Que de couleurs…
En cette période de grisaille en métropole, nous voici
repartis en Guadeloupe, dans le beau jardin tropical de Deshaies, pour
continuer la visite et parler plus particulièrement des oiseaux.
C’est un vrai régal pour les yeux, un dépaysement garanti, un contact avec quelques belles créations de la sélection naturelle.
C’est un vrai régal pour les yeux, un dépaysement garanti, un contact avec quelques belles créations de la sélection naturelle.
Un petit enclos est réservé pour les flamands roses, si
élégants :
Le jardin héberge aussi une grande volière de loris (de Swanson) et, encore mieux, il est possible d’y pénétrer via un sas pour s’approcher au plus près de ces petits oiseaux colorés.
Les loris bougent moins que nos mésanges et autres moineaux, à moins de s’approcher trop près,
et c’est un vrai plaisir pour les photographes de les croquer sous toutes leurs
coutures, leurs couleurs étant différentes entre le dos et le ventre.
Une fois qu’on a parcouru une bonne partie du jardin, et
qu’on en a plein les yeux et la tête de toutes les belles espèces végétales
présentes, ce n’est pas fini… Nous passons à la taille supérieure par rapport
aux loris, tout en restant dans la couleur : nous voici en présence des
perroquets (ara, biens connus de tous les cruciverbistes).
Pas du tout la même personnalité ! Comédiens, cabots,
de vrais artistes sûrs de leur attrait auprès des visiteurs, ils font le spectacle à la joie des grands et des petits.
Je me suis approchée de l’un d’eux, l’appareil photo à la
main en configuration paparazzi, prête à immortaliser l’animal et ses belles
plumes. Et là, la « vedette », me voyant arriver, m’a ostensiblement tourné le dos, a
ouvert sa maisonnette avec son bec, et est rentré à l’intérieur. Il sait faire
respecter son droit à l’image…
D’autres faisaient le spectacle, version acrobate au cirque,
et jetaient de temps en temps un coup d'oeil vers les spectateurs pour s'assurer que leur public était bien captif:
Et quand on a un peu de chance, on peut voir des colibris. Alors eux, pour les photographier, ce n'est plus du tout la même chanson... toujours en mouvement, passant de fleur en fleur à la vitesse de l'éclair, de la photo "sportive". Voilà ce que j'ai pu obtenir de mieux, ou de moins pire... Le "truc" noir, c'est le colibri, en plein vrombissement d'ailes. Il va si vite que l'appareil photo, même à grande vitesse de prise de vue, a peine à les saisir.
Mais entre toutes ces tentatives de photos, il ne faut pas oublier de regarder avec ses yeux, et en ce qui concerne les colibris, c'est fascinant de les regarder aller de fleur en fleur aspirer un peu de nectar avec leur bec pointu.
Voilà, un bon moment de plus au milieu du paradis...
A plus !
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