18 juin 2017

Péloponnèse

Une île ou pas une île ?

Je reprends mes publications après une petite période d'absence, les journées sont courtes et je n'arrive pas à y caser tout ce que j'ai envie de faire... Le blog a tendance à passer derrière certaines autres priorités de la vie.
Alors, dans cet article et ceux qui vont suivre, j'ai envie de vous parler d'une région de la Grèce qu'on peut, de mon point de vue, assimiler à une île, puisque c'est le leitmotiv de ce blog qui leur est entièrement dédié.

Je reprends le dictionnaire (le Robert, mon chouchou), et je vérifie la définition de ce qu'est une île : "étendue de terre ferme émergée de manière durable dans les eaux d'un océan, d'une mer, d'un lac ou d'un cours d'eau", ce qui collerait bien avec ce qu'est le Péloponnèse, une grande étendue de terre ferme émergée en Méditerranée, et plus précisément dans la mer Ionienne côté ouest et dans la mer Egée côté est, séparée de la terre ferme depuis l'inauguration du canal de Corinthe en 1893, canal qui a entaillé dans toute sa largeur l'isthme de Corinthe et isolé géographiquement et définitivement le Péloponnèse du reste du continent Grec.
D'ailleurs l'éthymologie de son nom "Peloponnissos" était prémonitoire, puisqu'elle signifie littéralement l'île (nissos) de Pelops, fils de Tantale à la destinée tragique selon la mythologie - ce n'est pas le seul dans toute l'histoire de cette région, et j'aurais l'occasion d'en reparler dans un prochain article dédié à Mycènes.

Donc "l'île" Péloponnèse fait son entrée dans ce blog et, avec elle, trois (incontestables) îles situées à quelques encablures de la terre ferme : Poros, Hydra et Spetses, qui se verront chacune décrites plus en détail dans de futurs articles les concernant.

L'île Péloponnèse est très vaste, et je ne pourrai pas vous la décrire dans son entièreté. Nous nous sommes contentés, dans le temps qui nous était imparti, de parcourir une grande partie de son côté est, ce qui couvre les régions d'Argolide, d'Arkadie (un tout petit bout) et de Laconie (en partie).

Le Péloponnèse est une région montagneuse, où on n'avance pas très vite sur de belles routes en lacets, et le moindre déplacement peut prendre, selon les endroits, pas mal de temps au regard des kilomètres parcourus.



Les points d'intérêt sont divers : paysages magnifiques et très diversifiés, sites archéologiques qui nous font replonger loin dans le passé, héritages byzantins, riches plaines agricoles, bords de mer, ... et toujours l'âme grecque omniprésente.


La saison idéale, me semble-t-il, pour y aller est fin mai - début juin. A cette saison, il est déjà possible de se baigner sans problème, et on bénéficie déjà des oranges, abricots, pêches, tomates, ... déjà mûrs dans cette région favorisée par le climat.

Il ne faut pas rêver venir ici pour trouver des plages paradisiaques avec du sable fin comme de la farine. Sur la côte est du moins, on trouve majoritairement des plages de galets avec, si on a de la chance, un peu de sable dans l'eau, sinon des cailloux et des oursins. Mais l'eau y est si claire que ce serait dommage de ne pas profiter au moins d'un bain journalier pour se rafraîchir des promenades, car il fait vite chaud à se promener sous un soleil de plomb. 

Alors... dans les semaines qui viennent je vais vous emmener faire un tour dans les trois îles citées plus haut, plus à Nauplie, Mycènes, Epidaure, dans la montagne au monastère d'Eloni, à Monemvassia (un incontournable) et à Mystra. Il y a déjà de quoi faire... Le reste, ce sera pour de futurs autres voyages, il faut garder des rêves à réaliser.

Γεια σας !

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