19 décembre 2019

Cythère, le Kastro de Chora

Au royaume des ruines...

Une fois arrivés à Chora par le sentier, dont l'itinéraire est décrit dans l'article précédent, deux options s'offrent à nous : partir sur la gauche et visiter Chora, ou bien partir sur la droite et commencer notre exploration par l'ancien Kastro vénitien. C'est ce dernier choix que nous avons fait, nous commençons donc par le Kastro.

Le Kastro - le mot signifie "chateau" en grec - est une ancienne forteresse vénitienne, datant du 16ème siècle, construite sur le piton rocheux au sud de Chora. A l'époque, le site était très bien choisi car il permettait d'observer de loin ce qui se passait sur les trois mers : Égée, Ionienne et mer de Crète car Cythère se situe au carrefour de ces trois mers.
Dès l'approche, on se rend bien compte de l'aspect massif de la construction,


mais c'est sur le chemin d'entrée que l'aspect colossal des murs d'enceinte se mesure pleinement :


16 décembre 2019

Cythère, de Kapsali à Chora à pied (aller)

La-haut sur la colline...

Il s'agit aujourd'hui d'aller par les sentiers de Kapsali, en bord de mer, jusqu'à Chora, la capitale de l'île de Cythère, et donc d'en revenir aussi par le même moyen. 
Nous emprunterons le sentier M1 balisé par "Paths of Greece" (Μονοπάτια της Ελλάδας en grec), un organisme fondé en 2010 et qui s'est donné comme objectif de faire de la Grèce une des dix premières destinations de randonnée dans le monde. L'objectif est ambitieux... mais ce n'est pas à Cythère qu'ils vont tenir leur challenge. Il y a, certes, quelques randonnées balisées sur l'île, mais rarement en boucle, et pas de nature à faire venir du monde entier bien qu'elles soient agréables. Paths of Greece s'appuie sur les anciens chemins existants, avant que la voiture et les routes associées aient fait exploser le réseau de sentiers qu'empruntaient quotidiennement les habitants. Une tâche difficile, car la végétation reprend vite ses droits dès que personne ne foule plus la terre des chemins, et leur premier travail est de retrouver ces anciens sentiers avant de les baliser.

Mais pour aller de Kapsali à Chora et en revenir, on peut le faire en boucle, alors autant en profiter. L'objectif à atteindre est d'aller tout en haut sur la colline en face de nous, là où on voit une chapelle blanche. Je vous décrit l'itinéraire aller dans cet article, le retour fera l'objet d'un autre.

  
Depuis Kapsali, on remonte jusqu'au bout du quai qui longe la mer, en direction de Chora, et on retrouve les mêmes poteaux indicateurs de randonnées qu'à Sifnos (par exemple), un balisage clair et sans ambiguïté.

13 décembre 2019

Cythère, Kapsali

Une belle ambiance à la grecque...

Avant d'aller à Cythère s'était posée la question habituelle : "Où allons-nous nous installer ?". Cythère étant une île relativement grande, nous avions deux options : nous déplacer et nous loger dans différents coins de l'île au fur et à mesure de nos pérégrinations, ou bien se poser à un seul endroit et faire des allers-retours au gré de nos visites. Le manque d'envie de défaire et refaire sa valise quasiment tous les jours nous a fait opter pour la seconde alternative, et choisir Kapsali comme point d'ancrage. Et franchement, nous ne l'avons pas regretté !

Kapsali se situe au sud de Cythère, un petit village niché au fond de deux échancrures de la côte, dans un très joli cadre. Voici une vue générale de Kapsali, depuis la colline de Chora - j'aurai l'occasion de vous reparler de l'endroit d'où j'ai pris cette photo, cela mérite le détour.


Il y a tous les ingrédients pour faire de ce lieu un endroit de villégiature.

5 décembre 2019

Iles grecques, Cythère

Embarquement pour une nouvelle destination...

S'embarquer pour Cythère, au sens figuré et selon une façon de s'exprimer qui n'a plus trop court dans les temps actuels, c'est tomber amoureux ou avoir un rendez-vous galant, avec une connotation de nouveauté, de première fois.
Et pour nous, bien que nous ayons un peu passé l'âge des premiers rendez-vous, c'était une première fois, une première exploration de cette île grecque située à une dizaine de kilomètres au sud du Péloponnèse. Alors, embarquons pour Cythère, au propre comme au figuré !

