Une belle ascension...
Nous partons maintenant vers l'intérieur des terres Sri lankaises, pour visiter quelques beaux sites archéologiques ; voici le premier, à Sigiriya : le Rocher du Lion.
L'histoire est digne d'un des meilleurs contes de fées occidentaux.
Il était une fois un vilain fils de roi de l'île de Taprobane - il paraît que Ceylan s'appelait ainsi à l'époque -, Kassyapa, qui avait tellement envie d'avoir le pouvoir qu'il assassina son père et bannit son frère ainé Mogallana en Inde. Une erreur de stratégie qui allait lui coûter cher...
Mogallana, furieux de perdre ce qui aurait du lui revenir de droit, prévint son frère avant de partir en exil qu'il ne l'emporterait pas au paradis et qu'il reviendrait pour récupérer ce qui lui était du (le trône en l'occurrence) et venger son père.
Pas si intrépide que ça, Kassyapa se fit construire un palais dans un endroit qu'il jugeait imprenable, le Rocher du Lion, un monolithe haut de 370 m avec des parois bien à pic. Il ajouta de très beaux jardins au pied du rocher, fit peindre de magnifiques fresques sur les parois de grottes naturelles, avec un ingénieux et simple procédé pour éviter que l'eau, qui ne manque pas de tomber du ciel dans ce pays, ne les abime, et s'entoura de très belles femmes. Une vie normale de roi, en somme.
Tout aurait pu être parfait pour le roi Kassyapa, sauf que... bien mal acquis ne profite jamais définitivement. 18 ans plus tard, son frère Mogallana, qui avait la haine tenace, revint après avoir levé une armée en Inde, fit le siège du rocher et récupéra son trône après avoir exécuté son frère ou que celui-ci se soit tranché lui-même la gorge, différentes versions de la fin du conte cohabitent.
Pour les touristes, l'entrée du site s'effectue par l'ancien accès des domestiques du roi. Il faut traverser les jardins dont il ne reste rien, évidemment. Quelques ruines indiquent qu'à l'époque il y avait une ville au pied du rocher. Avoir de l'imagination est un plus pour apprécier encore mieux le site.
Et voila... C'est en haut de ce fameux rocher qu'il va falloir monter...
Une mise au point s'impose. Je suis sensible au vertige, pas de manière bloquante, mais quand même... J'ai cependant réussi à aller jusqu'en haut. Oh, par moment, je ne faisais pas la fière et j'ai plutôt regardé les marches que le paysage en demandant à mon cerveau d'arrêter de réfléchir à la situation dans laquelle je m'étais fourrée, mais je peux vous l'assurer, je n'ai pas regretté l'effort fourni, tant physique que psychologique. Vous verrez quand on sera en haut...
Revenons à notre rocher. La première partie de l'ascension donne accès, via un escalier à vis, à la grotte des demoiselles dans les nuages.
Il s'agit des restes d'une fresque qui devait être magnifique quand elle était entière. En voici un exemple :
On passe ensuite devant le mur des graffitis - pas très spectaculaire - dont certains parait-il datent de longtemps, mais on ne voit pas grand chose. Pas de photo non plus, on n'aurait vu qu'un grand mur tout jaune.
Une mise au point s'impose. Je suis sensible au vertige, pas de manière bloquante, mais quand même... J'ai cependant réussi à aller jusqu'en haut. Oh, par moment, je ne faisais pas la fière et j'ai plutôt regardé les marches que le paysage en demandant à mon cerveau d'arrêter de réfléchir à la situation dans laquelle je m'étais fourrée, mais je peux vous l'assurer, je n'ai pas regretté l'effort fourni, tant physique que psychologique. Vous verrez quand on sera en haut...
Revenons à notre rocher. La première partie de l'ascension donne accès, via un escalier à vis, à la grotte des demoiselles dans les nuages.
