24 mai 2012

Paros, Naoussa

Sur les traces de la Carte des rêves...

Le titre est un peu énigmatique, mais invite à l'imaginaire, et je vais donc fournir quelques explications préalables avant d'embarquer pour Paros, une des plus grandes îles des Cyclades, un contraste fort avec le petit caillou nommé Folégandros. Rassurez-vous, ce n'est qu'un petit détour, nous reviendrons bientôt à Folégandros, il y a encore beaucoup de beaux endroits à découvrir.

Nous aimons bien Paros, malgré son côté tourisme à outrance, il est encore possible d'y trouver des petits coins calmes.
Et la carte des rêves, me direz-vous... d'où sort-elle ? C'est tout simple, du livre (en grec) que nous sommes en train de lire à notre cours hebdomadaire de cette belle (mais difficile) langue hellène. Le livre se nomme Ο χάρτης των ονείρων, la carte des rêves en français, et l'histoire se déroule à Paros en 1537 après JC, au moment où les ottomans avec Barberousse à leur tête sont en train de mettre la main (et même plus) sur les Cyclades.
Le cartographe Nikolas Mostratos, le héros du livre, habite non loin de Naoussa.

Alors partons à Naoussa sur les traces du petit Nikolas, au nord de l'île de Paros.
Naoussa se niche au fond de la grande baie de Plastira, et c'est avant tout un très mignon petit port, typique des Cyclades.



Et même si Naoussa a pris ces derniers temps des airs de repère à touristes, le village demeure un vrai port de pêche, toujours en activité.


C'est très agréable de se promener dans les ruelles derrière le port, avec la fausse impression d'être un peu à Mykonos, il ne manque plus que les petits balcons colorés pour s'y croire. Les rues sont quasi-désertes en fin de matinée, la promenade est tranquille et réserve toujours de belles surprises.


Les plus "aventureux" pourront pousser jusqu'au pied de la grande église qui domine Naoussa et découvriront un quartier authentiquement grec cycladique, vivant de la vraie vie des habitants du lieu.




Depuis Naoussa, il est très facile d'aller se rafraîchir à la plage de Kolimvithres, littéralement les fonds baptismaux en grec, une étonnante formation de rochers dans lesquels sont encastrées de minuscules criques de sable très fin. On pourrait presque se croire aux Seychelles tant le sable y est doux et l'eau très claire. C'est un lieu idéal pour les baignades en famille, il n'y a pas de fond, et les marmailles (j'aime bien ce mot Réunionnais qui désigne les enfants) peuvent s'ébattre tout à loisir sans risquer la noyade.


Γεια σας !

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