Cythère est encore épargnée par le tourisme de masse, il n'y a pas de "resort" ou autre grande usine à touriste sur l'île, pas d'énormes bateaux de croisière qui déversent leur lot d'humains à intervalle régulier, non, Cythère est une île calme, peu peuplée, qui a gardé de grands espaces naturels et où il fait bon vivre. Pas de grands sites, mais de jolis petits coins un peu partout sur l'île. 
Une île pas très riche mais qui garde de beaux coins de verdure, où on peut entendre couler l'eau des torrents, se promener à pied, se baigner dans de beaux cadres, ou tout simplement juste profiter du temps qui passe.
Vous l'avez certainement deviné... J'ai beaucoup aimé Cythère, et je vais vous en parler plus en détail dans les articles à venir.

Commençons par les contingences matérielles. Comment y aller ? 
Il y a un aéroport et, comme toute île, un port : Diakofti.


On voit un bateau à quai dans la photo ci-dessus, et la côte au fond est celle du Péloponnèse. L'île n'est pas très loin du continent.

27 novembre 2019

Cuisine grecque, une nouvelle version du Dakos

Les "Paximadakia" en cuisine...

Le "Dakos" est un plat traditionnel de la cuisine grecque, une salade présente dans un grand nombre de cartes de restaurants locaux, mais curieusement absent de la littérature. Les amoureux des polars de Petros Markaris, un maître du genre en Grèce, savent que la femme du commissaire Kostas Charitos, Adriani, est une fine cuisinière préparant de multiples plats fétiches typiques de la cuisine grecque, mais le Dakos ne figure pas dans la liste de ses spécialités. Cette salade serait-elle considérée comme indigne ? Et même dans les livres de Markaris traitant de la crise, où Adriani déploie des trésors d'inventivité en cuisine pour préparer de bons petits plats à sa famille avec un budget des plus maigre, jamais elle ne sert de Dakos...

Alors, un Dakos, quèsaco ? 
Comme pour toute spécialité culinaire, il en existe diverses versions ; voici l'une d'elles, la plus courante, ici trop minimaliste à mon goût :


Il s'agit d'un pain complet grillé, une biscotte ronde et épaisse de la forme d'un demi pain à hamburger, surmonté de tomates coupées en dés, de feta émiettée et assez souvent de câpres. Certains rajoutent, comme ci-dessus, des poivrons en lamelles, des olives, ...
Le Dakos est un lointain cousin du "Bruschetta" italien .

Pour que ce soit bon et pas trop bourratif, il faut qu'il y ait pas mal de tomates, dont le jus imbibe la partie supérieure du pain grillé (en général assez dur) tout en le gardant croustillant en dessous. Personnellement, j'aime bien en manger de temps en temps.

6 novembre 2019

Péloponnèse, Magne, Gythio

Au pays du Karagiozis...

Dernière étape dans le Magne, dans l'une des deux plus importantes villes de cette petite partie du Péloponnèse, Gythio. Je vais le dire tout de suite, je n'ai pas vraiment aimé Gythio... Probablement moins à cause de la ville elle-même que parce que c'était un retour vers la civilisation et ses côtés moches, le bruit et la circulation incessante des voitures le long du port (et encore, on était hors saison...) après tous ces jours dans le Magne profond, calme.
Il s'agissait pour nous de faire une étape d'une soirée avant de continuer vers Cythère, dont je vous parlerai dans les articles suivants. 

Alors je vais vous faire un court article sur Gythio, histoire de vous présenter la ville, mais sans m'attarder car il n'y a pas pléthore à raconter.
Mon état d'esprit ce soir là a du influencer mon jugement. Que je vous explique : nous avions prévu de continuer notre route le lendemain jusqu'à Neapoli, en bas du "premier doigt" du Péloponnèse, pour prendre le bateau et aller à Cythère (en saison, on peut aller aussi à Cythère directement depuis Gythio, mais hors saison le bateau ne circule pas). Je profite donc d'un petit moment de repos à notre hôtel de Gythio pour aller sur la toile voir les horaires de bateaux du lendemain. Et là, en cherchant à réserver nos places dans le petit bac qui relie Neapoli à l'île de Cythère, je me vois indiquer qu'on ne peut prendre de billets sur internet que... 5 jours au moins à l'avance. Grrrr, je fais comment pour savoir s'il reste de la place dans ce bateau ? J'essaye d'appeler l'agence de Neapoli au téléphone, mais personne ne répond. Bon, on est en plein dilemme... On prend le risque de faire la route pour rien, aller retour, dans l'éventualité où le bateau serait plein ?
C'est donc dans cet état d'esprit que nous sommes partis visiter Gythio, ça plombe un peu l'optimisme qu'il me reste.

