1 août 2019

Péloponnèse, route de Kardamyli à Areopoli

De vieilles églises à gogo...

Après le détour vers Aghios Nikolaos, nous voilà revenus sur la route principale qui relie Kardamyli à Areopoli. La route grimpe dans les hauteurs avec, par moment, une belle vue sur la côte tout en bas. Dommage, ce jour là le temps était un peu brumeux... ce qui arrive assez souvent dans cette région où les nuages ont tendance à s'accrocher sur les monts Taygète et à ne plus en bouger.

Le paysage est très nature et sauvage. Il y a encore de la verdure, mais moins qu'à Kardamyli. Partout une grande variété de fleurs sauvages dont une grande plante du genre chou sauvage monté en graine et surmonté d'une grande hampe florale constituée de petites fleurs jaunes. J'ai beaucoup aimé ce paysage.


Personnellement, je n'avais jamais vu cette plante, ou plutôt je n'avais pas dû lui prêter attention, car de retour en France je l'ai vue dans les Pays de Loire, mais isolée, pas en groupe comme ici. J'ai fait des photos (dans le Magne) et je me suis promis d'y regarder de plus près quand je rentrerai avec l'aide du site de jardiniers passionnés que j'ai mis dans les "Liens utiles". J'ai prévu un article sur les fleurs et plantes du Magne, je vous en parlerai donc en détail dans un futur article car elle m'a fascinée.

Le Guide du Routard citait quelques villages d'intérêt le long de notre chemin, enfin surtout une suite de vieilles églises avec fresques d'époque à visiter, alors nous nous sommes arrêtés au premier cité, Platsa.
Le village se déploie autour d'une grande place centrale et, évidemment, d'une grande église de style... byzantin, calée sur l'un des côtés de la place.


Nous sommes en fin de matinée, mais le village est désert. Pas âme qui vive... Moi qui aime le calme, on ne fait pas mieux ; mais là, ça fait un peu village fantôme. Nous essayons de pousser la porte de l'église, une grande église comme celle-ci doit être bien décorée à l'intérieur, mais elle est fermée, une constante dans le Magne, on peut compter les églises ouvertes sur les doigts d'une main.
Sur la place, il y a un mélange de vieilles maisons dans le style local, entretenues ou abandonnées.


Eh bien voilà, on a vu Platsa, pas d'autre raison de s'attarder ici.
Le long de la route, nous rencontrerons d'autres villages du même genre, pléthore de vieilles églises de style Byzantin dont certaines n'ont pas l'air de dater d'hier. Nous n'en avons vu qu'une seule dont la porte était ouverte, mais nous n'avons pas eu envie de nous arrêter. Après toutes ces églises fermées, nous ne nous attendions pas à en voir une ouverte... Il n'y avait pas vraiment de place prévue pour se garer alors nous avons ralenti puis continué notre route. L'église était minuscule, et je ne suis pas amatrice de fresques délavées et quasi complètement effacées par le temps. Nous avions déjà vu ce que cela donnait à Mistra lors d'un précédent voyage, je sais que je ne ressens aucune émotion dans ce genre de lieu, ce qui n'est pas le cas dans d'autres. 

Le village de Lagkada offre une superbe occasion de photo : c'est un village typique du Magne, nous ne verrons que ça lors de notre périple.



Les ifs dressés tout droit et leur touche vert foncé, les oliviers, le mélange de maisons anciennes en pierre et plus récentes construites à flanc de colline, et le dôme de l'église qui émerge de l'ensemble, c'est harmonieux.
On distingue bien en gros plan le mélange des styles de construction.



Les maisons en pierre ont l'air d'avoir de l'âge ; la vie devait y être rude dans les temps anciens, à l'époque où le Magne était une enclave très difficilement atteignable.

Cette partie de route est très belle, nous nous arrêtons à de multiples occasions. Nous arrivons en vue de Neo Itilio,



nous redescendons vers le bord de mer et nous atteignons bientôt Limeni, où nous allons faire une halte déjeuner de midi. Mais comme Limeni mérite mieux que quelques lignes, je vous en parlerai dans le prochain article.

Γεια σας !

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