Une seule entrée...
Monemvassia est un site étonnant et remarquable, qu'il ne faut pas manquer de visiter quand on se trouve dans le sud du Péloponnèse. Il s'agit d'une ancienne ville médiévale et byzantine qui, si j'en crois les guides touristiques, a été construite à la fin du 6ème siècle. Elle a donc vu passer pas mal de siècles d'Histoire, et vu son état actuel, elle s'en est plutôt bien sortie pour une ville de cet âge.
Monemvassia a connu successivement le passage (bref) des francs, en particulier de Guillaume de
Villehardouin qui a laissé également des traces de son séjour à Nauplie, des byzantins, des vénitiens, des turcs, et a été finalement
rendue aux grecs en 1821 au bout d'un siège de 3 mois. La mondialisation avant l'heure... mais cela n'a pas du se faire dans la joie et la bonne humeur. Quand on a visité le lieu, on comprend bien qu'il fallait être très persuasif pour y entrer de force...
Monemvassia tire son nom de "Moni emvassia", signifiant "une seule entrée" en grec. Elle est situé sur un îlot relié à la terre ferme par un pont et une chaussée depuis 1971 (c'est tout récent vu l'âge de la cité...), un énorme rocher quasiment plat au sommet, qui se serait détaché suite à un tremblement de terre survenu en 375 après JC.
La ville est adossée à l'extrémité du rocher tournée vers la mer, elle est invisible depuis la terre ferme.
Monemvassia se compose d'une ville basse, entourée d'un mur d'enceinte, et d'une forteresse avec d'anciens bâtiments en haut du rocher, Goula. Les deux endroits se visitent, il vaut mieux se réserver une petite journée pour en faire le tour, car il y a beaucoup à voir et à arpenter (voire grimper) sur ce site de toute beauté, connu sous le nom de "Gibraltar d'orient" ou surnommé "le vaisseau de pierre" par le poète grec Yannis Ritsos, originaire de Monemvassia. Ce doit être à cause du rocher qu'il a reçu le surnom de Gibraltar de l'orient, car sinon il n'a rien de "so british", on y est en Grèce et ça se voit. Personnellement, j'aime bien le "vaisseau de pierre", on a effectivement l'impression que le rocher fend la mer de son étrave quand on voit le site depuis la ville haute.
Côté pratique, tout d'abord : quand on est en voiture, et qu'il faut la garer avant de visiter Monemvassia à pied - il n'y a pas de véhicules à l'intérieur, l'entrée et les ruelles sont trop étroites - deux alternatives s'offrent au visiteur ; soit arriver le plus près possible, ou le moins loin selon la fréquentation du jour, et garer sa voiture sur l'une des places aménagées le long de la route d'accès au site après avoir passé le pont, soit laisser sa voiture avant le pont dans l'un des grands parkings de Gefyra, le village en face du rocher, sur la terre ferme, et prendre l'une des navettes qui amène les visiteurs juste devant l'entrée. Nous avons retenu la première option (début juin, il n'y avait pas encore trop de monde) et nous avons trouvé assez facilement une place de parking pas trop éloignée de l'unique point d'accès au site.
Nous avons commencé notre visite par la ville basse, puis nous sommes montés à la ville haute d'où l'on a une très belle vue globale du site, c'est un des moments forts de la visite. Allez, j'ai prévu de vous parler plus en détail de Monemvassia dans les deux articles suivants, un sur la visite de la ville basse, l'autre sur celle de la ville haute, mais je vous donne un premier aperçu avant l'heure, histoire de vous faire patienter un peu.
La ville basse est en très bon état, on y voit bien quelques ruines par-ci par-là, mais la plupart des maisons ont fière allure compte-tenu de leur âge.
La ville haute est, à l'inverse, passablement en ruine. Il ne reste debout et en état que l'église d'Aghia Sophia. C'est comme à Mystra... un site dont je vous parlerai aussi. Les grecs restaurent uniquement les églises, pas besoin d'aller chercher pourquoi dans ce pays où la religion est partout, y compris dans les plus hautes sphères du pouvoir.
A bientôt pour la visite détaillée...
Γεια σας !
Côté pratique, tout d'abord : quand on est en voiture, et qu'il faut la garer avant de visiter Monemvassia à pied - il n'y a pas de véhicules à l'intérieur, l'entrée et les ruelles sont trop étroites - deux alternatives s'offrent au visiteur ; soit arriver le plus près possible, ou le moins loin selon la fréquentation du jour, et garer sa voiture sur l'une des places aménagées le long de la route d'accès au site après avoir passé le pont, soit laisser sa voiture avant le pont dans l'un des grands parkings de Gefyra, le village en face du rocher, sur la terre ferme, et prendre l'une des navettes qui amène les visiteurs juste devant l'entrée. Nous avons retenu la première option (début juin, il n'y avait pas encore trop de monde) et nous avons trouvé assez facilement une place de parking pas trop éloignée de l'unique point d'accès au site.
Nous avons commencé notre visite par la ville basse, puis nous sommes montés à la ville haute d'où l'on a une très belle vue globale du site, c'est un des moments forts de la visite. Allez, j'ai prévu de vous parler plus en détail de Monemvassia dans les deux articles suivants, un sur la visite de la ville basse, l'autre sur celle de la ville haute, mais je vous donne un premier aperçu avant l'heure, histoire de vous faire patienter un peu.
La ville basse est en très bon état, on y voit bien quelques ruines par-ci par-là, mais la plupart des maisons ont fière allure compte-tenu de leur âge.
La ville haute est, à l'inverse, passablement en ruine. Il ne reste debout et en état que l'église d'Aghia Sophia. C'est comme à Mystra... un site dont je vous parlerai aussi. Les grecs restaurent uniquement les églises, pas besoin d'aller chercher pourquoi dans ce pays où la religion est partout, y compris dans les plus hautes sphères du pouvoir.
A bientôt pour la visite détaillée...
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