Avec un regard plus objectif, ce n'est quand même pas si mal... de loin.


Un grand bassin bordé de bateaux, des maisons neo-classiques colorées étagées sur la colline, on va aller y faire un tour pour voir de quoi il retourne.

10 octobre 2019

Péloponnèse, Magne, Cap Tenare

Au sud du sud...

Le cap Tenare, aussi nommé cap Matapan, est le point le plus au sud du Péloponnèse, et du continent grec (certaines îles grecques se situent encore plus au sud). Certains prétendent que c'est le point le plus au sud du continent européen, mais si on y regarde de plus près, la latitude du cap Tenare est de 36°23' Nord, alors que celle de Gibraltar n'est que de 36°08' Nord. Il s'en est donc fallu d'un cheveu, mais les Anglais ont le dernier mot, le cap Tenare n'est pas le point le plus au sud du continent européen...

Cependant, l'arrivée en vue du cap Tenare est bien plus belle que celle de Gibraltar :


La terre se rétrécit pour ne former qu'une étroite bande avec, sur la gauche, la baie de Porto Kagio :


et sur la droite la plage de Marmari :


7 octobre 2019

Péloponnèse, Magne, Lagia

On voudrait bien le croire...


Dans la partie sud est du Magne profond, le village de Lagia mérite bien une courte halte avant le cap Tenare. Bien que voisin de Vathia, dont j'ai déjà parlé, il n'est en rien semblable à ce village qui regroupe à lui seul un nombre impressionnant de maisons forteresses. Mais contrairement à Vathia qui ressemble plus à un "village - musée", La vie n'a pas déserté Lagia, et elle se concentre autour d'une petite "place" que traverse la route, bordée d'un côté par un café taverne et de l'autre par une église originale.

Commençons d'abord par faire un tour de part et d'autre de ce centre ville, si on peut l'appeler ainsi, ou plutôt "centre village". Les maisons habitées côtoient les ruines, toutes dans le style architectural du Magne...


Toutes les maisons sont dignes d'intérêt, beaucoup n'ont plus de fenêtres ni de toit, mais elles gardent fière allure.

5 octobre 2019

Péloponnèse, Côte sud-est du Magne

Un petit coin de paradis...

Nous voilà partis d'Areopoli en direction de la côte est du Magne. Il n'y a qu'une seule route, direction Kotronas dans un premier temps, qui passe par une vallée que je devrais peut-être plutôt nommer une gorge naturelle entre des montagnes.
Ici comme dans toute la région, on rencontre en chemin de beaux villages construits dans le style du Magne, maisons en pierres et imitation de tours forteresses, situés sur les hauteurs et entourés d'oliviers. Les arbres commencent à se faire rares, le Magne profond n'est principalement qu'une terre caillouteuse avec une faible épaisseur de terre, ce qui rend difficile la culture.
Voici le village de Pyrrichos,


endormi à cette heure de la journée.
Après avoir traversé la péninsule, on arrive en vue de la côte est de Magne au dessus de Kotronas. La vue depuis les hauteurs est magnifique, et par cette journée chaude et sans vent, la mer ressemble à un grand lac.

26 août 2019

Péloponnèse, Vatheia

Le village le plus authentique du Magne...

C'est ce que disent les guides touristiques, alors il faut aller voir à quoi ressemble Vatheia. En arrivant depuis la côté ouest du Magne, on voit bien le village depuis la plaine et le bord de mer, et le paysage, bien qu'aride, est très beau.


Je vais laisser la parole à Patrick Leigh Fermor pour décrire Vatheia, car il le fait fort bien : "Puis ce furent Tzoukhalia et la montagne de Vatheia entièrement couronnée de tours. Sur les hauteurs, brisant les rayons parallèles et obliques du soleil, un groupe d'une centaine de sombres campaniles se dressaient dans l'air matinal au-dessus d'un ruban de terrasses. Chaque tour projetait sur le sol ensoleillé une longue lame d'ombre."

