22 juillet 2017

Péloponnèse, île de Poros-Kalavria et monastère de Zoodochos Pygi

Dans la pinède...

Avant de repartir de l'île de Poros, il nous reste à visiter le monastère de Zoodochos Pygi, sur l'île de Kalavria. Les monastères grecs sont des lieux agréables, souvent ouverts à la visite (à part à la sacro-sainte période de sieste, en général entre 13h et 17h), et j'aime toujours admirer les fresques qui recouvrent les murs de certaines de leurs églises.

L'île de Poros n'est pas bien grande, nous n'avions pas de carte, mais nous avions vu - ou cru voir ? - une pancarte indiquant le monastère, que nous avons donc suivie au départ. Et ensuite, plus rien... quelques embranchements de routes sans aucune indication, des maisons rares et disséminées dans la pinède, personne à qui faire confirmer que nous suivions le bon chemin, ou pour nous indiquer lequel prendre.

Nous avons bien fait, nous n'étions pas du tout où il fallait mais du côté opposé, et cela nous a permis de faire le tour de la partie Kalavria de l'île de Poros, avec de très beaux points de vue sur la côte nord de l'île.


Le tour de Kalavria fini, nous sommes tombés sur le monastère au bout d'une route en cul de sac, pas très loin de l'endroit où nous avions dormi. Lui aussi est enchâssé dans la pinède, installé dans un endroit isolé loin de l'agitation touristique.

21 juillet 2017

Péloponnèse, Poros ville

Le passage du temps...

Après avoir traversé le petit bout de mer en bac et posé nos affaires dans la chambre qui va nous accueillir pour une nuit, nous voici partis pour la visite de la ville de Poros qui, comme je l'ai indiqué dans le précédent article, occupe la quasi-totalité de l'île de Sphèria, l'un des deux îlots composant l'île de Poros. 
De loin, une belle architecture néo-classique, avec de la verdure, ce ne doit pas être désagréable de vivre ici.


La promenade le long du quai en bord de mer est plaisante : nombreuses tavernes et bars, évidement, bateaux à quai, magasins de souvenirs pour touristes ou d'habits et babioles diverses, toujours pour touristes... et quelques marchands de miel. De quoi flâner le nez au vent et ne penser à rien, ce qui fait du bien.
Du miel, nous allons en trouver un peu partout tout au long de notre périple dans le Péloponnèse, c'est l'une des spécialités du pays, un miel liquide délicieux avec un yaourt (grec, bien sûr).

20 juillet 2017

Péloponnèse, Ile de Poros

On prend le bac...

En route pour l'île de Poros, l'une des îles Saroniques, située le long de la côte nord de l'Argolide. Pour le coup, c'est une vraie île, celle-là - je dis cela pour ceux qui contesteraient le statut d'île au Péloponnèse - bien qu'elle ne se situe qu'à une centaine de mètres de la côte du Péloponnèse.
Poros est bien sûr accessible depuis le port du Pirée, à Athènes, mais c'est encore plus simple d'y aller quand on se trouve dans le Péloponnèse, depuis la petite ville de Galatas. 
Après quelques tergiversations, nous avions finalement trouvé un hébergement pas trop cher pour une nuit, et décidé d'aller passer une journée complète sur l'île, d'y dormir, et de continuer notre périple grec le lendemain en fin de matinée.

Au départ de Nauplie, nous avons repris la même route que la veille, jusqu'à l'embranchement vers Epidaure, puis continué tout droit sur une petite route qui passe dans la montagne et traverse de tous petits villages très tranquilles. Si nous avons croisé 2 ou 3 voitures sur toute cette portion de route, c'est bien le maximum. Une ambiance de bout du monde... A Ano Fanari, la route en corniche longe le bord de mer et offre de très belles vues sur la côte environnante, dans la brume ce matin là.


La fin du trajet jusqu'à Galatas est plus insignifiante, et notre avancée est bien ralentie par de nombreux travaux sur des portions de la route. Soyons positifs, c'est quand même le signe qu'il reste un peu d'argent dans les caisses grecques pour réparer leur réseau routier.

Depuis Galatas, la vue sur Poros est panoramique :

1 juillet 2017

Péloponnèse, Epidaure

Un petit tour chez Asclepios...


Pour nous, à l'époque actuelle, le site d'Epidaure est associé au théâtre du même nom, et au festival qui s'y déroule chaque été, mais pas vraiment à un centre médical. Pourtant c'est ce qu'il fut dans l'antiquité, un grand lieu de guérison, ou supposé tel, où convergeaient de nombreux malades cherchant la rémission de leurs maux. Comme le dit un guide touristique en français "Le célèbre temple d'Asclepios à Epidaure fut le point de convergence d'un grand nombre de malades venus non seulement du monde tout entier, mais aussi d'autres pays" (sic !). Diantre ! Ceux qui disent qu'il n'y a plus de coins non explorés sur terre vont avoir de nouveaux espoirs...
Le site nommé Asclepeion, comprenait un sanctuaire dédié au dieu guérisseur Asclepios, la version grecque de l'Esculape romain, ainsi que de nombreux autres bâtiments et un grand "estiatorion" datant d'environ 300 avant J.C., un "restaurant", où les malades pouvaient prendre des repas rituels et sacrificiels et dont il reste quelques traces.
L'Asclepeion était un grand centre de santé, un des "berceaux" de la médecine ; on y pratiquait des bains, des diètes, des soins pharmacologiques et même des opérations chirurgicales. 
Les restes de ce grand ensemble se trouvent toujours à côté du théâtre, et les plus informés ne manquent pas de le visiter.
Quant au théâtre, il aurait été construit progressivement dans l'antiquité grâce aux dons des malades.

Considérations matérielles d'abord : ici aussi l'entrée est à 12€ par personne en 2017... Entre Mycènes et Epidaure, budget nécessaire de 50€ à deux pour effectuer la visite... 

Quand on arrive sur le site, c'est d'en-bas et de face par rapport au théâtre. La première impression, la vue d'ensemble, ne m'a pas semblé être celle de majesté et de grandeur. De face, le théâtre m'apparaît plus petit que ce que j'avais imaginé, mais mon impression va changer.