Un grand tour dans Ia (Οία)
Σαντορίνη
Οία se prononce I-A en grec, le nom le
plus court pour une ville (comme Eu en France), mais cela ne signifie
pas qu'on n'y reste que peu de temps.
Faire un grand tour dans Ia, c'est un peu toucher la beauté du doigt.
Pour une fois, pas de fils électriques qui envahissent le paysage, juste un petit village magnifique, des maisons aux couleurs pastel accrochées à la caldera et emboîtées les unes dans les autres comme un puzzle géant, des petites ruelles dont on ne sait jamais où elles vont mener - si elles ne s'arrêtent pas brusquement devant une entrée de maison, vous obligeant à rebrousser chemin et regrimper jusqu'au point de départ...
Un coin de paradis...
Deux grand classiques de Ia, les églises blanches aux toits bleus...
Et la petite ruelle qui aboutit à une très belle maison près d'une église du plus bel effet sur les photos...
Autant ne pas vous cacher que les lieux sont très fréquentés par les touristes asiatiques venus en "bandes" admirer un lieu après l'autre. Une fois, nous avons dû attendre (à l'ombre, nous sommes en Grèce...) qu'ils s'en aillent avant de pouvoir, nous aussi, admirer ces paysages magnifiques. Ils ont recueilli notre admiration. Une dame expliquait au guide que le programme fatiguait son mari (âgé quand même de 80 ans...). Nous étions à 3 heures de l'après-midi, en plein "cagnard", une bouteille d'eau avait déjà trépassé et nous avions encore soif, et eux sous leur parapluie en ce lieu où il ne tombe pas une goutte d'eau pendant les 6 mois d'été, et habillés comme nous en hiver, étaient sur le pied de guerre depuis le matin. Et quand on connait le lieu, le vieux monsieur avait bien du mérite à monter et descendre les marches dont pas une n'a la même hauteur que l'autre ...
Dans ce lieu, impossible de résister à l'envie de tout photographier, chaque coin de ruelle révèle un paysage nouveau...
A l'extrémité ouest de Ia, les moulins les plus photographiés...
Au coucher du soleil, les amateurs de tranquillité chercheront un autre lieu. Il y a du monde partout, certains prennent place à l'avance sur la grande maison en ruine bien avant que le soleil ne montre la moindre velléité à passer du côté obscur derrière l'horizon. C'est à fuir !
En tout cas, le coucher de soleil est beau partout à Santorin.
Les anciens capitaines, habitants historiques du lieu tout au long du 20ème siècle avant que le tourisme de masse ne prenne son essor, ne s'y reconnaitraient plus. Leurs maisons sont devenues des galeries de peinture, des magasins,... ou des ruines envahies par un figuier.
Je n'ai pas résisté à l'envie d'en faire un tableau, d'après une carte postale achetée sur place.
En scrutant bien les maisons, vous pourrez en reconnaître sur la photo ci-dessous, mais les maisons ont changé de couleur depuis... et j'ai pris quelques libertés picturales.
Γεια σας ! Comme on dit là-bas.
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