Les terrasses, on les devine encore un peu dans le paysage, mais elles sont désormais abandonnées aux lois des éléments naturels, et même en comptant la moindre maison, il n'y a plus une centaine de constructions sur ce que je qualifierais de colline plutôt que de montagne. Mais les conditions de voyage de Patrick Leigh Fermor devaient être totalement différentes de nôtres, maintenant que des routes ont été construites dans le Magne du sud.

25 août 2019

Péloponnèse, Gerolimenas

Dans une échancrure de la côte...

Nous voilà repartis d'Areopoli, direction la côte sud-ouest du Magne, avec comme premier objectif la visite de Gerolimenas. Mais avant d'atteindre cette destination, nous avons fait un crochet qui nous a permis de voir ce que sont les villages du Magne du sud. 
Nous avons rapidement quitté la route principale pour rejoindre une route secondaire en hauteur, parallèle à la route principale, qui nous fait passer par de petits villages restés "dans leur jus". En fait de villages, ce sont plutôt des hameaux de quelques maisons, toutes en pierre, dont certaines sont d'antiques tours typiques du Magne, pas toujours en bon état ni habitées. Fragkoulias, Drialos, Briki, ... On est au coeur du Magne, tel qu'il devait être dans le passé. Aucune circulation, pas de bruit, la route asphaltée qui les dessert doit être récente. Les paysages sont très beaux, sauvages, et en hiver la vie doit être rude dans ces endroits reculés.


Il y a des chapelles ou églises de style byzantin partout, dans le moindre groupe de maisons. A part les oliviers, la végétation sauvage est très diversifiée, j'ai même vu des euphorbes, plantes de nos jardins, pousser à l'état sauvage le long de la route.
Notre itinéraire finit par rejoindre la route principale, et nous reprenons la direction de Gerolimenas.

14 août 2019

Péloponnèse, Areopoli

Un haut lieu historique...

Nous voici arrivés à Areopoli, étymologiquement "La ville d'Arès", tout un programme quand on connait l'identité et les oeuvres du dénommé Arès, dieu grec de la guerre offensive et de la destruction.
La ville ne s'est pas toujours appelée ainsi, et ce n'est qu'au 19ème siècle qu'elle a changé de nom, elle s'appelait auparavant Tsimova. Ce changement de nom est lié aux événements historiques qui sont partis d'Areopoli, et dont je vais vous parler un peu plus loin. 
Commençons d'abord par visiter la ville. Areopoli est considérée comme la ville la plus importante du Magne, je m'étais donc imaginée une grande ville, animée. Gros désappointement... la ville est un village d'environ 1000 habitants, dont le principal de l'activité se concentre autour d'une grande place centrale moderne, et d'une rue piétonne qui traverse la ville ancienne bordée par de belles maisons en pierres bien restaurées et aboutit sur une grande place rectangulaire.



Au coin de cette place se situe l'église des Taxiarques, l'un des monuments à visiter dans Areopoli.

12 août 2019

Péloponnèse, Découvrez le Magne en photos

Une forme sympathique de guide de voyage...

Dans les lieux qui nous sont encore inconnus, nous voyageons souvent accompagnés par un pur produit français nommé "Guide du Routard" depuis quelques dizaines d'années, et l'exploration du Magne n'a pas fait exception. Par contre... le fameux GDR s'est révélé un peu faible sur cette partie de la Grèce. Nous avons bénéficié de quelques uns de ses bons plans et de son humour, mais ceux qui ont rédigé la partie sur le Magne n'ont pas du avoir envie de le sillonner dans ses moindres recoins, car on ne trouve que les lieux principaux à visiter dans le GDR, mais pas de mention aux nombreux petits coins authentiques, quelquefois perchés dans la montagne, qu'il est bien agréable de traverser ou de visiter quand on a un peu de temps et de curiosité.

J'ai trouvé à Aréopoli, dans l'une des librairies de la place centrale, un livre en français sur le Magne, rédigé par un Grec qui y vit, et qui permet de se faire une très bonne idée de tout ce qu'il y a à y voir.


