Tour de Milos en bateau
Μήλος
Un très bon moyen de voir l'île de Milos et ses endroits inaccessibles consiste à en faire le tour en bateau.
Car il y en a, des coins inaccessibles, et le réseau routier est loin de desservir tous les petits bouts de paradis qu'abrite l'île de Milos... sans parler du réseau pédestre, plutôt rare sur cette île.
Clairement, on ne vient pas à Milos pour se déplacer principalement à pied. Mieux vaut louer une voiture pour voir les principaux centres d'intérêt de l'île.
Le tour en bateau permet d'accéder à des lieux inatteignables par tout autre moyen et de voir les traces du volcanisme sous ses diverses représentations possibles.
Le départ s'effectue à 9 heures depuis le port d'Adamas, et le retour à 19 heures au même endroit.
C'est parti pour le tour de Milos par la voie des mers...
Tout d'abord le mignon petit port de Klima, cette fois-ci vu de la mer, et sur les hauteurs le petit village de Trypiti (Τρύπητη).
Le matin, le soleil laisse le village dans l'ombre et une légère brume résiduelle enveloppe l'ensemble. Pas facile pour les photographes...
Après être sorti de la grande baie d'Adamas, le bateau entame son tour en prenant vers le sud.
Sur la côte sud-ouest, Sykia et le contraste blanc et noir.
Puis c'est le fameux Kleftiko, à la pointe sud-ouest de Milos, qui doit son nom au fait qu'il offrait un mouillage idéal pour les pirates (les "voleurs"), tant pour le calme de ses eaux que pour les énormes rochers émergeant de l'eau bien pratiques pour une bonne planque.
C'est un des lieux les plus présents sur les cartes postales de Grèce et on comprend pourquoi. De hautes falaises et des rochers blancs surgissant d'une eau d'un bleu limpide.
Les eaux sont claires comme du cristal, et le bateau fait ici une halte d'une heure pour laisser ceux qui veulent nager profiter d'un bain rafraîchissant. Un premier bonheur dans cette journée qui va en comporter plus d'un...
Le bateau fait une deuxième halte baignade de 30 minutes à Aghia Kiriaki, accessible uniquement par la mer, une plage déserte bordée de hautes falaises blanches dans lesquelles les coulées ont tracé de larges sillons. Un décor de science-fiction, sur quelle planète sommes nous donc ?
Puis c'est la plage de Paleochori sur la côte sud, avec ses falaises colorées...
avant d'aborder la côte est avec ses traces d'exploitation de tout ce que le volcanisme peut produire d'utile à l'homme.
Voici les anciennes mines de soufre de Paliorema :
Le soufre était principalement exporté en France pour l'activité vinicole.
Une halte pour se restaurer à Kimolos, une petite île au nord-est de Milos, dans l'une des deux tavernes en bord de mer. Il est 14h30, Το μεσημέρι à l'heure grecque, et le poulet au four avec les pommes de terre est un vrai régal après les deux baignades.
Puis le retour vers Adamas se fait par la côte nord de Milos, en passant par le petit îlot volcanique de Glaronissia, l'île des mouettes. Si nous doutions encore du caractère volcanique de Milos, les doutes s'envolent devant cette formation typique.
Puis c'est Sarakiniko et sa blancheur quasi-immaculée (nous y reviendrons demain par la route) :
et un passage éclair par le petit port de Firopotamos où nous retrouvons les garages à bateau.
Allez, encore un petit dernier avant de rentrer à Adamas, la tête pleine de ces si belles manifestations de la nature. Arkoudes et ses formations rocheuses surgies de l'eau.
Milos, c'est beau ! et ce n'est pas à cause de la Venus, trouvée au début du 19ème siècle par un paysan qui labourait son champ et qui a eu la bonne idée de la revendre à un archéologue de passage.
Et pour ceux que la géologie volcanique intéresse, il y a le petit musée des mines à Adamas le long de la plage, qui fournit pour les curieux des plaquettes sur l'histoire minière de Milos à travers les âges.
Γεια σας !
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