9 décembre 2017

Cyclades, Sikinos

Une île très tranquille...


Voici une nouvelle île, encore un de mes coups de coeur, située dans l'archipel des Cyclades en mer Egée au nord de Santorin, coincée entre Ios et Folegandros, un bout de caillou grec comme je les adore.
L'île n'est pas encore transformée et polluée par le tourisme de masse, et c'est un point primordial qui a plusieurs conséquences.
Tout d'abord le calme : Sikinos est fréquentée principalement par des touristes grecs, qui n'y effectuent pas de très longs séjours (du moins en septembre...) et les quelques touristes non grecs attirés par cette île ont un profil assez similaire. Des gens tranquilles, pas rebutés par la marche à pied, détendus et suffisamment ouverts vers leurs semblables pour leur adresser facilement la parole.
Ensuite les sourires. Les habitants de Sikinos sont très souriants, nous saluent volontiers d'un "Kalimera" ou d'un "ya sas" quand on les croise, et répondent toujours très gentiment à une demande de renseignement. On sent qu'il n'y a pas beaucoup de stress sur cette île, et que cela rejaillit sur les habitants de manière positive.
Le peu de trafic routier sur les quelques rares routes de l'île permet de se promener en permanence dans un environnement sonore silencieux. Si on vient de Santorin, le contraste est frappant ; on passe d'un brouhaha perpétuel, des décibels permanents émis par les moteurs en tous genres et du bain de foule, au silence, aux bruits de la nature et à la solitude. Un vrai bain de jouvence pour les oreilles et le cerveau.
Enfin, la taille de l'île de Sikinos, petite par rapport aux autres îles des Cyclades, permet de visiter tous les points d'intérêt à pied.

L'idéal est d'y arriver en ferry - je ne suis d'ailleurs pas certaine que les bateaux rapides desservent cette île - pour avoir un premier aperçu de l'île depuis la mer avant d'y poser le pied.
Le port d'Alopronia est un tas de maisons blanches nichées au fond d'une petite anse. On est loin de l'urbanisation galopante de Santorin...