2 août 2019

Péloponnèse, Limeni

Un petit air de Saint Trop'

Limeni, le long de la côte est du Magne, entre Kardamyli et Areopoli, est un endroit sur lequel j'ai des avis contradictoires.

Quand on voit l'endroit de haut, la première impression est de se dire : ouah ! c'est joli !


Et honnêtement, c'est vrai que l'endroit mérite qu'on s'y arrête. Il n'y a qu'une route à sens unique qui permette d'accéder au bord de l'eau ; on entre dans ce hameau - je n'ose même pas l'appeler un village vu le petit nombre de maisons - par en haut et on en ressort par en bas. Sur la photo ci-dessus, on voit bien un bout de la route qui rejoint l'axe principal de circulation et qui permet de "sortir" de Limeni.

1 août 2019

Péloponnèse, route de Kardamyli à Areopoli

De vieilles églises à gogo...

Après le détour vers Aghios Nikolaos, nous voilà revenus sur la route principale qui relie Kardamyli à Areopoli. La route grimpe dans les hauteurs avec, par moment, une belle vue sur la côte tout en bas. Dommage, ce jour là le temps était un peu brumeux... ce qui arrive assez souvent dans cette région où les nuages ont tendance à s'accrocher sur les monts Taygète et à ne plus en bouger.

Le paysage est très nature et sauvage. Il y a encore de la verdure, mais moins qu'à Kardamyli. Partout une grande variété de fleurs sauvages dont une grande plante du genre chou sauvage monté en graine et surmonté d'une grande hampe florale constituée de petites fleurs jaunes. J'ai beaucoup aimé ce paysage.


Personnellement, je n'avais jamais vu cette plante, ou plutôt je n'avais pas dû lui prêter attention, car de retour en France je l'ai vue dans les Pays de Loire, mais isolée, pas en groupe comme ici. J'ai fait des photos (dans le Magne) et je me suis promis d'y regarder de plus près quand je rentrerai avec l'aide du site de jardiniers passionnés que j'ai mis dans les "Liens utiles". J'ai prévu un article sur les fleurs et plantes du Magne, je vous en parlerai donc en détail dans un futur article car elle m'a fascinée.

31 juillet 2019

Péloponnèse, Magne, Aghios Nikolaos

Un court détour sur la route d'Areopoli...

Nous voilà repartis de Kardamyli, direction sud, vers Areopoli. Nous décidons de faire un détour pour aller voir Aghios Nikolaos, le long de la côte.

Il s'agit d'un mignon petit port avec de belles maisons en pierre autour, et bien sûr des bars et des tavernes.


28 juillet 2019

Péloponnèse, Kardamyli côté mer

Une baignade bien agréable...


Après une belle promenade dans les anciens âges de Kardamyli, revenons aux temps présents. En Grèce, il fait chaud, et un bain rafraîchissant n'est pas à négliger.
Nous sommes donc partis explorer le bord de mer à Kardamyli.

On emprunte au hasard une ruelle qui part en direction de la mer et on tombe vite sur elle. La côte n'est pas très propice au farniente au bord de l'eau...


Comme nous l'avions vu de haut avant d'arriver à Kardamyli, toute la côte en bordure de laquelle a été construit ce village n'est constituée que de roche. On peut toujours aller se mettre dans l'eau mais... il ne faut pas avoir les pieds trop sensibles ou avoir des chaussures adaptées.

27 juillet 2019

Péloponnèse, Kardamyli côté terre

Premier contact avec le Magne...

La route venant de Kalamata offre une belle perspective vers Kardamyli et la côte alentour. On prend contact avec les paysages du "Magne extérieur", Έξω Μάνη tel que l'appellent les Grecs :  


De la verdure, de nombreux arbres dont des ifs qui font émerger, ici et là, leur silhouette fuselée de la végétation, nous laissant croire par instants que nous sommes en Toscane, une côte rocheuse, des montagnes tout près du bord de mer, et en bas le petit bourg de Kardamyli qui s'étire le long de la route et jusqu'au rivage.

Une fois arrivés à Kardamyli, on gare la voiture et on part explorer ce beau village à pied. Nous avions vu un panneau indiquant le "Kastro", alors on le suit.

26 juillet 2019

Péloponnèse, un écrivain du Magne

Voyager avec la littérature...

