23 février 2019

Serifos, de Pyrgos à Sykamia

Tout en descente, ou presque...


Dernière randonnée du séjour à Serifos, un aller / retour entre Pyrgos et Sykamia que je vais vous décrire en deux parties. Première partie : l'aller de Pyrgos à Sykamia.

Evidemment, comme aucun bus ne circule dans cette partie de l'île, nous avons gardé une journée de plus la voiture que nous avions louée pour faire le tour de l'île. Nous sommes allés à Pyrgos, et nous avons laissé la voiture en contrebas de la petite église, il y a un endroit adapté pour garer les véhicules. Nous étions les seuls...

Le départ de la randonnée est bien indiqué :


Il s'agit du sentier n°6, qui passe par le village de Galani qu'on aperçoit au loin. Comme on est en hauteur et qu'on va à Sykamia, au bord de la mer, cette partie de l'itinéraire ne va pas être très fatigante, ce n'est quasiment que de la descente.

Au départ, il y a une descente un peu raide...


On passe devant une première chapelle, toute blanche, un peu à l'écart du sentier. A Serifos toutes les chapelles le long des sentiers sont fermées, contrairement à Sifnos où la très grande majorité sont ouvertes. Nous n'avons donc pas fait de détour pour aller y voir de plus près.
Le chemin continue à descendre et on passe le long d'une maison fermée, au milieu de nulle part. Elle est entretenue, elle doit donc être habitée occasionnellement, mais on imagine que les habitants doivent aimer la solitude, les nuits étoilées, et surtout être bien organisés car aucune route ne la dessert, il ne faut donc rien oublier quand on part en courses, ou alors avoir un âne...


Sur les terrasses voisines, de l'autre côté d'une petite vallée, on aperçoit aussi deux autres constructions toute blanches aux volets bleus (rien d'original pour les Cyclades) : encore un refuge pour ermites des temps modernes, ou plus probablement pour des bergers car il y a pas loin des bâtiments bas en pierre qui ressemblent à des bergeries. A moins qu'il ne s'agisse des fameuses "kelia", les maisons traditionnelles de Serifos, des maisons rurales toujours associées à l'agriculture ou à l'élevage. Toutes ces maisons sont fermées, et il n'y a pas âme qui vive en ce lieu lors de notre passage. J'en resterai donc avec mes supputations...

Notre chemin continue toujours à descendre, et on aperçoit une mignonne chapelle, avec un toit peint en bleu.


Là, on va s'arrêter, c'est juste le long du sentier ; mais comme sa voisine, elle est fermée à clé. On continue donc, un peu à plat. Heureusement qu'il n'y a qu'un sentier, car on ne voit guère de balisage... et tout d'un coup, on tombe sur un obstacle...


Au premier abord ça n'a pas l'air d'être un sentier, mais c'en est quand même un, et le nôtre. Pas déblayé, envahi par des arbustes un peu coriaces, qu'il faut pousser pour pouvoir passer. Le contraste avec les sentiers bien entretenus de l'île voisine, Sifnos, dont nous venions est saisissant.

Après une courte marche, on arrive ensuite au village de Galani ; il y a même un panneau improvisé, mais joli, qui nous l'indique.


Le village n'a pas du beaucoup changer depuis les siècles passés. Des maisons tassées le long d'une ruelle où les voitures ne passent pas ; certaines sont dans un triste état, d'autres en cours de restauration. Aucun commerce, la vie doit y être simple, et plus rude en hiver pour les rares habitants à l'année.


Le sentier traverse le village et continue ensuite à descendre, le paysage est très beau avec une vallée verte au fond et quelques rares constructions qui ressemblent à d'anciens pigeonniers reconvertis.


Cette partie de l'itinéraire est vraiment agréable, on descend doucement en commençant à entrevoir la plage de Sykamia au bord de l'eau. En se retournant, on a une vue générale sur le village de Galani qu'on vient de quitter. 


On finit par arriver à Sykamia,


et, une fois sur la plage, on pique une bonne tête dans l'eau car on a beau avoir eu un itinéraire en descente et donc avoir fait peu d'efforts, il faisait quand même chaud en plein soleil.


Comme lors de notre précédent passage, nous prenons un repas à la taverne de Sykamia, et nous reprenons des forces car il va falloir retourner d'où nous venons, donc remonter tout le dénivelé descendu le matin. Mais c'est une autre histoire, que je vous raconterai dans le prochain message...

Côté informations pratiques, la descente de Pyrgos à Sykamia ne nous a pris que 1h10 de marche effective, mais au moins le double à notre montre avec tous les arrêts que nous n'avons pas manqué de faire tout au long de l'itinéraire.

Γεια σας !

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