31 juillet 2019

Péloponnèse, Magne, Aghios Nikolaos

Un court détour sur la route d'Areopoli...

Nous voilà repartis de Kardamyli, direction sud, vers Areopoli. Nous décidons de faire un détour pour aller voir Aghios Nikolaos, le long de la côte.

Il s'agit d'un mignon petit port avec de belles maisons en pierre autour, et bien sûr des bars et des tavernes.



On commence par faire le tour du port jusqu'au bout de la jetée, histoire d'avoir un autre point de vue,


puis on part faire un tour à pied dans le village, le long de l'eau. Ce n'est pas très long, le village est petit et il n'y a pas quinze mille chemins... Ah ces tavernes grecques... je ne me lasse pas de les prendre en photo ; le bleu omniprésent, la liste des spécialités qui nous mettent l'eau à la bouche, on a envie à chaque fois de s'y installer et d'y rester pour un bon moment à regarder le temps passer...


Mais bon, on est à peine parti de Kardamyli qu'on pense déjà à s'arrêter ? Nous reprenons notre promenade et passons le long d'une chapelle bien décorée. Une fête s'y prépare, deux vieilles femmes installent des fleurs sur l'iconostase, et l'entrée est pavoisée avec les habituels drapeaux triangulaires à l'effigie de Byzance.

Je profite du sujet pour citer ce qu'en dit Patrick Leigh Fermor : "L'aigle à deux têtes, emblème de Byzance et, en un sens, de l'église orthodoxe, est un symbole qui revient sans cesse dans la décoration religieuse. La manière dont elle est reproduite sur les murs et le sol des églises a peu changé depuis 330, date de la fondation de l'empire d'orient par Constantin, lorsque l'aigle impériale romaine a été dotée d'une seconde tête."
Et j'ajouterai aussi reproduite sur les drapeaux, signalant immanquablement la fête du saint Patron de l'église... Sur ce point, les grecs sont restés figés aux temps de domination de l'empire Byzantin, même quand ils parlent d'Istanbul ils ne la nomment jamais ainsi, mais disent "Contantinopolis". C'est tout dire...

Un dernier tour le long du port, il n'y a pas grand chose d'autre à faire.


Nous étions sur la petite route du bord de mer, alors nous décidons de pousser un peu plus loin le long de cette route, pour voir. L'itinéraire est agréable,, il longe le bord de mer, et on rencontre quelques petites criques, un port miniature, agréable, mais pas de quoi immortaliser tout ça en photo.
Ce qui n'est pas banal le long de cette route, c'est la géologie. Le bord de mer est très rocheux et on distingue bien les strates de pierres poussées vers la verticale par quelques forces tectoniques à l'oeuvre.


De l'autre côté de la route, la falaise tient à la fois du millefeuille et du gruyère ; un géologue aurait certainement beaucoup à raconter ici.
La falaise est truffée de grottes, certaines entrées sont équipées d'un muret en pierre sèche, comme si l'on entrait dans une maison, et même celles dont l'ouverture se situe en hauteur. Quelques points d'escalade pitonnés, visibles à l'oeil nu, indiquent que l'endroit doit être prisé des grimpeurs.


Nous ne sommes pas allés jusqu'au bout de la route, elle est en cul-de-sac sur la carte, il faudra faire demi-tour de toute façon.

Voilà, une courte arabesque bien agréable le long de la route vers Areopoli, que nous avons ensuite reprise. Les distances ne sont pas très grandes entre les différents points d'intérêt du Magne, cela nous laisse donc du temps pour les détours divers et variés.


Γεια σας !

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