Avant de rentrer dans le détail des différents endroits remarquables du Magne dans de futurs articles, je souhaite vous parler d'un écrivain qui a beaucoup aimé la Grèce. La lecture de son livre sur le Magne s'est révélée très intéressante, et donne des clés indispensables à la compréhension des lieux que l'on visite pour tout étranger curieux du mode de vie, des coutumes et des croyances de l'endroit qu'il visite, même s'il s'agit d'un ancien monde.
Je sais bien que cette catégorie de visiteurs est en voie de disparition, mais il doit bien en subsister encore un peu, restons optimistes.

Et pour cette catégorie de touristes, il existe un livre incontournable sur le Magne, celui de l'anglais Patrick Leigh Fermor, intitulé "Mani  Voyages dans le sud du Peloponnese". Le titre en anglais, langue d'origine dans laquelle le livre est écrit, est "Mani - Travels in the Southern Peloponnese".


Je trouve personnellement le titre un peu ambigu,  car il ne permet pas à un lecteur ne parlant pas un minimum de grec de se faire une idée du sujet de ce livre d'après son titre, s'il le voit dans une librairie. Mani, Μάνη, cela signifie "Magne" en grec ; le titre original a été conservé et traduit littéralement, pour une fois, mais vous ne pouvez savoir de quoi parle exactement ce livre que si vous savez comment on nomme la Magne en grec.

5 juillet 2019

Péloponnèse, Le Magne

La péninsule de la baston...

Nouvelle série d'articles sur le Péloponnèse, puisque c'est une île depuis le percement du canal de Corinthe (voir mon précédent article sur ce sujet). Cette fois-ci, je vais vous parler du Magne, une longue péninsule située tout au sud du Péloponnèse, entre le golfe de Messénie à l'ouest et le golfe de Laconie à l'est. 
Le Péloponnèse ressemble à une main un peu particulière, puisqu'elle n'aurait que 4 doigts ; dans cette représentation, le Magne occupe le majeur.
 
Le Magne n'est pas une région de Grèce, il s'agit juste du nom de la péninsule ; il se situe à cheval sur les deux régions de Messénie (ville principale Kalamata) et de Laconie (ville principale Sparte). Les deux principales villes du Magne sont Areopoli sur la côte ouest et Gythio sur la côte est. Je vous parlerai indépendamment de chacune d'elles.

Le Magne lui-même, indépendamment des régions grecques, se subdivise en 3 parties :
- dans sa partie nord-ouest : le "Magne extérieur", Έξω Μάνη, ainsi nommée car elle constitue la frontière avec l'extérieur, Kalamata.
- dans sa partie sud : le "Magne intérieur", Μέσα Μάνη, ainsi appelée car elle est encerclée par la mer, ce qui donne une impression d'intérieur ; cette partie est aussi dénommée "Magne profond" car son isolement, du fait de sa géographie, l'a un peu coupé du reste du Péloponnèse. On parle bien de la France profonde, le Magne profond obéit aux mêmes critères de jugement.
- dans sa partie nord-est : le "magne inférieur",Κάτω Μάνη, ainsi nommée car elle est relativement plate. Les grecs n'ont pas encore la tête trop près du bonnet, ils continuent à utiliser le terme "inférieur" qui se justifie par la géographie, à l'inverse des français qui ont remplacé cette dénomination dans tous leurs départements. 

C'est une très belle région, vous aurez l'occasion de le constater si vous lisez mes articles à venir - ceci n'est qu'une présentation générale, je rentrerai dans les détails pour chaque endroit que nous avons visité. Comme le Magne est le prolongement au sud des monts Taygète, il cumule deux points forts : la mer et la montagne, cette dernière étant toute proche du bord de mer.

Le Magne est réputé pour une particularité qu'à ma connaissance on ne rencontre nulle part ailleurs - mais je n'ai pas parcouru toute la planète -, les maisons forteresses, dont voici un exemple :


Je vous expliquerai dans un article future la raison exacte qui a poussé les Grecs à construire de telles maisons, car il y en a une, vitale.

1 juillet 2019

Bretagne nord, île Callot

Comme aux Seychelles, ou presque...