Il s'agit des restes d'une fresque qui devait être magnifique quand elle était entière. En voici un exemple :
On passe ensuite devant le mur des graffitis - pas très spectaculaire - dont certains parait-il datent de longtemps, mais on ne voit pas grand chose. Pas de photo non plus, on n'aurait vu qu'un grand mur tout jaune.
Et
on arrive à la plate-forme où se situait l'entrée de l'ancienne
forteresse, dans laquelle on entrait par la gueule d'un lion en pierre.
Pauvre lion... il ne lui reste plus que les deux bouts de pattes :
Je n'ai même pas essayé d'avoir une photo globale de l'entrée entre les deux restes de pattes, je n'aurais eu qu'une photo d'un immense troupeau d'asiatiques avec quelques pierres. Déjà que j'ai du prendre la photo à l'arrache au milieu d'une noria d'humains qui se faisaient tous photographier devant les malheureux restes de pattes... dur, dur pour les photographes un peu consciencieux, on apprend soit la rapidité soit la patience !
Et c'est là que le moral doit être fort. Voila ce qui nous attend pour atteindre le palais, enfin disons plutôt le sommet :
Allez courage, on respire un grand coup et on y va. Arrivée en haut, c'est le soulagement, mais ce n'était finalement pas si difficile que ça. On se fait parfois des scénarios à soi-même... quelle misère...
La récompense est au rendez-vous. Une vue magnifique sur les anciens jardins que nous avons traversés en arrivant :
Et une vue à 360° de toute beauté sur les alentours :
Du palais du roi, il ne reste quasiment plus rien, juste ce qui était sa piscine, un peu glauque, on ne prendrait pas le risque d'y piquer une tête malgré la chaleur.
Le plus beau, ce sont les paysages, vus de haut, plusieurs lacs qui vont s'avérer être de grandes réserves d'eau, au milieu des nuances de vert des rizières et des forêts. L'appareil photo ne peut pas restituer tout ce qu'il y a à contempler.
Eh bien maintenant qu'on est en haut, il faut redescendre. C'est bien conçu, il y a par endroits deux sens de circulation, un pour monter, l'autre pour descendre. Allez, une dernière petite photo pour le fun :
Le Rocher du Lion est un site spectaculaire, qu'il ne faut rater sous aucun prétexte. Un des moments forts de la visite du Sri Lanka.
Je n'ai même pas essayé d'avoir une photo globale de l'entrée entre les deux restes de pattes, je n'aurais eu qu'une photo d'un immense troupeau d'asiatiques avec quelques pierres. Déjà que j'ai du prendre la photo à l'arrache au milieu d'une noria d'humains qui se faisaient tous photographier devant les malheureux restes de pattes... dur, dur pour les photographes un peu consciencieux, on apprend soit la rapidité soit la patience !
Et c'est là que le moral doit être fort. Voila ce qui nous attend pour atteindre le palais, enfin disons plutôt le sommet :
Allez courage, on respire un grand coup et on y va. Arrivée en haut, c'est le soulagement, mais ce n'était finalement pas si difficile que ça. On se fait parfois des scénarios à soi-même... quelle misère...
La récompense est au rendez-vous. Une vue magnifique sur les anciens jardins que nous avons traversés en arrivant :
Et une vue à 360° de toute beauté sur les alentours :
Du palais du roi, il ne reste quasiment plus rien, juste ce qui était sa piscine, un peu glauque, on ne prendrait pas le risque d'y piquer une tête malgré la chaleur.
Le plus beau, ce sont les paysages, vus de haut, plusieurs lacs qui vont s'avérer être de grandes réserves d'eau, au milieu des nuances de vert des rizières et des forêts. L'appareil photo ne peut pas restituer tout ce qu'il y a à contempler.
Eh bien maintenant qu'on est en haut, il faut redescendre. C'est bien conçu, il y a par endroits deux sens de circulation, un pour monter, l'autre pour descendre. Allez, une dernière petite photo pour le fun :
Le Rocher du Lion est un site spectaculaire, qu'il ne faut rater sous aucun prétexte. Un des moments forts de la visite du Sri Lanka.
Ayubowan !
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