Une plage bien cachée...
Une première randonnée à Serifos, vers une jolie plage tranquille, où il fait bon se baigner et lézarder, par des chemins sympas, même si une partie de l'itinéraire se fait sur des routes (peu fréquentées). Il ne s'agit pas de l'un des sentiers officiellement balisés de l'île, mais c'est une balade très agréable, pas trop longue, offrant de très beaux paysages et, cerise sur la gâteau, une bonne baignade à la plage de Kalo Ambeli.
Le départ se fait au port, près de l'arrêt des bus. Un escalier monte le long de quelques maisons et locations, pour aboutir sur un point haut d'où on descend à la plage de Livadakia (littéralement le petit Livadi, et comme Livadi signifie le pré, la prairie, le pâturage, c'est donc le petit pré). Entre parenthèses, si on veut passer une journée tranquille au port, on peut aller à cette plage de sable toute proche et bien agréable car de nombreux tamaris offrent leur ombre toute la journée à ceux qui ne veulent pas rôtir en plein soleil.
Le départ se fait au port, près de l'arrêt des bus. Un escalier monte le long de quelques maisons et locations, pour aboutir sur un point haut d'où on descend à la plage de Livadakia (littéralement le petit Livadi, et comme Livadi signifie le pré, la prairie, le pâturage, c'est donc le petit pré). Entre parenthèses, si on veut passer une journée tranquille au port, on peut aller à cette plage de sable toute proche et bien agréable car de nombreux tamaris offrent leur ombre toute la journée à ceux qui ne veulent pas rôtir en plein soleil.
On longe toute la plage et, au bout, on prend la piste qui monte. Il y a à cet endroit, en montant, un très beau point de vue sur Chora sur sa colline, et sur la plage bien sûr.
Le chemin longe, en hauteur, la plage de Karavi, déserte - quand il n'y a pas d'autre moyen de locomotion que la marche, les plages sont moins fréquentées... Encore un nom de lieu qui signifie quelque chose : to Karavi, c'est le bateau, le navire ; et il paraît qu'un bateau a fait naufrage à cet endroit, lui donnant, du coup, son nom. Des plongeurs ont même retrouvé des amphores dans le sable au large de la plage, datant du 3ème siècle avant J.C., toutes appartenant très probablement au bateau qui s'est abimé dans les fonds sableux. Le nom du lieu ne date pas d'hier !
Notre itinéraire dessert ensuite quelques maisons, se transforme en piste bétonnée (pour les voitures des habitants du coin) et finit par aboutir sur la route qui relie Livadi à Koutalas, qu'on emprunte sur une courte distance avant de prendre à gauche vers le petit village de Ramos. Nous n'avons croisé qu'un ou deux véhicules sur cette portion d'itinéraire, et le village semble endormi.
Notre itinéraire dessert ensuite quelques maisons, se transforme en piste bétonnée (pour les voitures des habitants du coin) et finit par aboutir sur la route qui relie Livadi à Koutalas, qu'on emprunte sur une courte distance avant de prendre à gauche vers le petit village de Ramos. Nous n'avons croisé qu'un ou deux véhicules sur cette portion d'itinéraire, et le village semble endormi.
On aboutit au centre du village sur une belle place typiquement grecque, avec sa chapelle de la Panaghia (la Vierge) et quelques bancs pour faire une petite pause.
Le calme et le cadre idyllique incitent à s'attarder, mais il faut quand même reprendre notre chemin...
Encore un bout de piste, et nous trouvons enfin un vrai sentier grec. Comme nous sommes montés, le regard embrasse une belle vue d'ensemble sur la baie de Livadi avec Chora sur la gauche.
Et maintenant c'est enfin parti sur un sentier typique, bien caillouteux. Il faut dire que sur ces îles cycladiques, les rochers, ce n'est pas ce qui manque... ni les fils électriques non plus. Même le long d'un sentier perdu il y en a...
L'itinéraire est un peu en hauteur et on a tout du long une très belle vue. Ici, l'île dans la brume au loin, c'est Sifnos.
On finit encore par retomber sur une route, puis une autre, heureusement aussi peu fréquentées l'une que l'autre, une occasion de constater les ravages aux vieux sentiers millénaires que font partout, dans toutes ces îles grecques, les routes tracées récemment pour la sacro-sainte automobile.
A cet endroit, le paysage présente des curiosités géologiques, un grand nombre de rochers disséminés dans les broussailles ont des formes quasi-rondes. Je n'y connais rien en géologie, mais cela fait penser aux "bombes" que crachent les volcans. Affaire à éclaircir...
On trouve finalement un panneau indicateur pour Kalo Ambeli, et on emprunte d'abord un tronçon de piste où peuvent circuler les voitures et autres engins motorisés, car il dessert quelques maisons, puis un sentier. Quelques voitures et scooters ne sont pas garés là pour rien...
Ca y est, on est une nouvelle fois sur une voie pédestre, pour ce qu'il en reste, et ceci jusqu'à notre destination finale.
Tant que j'y suis à donner des indications sur la signification en grec des noms de lieus, Kalo Ambeli signifie "bonne vigne". Pas trace de vigne ici, au milieu des épineux, à part sur la façade d'une des maisons, mais ce ne doit pas être d'origine... De toute façon, à notre époque et vu l'exploitation maximale du tourisme de masse par les grecs, les noms de lieu devraient tous être changés car s'ils signifiaient quelque chose dans le passé lointain, tout a disparu maintenant. Prenez Livadi, le pré, il n'y a pas trace de la moindre prairie au port...
En descendant vers la plage de Kalo Ambeli, qu'on a en point de mire durant toute la fin du trajet, on rencontre la belle église de Sotiras, fermée elle aussi. Un bien beau panorama, des côtes découpées plongeant dans une mer bleue de carte postale, la vue sur Kalo Ambeli langue de sable posée là pour notre plus grand plaisir, et cette église toute blanche et bleue... Le bonheur est une chose simple.
Et voilà, on arrive à la plage dans un décor de catalogue d'agence de voyage... une eau cristalline, des rochers blancs aux formes modelées par le temps et l'érosion, on ne résiste pas, on enlève vite fait chaussures de rando, T-shirt et short pour piquer une bonne tête dans cette mer qui nous tend les bras (manière de voir...).
Et voilà, on arrive à la plage dans un décor de catalogue d'agence de voyage... une eau cristalline, des rochers blancs aux formes modelées par le temps et l'érosion, on ne résiste pas, on enlève vite fait chaussures de rando, T-shirt et short pour piquer une bonne tête dans cette mer qui nous tend les bras (manière de voir...).
La balade valait vraiment le coup ! Nous n'étions pas seuls sur la plage de Kalo Ambeli, mais suffisamment peu nombreux pour que chacun ait un grand espace vital et n'entende pas les autres ; quoique... le groupe d'italiens, même si on en était loin, on les entendait "fort et clair" comme ils disent dans la marine.
Une dernière photo de la plage...
Côté informations pratiques : cela nous a pris 1h15 de marche effective à l'aller, dixit le podomètre. Évidemment, cela nous a pris concrètement plus de temps parce qu'on s'arrête pour regarder la vue, on fait des photos, on boit de l'eau (aucune ombre pendant le trajet). En tout 10 km aller - retour.
Le retour se fait par le même trajet, il n'y a malheureusement aucun sentier alternatif - déjà qu'il n'y en a pas beaucoup..., mais on va un peu moins lentement car on a déjà fait toutes les photos (ou presque toutes...).
Γεια σας !
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