Il existe en baie de Morlaix un petit coin qui se donne des airs d'îles lointaines, mais sans la température de l'eau qui va avec ni les récifs coralliens... il s'agit de l'île Callot, reliée à Carantec par une chaussée submersible, ce qui signifie qu'elle n'est pas toujours une île. A marée haute, oui, mais à marée basse on peut y aller à pied, en voiture, en vélo,... il suffit d'emprunter la chaussée découverte qui la relie à la terre ferme. 


On voit bien la géographie des lieux sur la photo prise depuis le lieu-dit "La chaise de curé", le continent sur la gauche, l'île au fond à droite et la chaussée qui les relie (on est à marée descendante). Entre parenthèses, il avait bien raison de venir s'assoir ici ce curé contemplatif qui a inspiré le nom de cet emplacement, la vue y est très belle et incite à s'y assoir sans penser à rien d'autre que regarder la mer.

18 mai 2019

La Réunion, Saint Paul, le marché forain

La matinée du vendredi...

S'il y a un endroit où il fait bon se trouver le vendredi matin à La Réunion, c'est bien au marché forain de Saint Paul. Une occasion de découvrir de nombreux produits de l'île ou de sa voisine Madagascar, dans des domaines aussi divers que l'habillement, les souvenirs, les fruits et légumes, la vanille, les épices, les fleurs, les nappes brodées, ... j'en oublie certainement... C'est un marché haut en couleurs, qui s'étire en bordure de la grande plage de sable noir de Saint Paul.


Mon ambition dans cet article n'est pas de couvrir tout ce qu'il y a sur ce marché de manière exhaustive, mais plutôt d'aller à la découverte de produits typiques de l'île.

12 avril 2019

La Réunion, Entre-Deux

Cases créoles et beaux jardins...

Nous partons pour la visite d'un beau village réunionnais dans le sud ouest de l'île, réputé pour ses maisons à l'architecture typique, des cases créoles : Entre-Deux.

Ceux qui ont donné son nom au village n'ont pas eu à chercher beaucoup ; pourquoi Entre-Deux ? Eh bien tout simplement parce qu'il est situé sur un plateau entre deux rivières, le Bras de Cilaos et le Bras de la Plaine.
On voit dans la photo ci-dessous l'une des vallées profondes creusée par l'une des rivières ainsi qu'une bonne partie du village. Une géographie spectaculaire, la vallée est si profonde qu'on ne voit pas, depuis la route, la rivière qui l'a creusée depuis des millénaires. 

 
L'Entre-Deux est accessible facilement, il se situe dans les hauts à 10 km au dessus de Saint Louis.
Nous avons garé notre voiture derrière l'office de tourisme, une très belle case dans les tons verts, bien entretenue, avec un petit jardin coquet sur le devant. 

9 mars 2019

Serifos, Avant / Après

Du changement, mais pas toujours en bien...

J'étais déjà allée à Serifos en 2007, et j'y suis retournée en 2018, 11 ans après. J'avais des souvenirs bien sûr, certains précis, d'autres moins, selon les lieux. Alors j'ai voulu recouper ce dont je me souvenais avec la réalité ; oui mais voilà... la réalité avait changé, elle aussi pendant ce temps. J'ai donc tenté de reprendre quelques lieux en photo, de ceux que j'avais déjà immortalisés par le passé, et je vous livre ici le résultat. Surprenant comme tout change assez rapidement, même dans ces petites îles moins touristiques.

Le premier choc est venu dès le débarquement du ferry. C'était comme si je n'étais jamais venue avant, je ne reconnaissais rien. J'avais quand même des souvenirs du débarquement en 2007 et de notre recherche d'hébergement - à cette époque il n'y avait pas besoin de réserver de chambre à l'avance, on trouvait sans problème une fois arrivés sur place. Mais en 2018, en posant les pieds sur le quai et en marchant vers notre chambre réservée, je n'arrivais pas à recoller les morceaux, tout avait bien changé au port de Livadi.
En 2007, il n'y avait pas autant de restaurants, mais les quelques restaurants de bord de mer étaient bien plus sympathiques :


On mangeait quasiment les pieds dans l'eau, les grecs avaient même mis des fleurs pour égayer le cadre, j'avais gardé le souvenir d'un petit coin où il faisait bon s'installer.

4 mars 2019

Serifos, de Sykamia à Pyrgos via Panaghia

Le retour, ça grimpe...

