On prend le bac...
En route pour l'île de Poros, l'une des îles Saroniques, située le long de la côte nord de l'Argolide. Pour le coup, c'est une vraie île, celle-là - je dis cela pour ceux qui contesteraient le statut d'île au Péloponnèse - bien qu'elle ne se situe qu'à une centaine de mètres de la côte du Péloponnèse.
Poros est bien sûr accessible depuis le port du Pirée, à Athènes, mais c'est encore plus simple d'y aller quand on se trouve dans le Péloponnèse, depuis la petite ville de Galatas.
Après quelques tergiversations, nous avions finalement trouvé un hébergement pas trop cher pour une nuit, et décidé d'aller passer une journée complète sur l'île, d'y dormir, et de continuer notre périple grec le lendemain en fin de matinée.
Au départ de Nauplie, nous avons repris la même route que la veille, jusqu'à l'embranchement vers Epidaure, puis continué tout droit sur une petite route qui passe dans la montagne et traverse de tous petits villages très tranquilles. Si nous avons croisé 2 ou 3 voitures sur toute cette portion de route, c'est bien le maximum. Une ambiance de bout du monde... A Ano Fanari, la route en corniche longe le bord de mer et offre de très belles vues sur la côte environnante, dans la brume ce matin là.
La fin du trajet jusqu'à Galatas est plus insignifiante, et notre avancée est bien ralentie par de nombreux travaux sur des portions de la route. Soyons positifs, c'est quand même le signe qu'il reste un peu d'argent dans les caisses grecques pour réparer leur réseau routier.
Depuis Galatas, la vue sur Poros est panoramique :
Poros est la jumelle de l'île bretonne de Bréhat, dont j'ai déjà parlé, mais sur un seul point ; elle est comme elle composée de deux îles distinctes reliées entre elles par un pont.
La première île, Sphèria, la plus proche de la terre ferme et la plus petite en superficie, héberge la ville principale, construite à flanc de colline et dominée par une tour dont j'aurai l'occasion de parler plus en détail dans un article futur.
La seconde île, Kalavria, est plus grande mais beaucoup moins urbanisée.
Depuis Galatas, l'accès en voiture ou piéton est assuré par un bac, qui rappellera des souvenirs à ceux qui sont allés à l'île de Ré avant la construction du pont (et dont je fais partie, bien que cela ne me rajeunisse pas...). Et là, la comparaison avec l'île de Bréhat s'arrête net. La traversée d'une voiture et de 2 personnes nous a couté (à l'aller)... 6€10 et au retour 5€40, va-t'en savoir pourquoi ? Strictement rien à voir avec les tarifs (exorbitants !) pour un piéton entre la pointe de l'Arcouest et le port de l'île de Bréhat.
Une traversée bien sympathique, qui a duré une quinzaine de minutes. Cela faisait une éternité que nous n'avions plus mis de voiture sur un bac...
Et côté fréquence de desserte, Bréhat est encore loin derrière Poros. Depuis Galatas, il y a un bac toutes les demies-heures entre 7 heures et 22 heures.
Il n'y avait donc aucune raison de se priver de sa voiture pour circuler dans l'île de Poros.
Pendant cette journée, nous avons eu le temps de visiter Poros ville, et d'aller profiter d'un bon moment à la plage d'Astaki avec baignade, dans la partie Kalavria de l'île. Le lendemain matin, nous avons fait le tour de la partie Kalavria de Poros, et visité le monastère de Zoodochos Pygi (la source de vie).
Je vais décrire plus en détail ces visites dans les articles à venir, histoire de ne pas faire de celui-ci un roman fleuve.
Poros est une mignonne petite île, qui mérite vraiment la visite.
Γεια σας !
Poros est bien sûr accessible depuis le port du Pirée, à Athènes, mais c'est encore plus simple d'y aller quand on se trouve dans le Péloponnèse, depuis la petite ville de Galatas.
Après quelques tergiversations, nous avions finalement trouvé un hébergement pas trop cher pour une nuit, et décidé d'aller passer une journée complète sur l'île, d'y dormir, et de continuer notre périple grec le lendemain en fin de matinée.
Au départ de Nauplie, nous avons repris la même route que la veille, jusqu'à l'embranchement vers Epidaure, puis continué tout droit sur une petite route qui passe dans la montagne et traverse de tous petits villages très tranquilles. Si nous avons croisé 2 ou 3 voitures sur toute cette portion de route, c'est bien le maximum. Une ambiance de bout du monde... A Ano Fanari, la route en corniche longe le bord de mer et offre de très belles vues sur la côte environnante, dans la brume ce matin là.
La fin du trajet jusqu'à Galatas est plus insignifiante, et notre avancée est bien ralentie par de nombreux travaux sur des portions de la route. Soyons positifs, c'est quand même le signe qu'il reste un peu d'argent dans les caisses grecques pour réparer leur réseau routier.
Depuis Galatas, la vue sur Poros est panoramique :
Poros est la jumelle de l'île bretonne de Bréhat, dont j'ai déjà parlé, mais sur un seul point ; elle est comme elle composée de deux îles distinctes reliées entre elles par un pont.
La première île, Sphèria, la plus proche de la terre ferme et la plus petite en superficie, héberge la ville principale, construite à flanc de colline et dominée par une tour dont j'aurai l'occasion de parler plus en détail dans un article futur.
La seconde île, Kalavria, est plus grande mais beaucoup moins urbanisée.
Depuis Galatas, l'accès en voiture ou piéton est assuré par un bac, qui rappellera des souvenirs à ceux qui sont allés à l'île de Ré avant la construction du pont (et dont je fais partie, bien que cela ne me rajeunisse pas...). Et là, la comparaison avec l'île de Bréhat s'arrête net. La traversée d'une voiture et de 2 personnes nous a couté (à l'aller)... 6€10 et au retour 5€40, va-t'en savoir pourquoi ? Strictement rien à voir avec les tarifs (exorbitants !) pour un piéton entre la pointe de l'Arcouest et le port de l'île de Bréhat.
Une traversée bien sympathique, qui a duré une quinzaine de minutes. Cela faisait une éternité que nous n'avions plus mis de voiture sur un bac...
Et côté fréquence de desserte, Bréhat est encore loin derrière Poros. Depuis Galatas, il y a un bac toutes les demies-heures entre 7 heures et 22 heures.
Il n'y avait donc aucune raison de se priver de sa voiture pour circuler dans l'île de Poros.
Pendant cette journée, nous avons eu le temps de visiter Poros ville, et d'aller profiter d'un bon moment à la plage d'Astaki avec baignade, dans la partie Kalavria de l'île. Le lendemain matin, nous avons fait le tour de la partie Kalavria de Poros, et visité le monastère de Zoodochos Pygi (la source de vie).
Je vais décrire plus en détail ces visites dans les articles à venir, histoire de ne pas faire de celui-ci un roman fleuve.
Poros est une mignonne petite île, qui mérite vraiment la visite.
Γεια σας !
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