4 avril 2012

Santorin, Thira

Le long de la "corniche"

Σαντορίνη, Θήρα

Thira, Θήρα en grec, est la principale ville de l'île de Santorin, le lieu où accostent les bateaux de croisière, le point central pour prendre le bus pour toutes les destinations de l'île, la plus grande concentration en m2 de bijouteries clinquantes, magasins de souvenirs de bon ou de mauvais goût, tavernes, cafés, avec bien cachés au milieu de tout cela quelques petits musées, beaucoup d'églises de toutes tailles (magnifiques, comme les grecs savent les faire) et un couvent.
Il y aura peu de photos de Thira dans ce message, car il y a toujours du monde partout ici, et je déteste avoir des gens que je ne connais pas sur une photo. Et attendre qu'il n'y ait plus personne pour faire la photo... impossible, il faut se lever trop tôt !

Une photo qui résume à elle seule une grande partie de Thira : le ballet incessant des bateaux de croisière débarquant leurs passagers, les câbles du téléphérique (et oui, il faut les monter les touristes qui n'aiment pas marcher... le port est au niveau de la mer, c'est plus pratique, alors que la ville est tout en haut de la falaise, ainsi que le business) et le volcan encore en activité au milieu. Une beauté vénéneuse, amateurs de solitude et d'espaces déserts, s'abstenir. Je vous parlerai une autre fois d'un lieu plus propice pour les "rêveries de promeneur solitaire", un gros coup de coeur nommé Folegandros.
N'en dévoilons pas trop, trop rapidement.




Mais au milieu de ce lieu tout entier converti à la manne touristique - ce petit pays ne connaît pas la crise - il y a une petite promenade très sympathique à faire le matin, lorsque les touristes ne sont pas encore tous arrivés, ou le soir à la tombée du jour (mais c'est beaucoup moins calme...). Nous l'avons appelée "La corniche". Elle part de Firostefani au fond de la place de l'église, au nord de Thira, et longe la caldera avec une vue imprenable sur la mer, le volcan et de belles petites maisons. Malheureusement, beaucoup ont été reconverties en hôtels, chambres de luxe avec piscine pour touristes friqués (la vue, ça se monnaye) et quelques tavernes aux prix frisant les sommets du ridicule (encore la vue...).
La promenade offre quelques belles occasions de photos.



Le bateau, on l'a toujours connu là. Il résiste au temps et au soleil et coule une vieillesse heureuse et calme sur le toit d'une maison en regardant la mer avec nostalgie.



Les grecs ont accroché une mignonne petite église à flanc de falaise,

dont les environs sont toujours peuplés de vendeurs d'aquarelles, et la ligue de protection et de nourriture des chats de Thira y a une pancarte et un tronc pour les généreux donateurs fans de Raminagrobis.

L'arrivée avec la vue plongeante sur Thira, de jour comme de nuit, ne laisse pas indifférent.


On a beau savoir que c'est pourri de chez pourri par le tourisme, c'est quand même vraiment beau. Et puis, nous aussi nous en sommes, des touristes...

 Γεια σας !

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