureux du hors saison sans personne resteront sur leur faim et leur soif).
Pour ne pas prendre le même itinéraire, nous sommes allés au hasard sur les sentiers en longeant le plus possible la côte nord-est, quitte à passer sur quelques plages. L'occasion de voir de superbes maisons :
et d'échanger quelques mots avec des jardiniers, qui acceptent bien volontiers les félicitations sur la beauté de leurs plantations.
Nous avons jeté un coup d'oeil dans la petite pépinière et j'ai (encore !) craqué sur les aéoniums, des plantes succulentes qui ont la particularité de pousser aussi bien ici que dans les îles grecques ! La boucle est bouclée... On peut également y voir des protéas, une plante typique de l'Afrique du Sud, dans la région du Cap. Quel voyage en quelques minutes !
Nous sommes finalement retombés sur Le Bourg, assez agréable ma fois, avant de rejoindre l'embarcadère au sud et de retrouver la terre ferme.
Une très belle journée, qui nous a permis de nous faire une idée de Bréhat, en nous laissant l'envie d'y revenir car nous sommes loin d'avoir tout vu. Nous avons zappé la verrerie, ce sera pour une prochaine fois, une autre occasion de vous parler de cette magnifique île de nos côtes bretonnes.
Kenavo !
P.S. : j'ai beaucoup apprécié de rédiger ce message. Je tenais à parler de Bréhat mais les événements étaient contre moi. J'avais commencé par me faire voler mon PC sur lequel se trouvaient les photos de Bréhat (sans sauvegarde, évidemment...), et quand je les ai retrouvées encore présentes au fin fond de la carte mémoire de mon appareil photo, j'ai repris espoir. J'ai donc transféré de nouveau les photos de Bréhat sur mon nouveau PC, travaillé les photos dans Lightroom (ça leur donne une meilleure mine...) et quand j'ai eu fini... crac, c'est mon disque dur externe, sur lequel étaient les photos naturellement, qui a rendu l'âme... (toujours sans sauvegarde...). Entretemps j'avais, confiante, effacé les photos de ma carte mémoire d'appareil photo. La poisse ! Ces photos sont maudites, ou quoi ? Alors, des connaissances bien intentionnées, voyant mon dépit, m'ont conseillé d'utiliser un programme qui récupère les photos de la carte mémoire de l'appareil photo, même effacées. Ce que j'ai fait. Et ça marche, la preuve ! J'avais vraiment envie de parler de ce bel endroit qu'est Bréhat, et au final, j'ai fini par y arriver (quand même ! ça n'a pas été sans combat cette fois-ci). Bon, maintenant que j'ai fini mon message, je vais faire une sauvegarde, on ne sait jamais, dès fois que le mauvais karma revienne...
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