Des vieilles pierres et des fleurs...
Nous voilà partis pour la visite de la ville basse de Monemvassia. Après avoir franchi le pont, admiré la vue qu'offre la route d'accès sur la ville de Gefira,
et garé notre voiture à un emplacement autorisé disponible, nous avons franchi à pied les dernières centaines de mètres jusqu'à l'unique porte d'entrée percée dans les remparts qui ceinturent la ville.
Alors, on entre ?
C'est une entrée bien médiévale, en chicane, qui nous fait arriver en face de la longue ruelle commerçante qui traverse toute la ville basse.
Comme d'habitude, pour moi qui n'aime pas trop avoir des inconnus sur mes photos ou vidéos... il y en a un qui a pris le passage pile au moment où je filmais... Il m'avait déjà cassé les pieds à la porte, il restait planté tout le temps à côté de l'entrée, impossible de le rater quel que soit le cadrage, mais il avait fini par entrer. Il faut croire qu'il ne savait pas ce qu'il voulait car il est ressorti aussi sec au moment où j'ai filmé l'entrée dans la ville... Tant pis, il est sur la vidéo car, vu la fréquentation du lieu, je n'ai pas eu le courage d'attendre une autre occasion de n'avoir personne sur mes petits films. Et puis, j'avais bien envie de rentrer...
Dès l'entrée, nous avons pris la venelle en impasse qui montait sur la gauche, histoire d'avoir une première vue d'ensemble, et la beauté du lieu nous est tombée dessus.
Nous avons ensuite emprunté la ruelle de boutiques à touristes, qui démarre pile en face de l'entrée, histoire de ne pas en perdre trop dès le départ, ce ne serait pas bon pour les affaires.
Nous avons ensuite emprunté la ruelle de boutiques à touristes, qui démarre pile en face de l'entrée, histoire de ne pas en perdre trop dès le départ, ce ne serait pas bon pour les affaires.
Certains comparent Monemvassia au Mont Saint Michel, mais personnellement je trouve que cela n'a rien à voir. A Monemvassia il y a bien une rue avec des boutiques, comme dans d'autres sites grecs réputés, mais cela n'arrive pas à la cheville du Mont Saint Michel où les boutiques "marchands du temple" se touchent et proposent leur camelote jusqu'à la nausée. Ici, il n'y a pas que quelques échoppes dans la rue, mais aussi des maisons et des tavernes. Une ruelle bien agréable à parcourir quand il fait chaud car, vu son étroitesse, on est souvent à l'ombre.
En dehors de cette rue commerçante, la ville est calme, bien restaurée, et est restée authentique (bon, d'accord, je n'étais pas là pour voir son aspect au moyen-âge, mais elle ressemble à d'autres villes de la même époque chez nous). Beaucoup de verdure et de fleurs égayent ces vieilles pierres, ce qui procure d'innombrables occasions de photos. Je vais battre mon record journalier, ici !
Il reste bien encore des ruines, par ci par là, mais la majorité des maisons sont en bon état à l'extérieur.
La ruelle commerçante débouche sur la place principale où se trouve la grande église de Christos Elkomenos, avec son campanile séparé. Un très bel endroit pour appréhender une partie du site adossé au rocher.
C'est un vrai plaisir de parcourir les ruelles au hasard, on tombe sur des endroits tous aussi jolis les uns que les autres.
A force de se promener sans plan précis, nous finissons par tomber sur les remparts qui ferment la ville, à l'opposé de l'entrée.
La muraille est refaite à neuf, il est impossible de se promener sur les remparts eux-mêmes, mais il y a une ouverture à mi-hauteur avec un chemin qui part le long de la mer. Une occasion de "sortir" de la ville basse et d'aller jusqu'à un petit phare qui doit baliser l'extrémité du rocher pour les navigateurs.
Nous avons traversé toute la ville basse, il faut revenir vers l'entrée avant d'attaquer la visite de la ville haute. Nous avons choisi de revenir le long des remparts qui protégeaient Monemvassia des dangers venant de la mer.
Cet itinéraire a l'avantage de nous faire visiter d'autres endroits et d'avoir un point de vue différent sur Monemvassia. Quelques écrins de verdure se nichent entre les maisons.
Le chemin de ronde est pittoresque et certains balcons sont des oeuvres d'art en matière de ferronnerie.
Je finis la visite de la ville basse par une dernière vue de la rue "commerçante" ; la ville haute, ce sera pour le prochain article.
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