Suite de la randonnée décrite dans le message précédent, ou plutôt retour vers notre voiture que nous avions garée à Pyrgos. On a beau se plaire à la plage de Sykamia, il fait bien rentrer ; et comme on n'a fait quasiment que descendre à l'aller, il va bien falloir remonter le dénivelé.

Pour le retour, on ne va pas prendre le même chemin qu'à l'aller, c'est plus agréable de ne pas refaire le même itinéraire à l'envers, il y a toujours à voir le long des sentiers grecs. En plus, nous voulions passer à Panaghia, un petit hameau pas loin de Pyrgos où les guides nous précisent que se trouve la plus vieille église de l'île, datant du 11ème siècle. Ce n'est pas jeune...

Le retour s'effectue donc sur le sentier n°5. Je préfère le dire tout de suite, pour cette partie d'itinéraire, il vaut mieux avoir la carte en main, parce que le balisage n'est pas terrible...
Pourtant, ça commençait bien, on avait trouvé sans problème le départ entre les quelques maisons de Sykamia et on montait tout doucement le long d'un beau sentier bien tracé et bien balisé.


Après être passés le long de la dernière maison - l'endroit est rural - le sentier continue à monter doucement dans un cadre agréable, un de ces endroits où on peut encore entendre le silence (ils deviennent de plus en plus rares...).

23 février 2019

Serifos, de Pyrgos à Sykamia

Tout en descente, ou presque...


Dernière randonnée du séjour à Serifos, un aller / retour entre Pyrgos et Sykamia que je vais vous décrire en deux parties. Première partie : l'aller de Pyrgos à Sykamia.

Evidemment, comme aucun bus ne circule dans cette partie de l'île, nous avons gardé une journée de plus la voiture que nous avions louée pour faire le tour de l'île. Nous sommes allés à Pyrgos, et nous avons laissé la voiture en contrebas de la petite église, il y a un endroit adapté pour garer les véhicules. Nous étions les seuls...

Le départ de la randonnée est bien indiqué :


Il s'agit du sentier n°6, qui passe par le village de Galani qu'on aperçoit au loin. Comme on est en hauteur et qu'on va à Sykamia, au bord de la mer, cette partie de l'itinéraire ne va pas être très fatigante, ce n'est quasiment que de la descente.

19 février 2019

Serifos, Tour de l'île (4/4), Koutalas et Kalo Ambeli

La boucle est bouclée...


Dernière partie du tour de l'île, dans le sud de Serifos.
Nous reprenons la route depuis Megalo Livadi, direction Koutalas, et tout du long les restes d'exploitation minière sont partout... dans un état avancé de rouille, au beau milieu de nulle part : des trous comme dans de l'emmenthal, d'anciens wagonnets ou du moins ce qu'il en reste, on dirait que le temps s'est juste arrêté et a figé les choses dans la position où les mineurs les avaient laissées.


Depuis les hauteurs, la vue d'ensemble sur la baie de Koutalas est un moment fort de la promenade.

18 février 2019

Serifos, la grève de 1916

Des pierres contre des fusils

Encore un article sur les mines de Serifos, et ensuite je reviendrai à des sujets plus légers et plus propices à l'insouciance qui doit prévaloir quand on visite cette belle île grecque de Serifos.
Quelquefois, cela vaut la peine de creuser un peu certains points et comprendre ce qu'était la vie des gens autrefois dans les endroits que nous visitons. J'ai déjà évoqué ce qui a fait le déclic pour moi entre Chora et Megalo Livadi, et je vais vous partager le résultat de quelques heures (laborieuses) de traduction de l'article d'un blog grec sur le sujet que j'ai mis en lien dans l'article précédent. Traduction très laborieuse car le style journalistique, plein de vocabulaire précis et adapté, m'a obligé à passer mon temps dans le dictionnaire.
Mais voilà c'est fini ! Et je ne le regrette pas.

La stèle présente à Mégalo Livadi près des ruines de l'ancienne compagnie minière est le point de départ de mon histoire du jour.


Il y a quelques fleurs fanées au pied, témoignant d'une cérémonie qui se tient encore tous les ans au mois d'août à la mémoire des quatre noms gravés dans la pierre : Themistoclis Kouzounis, Michalis Zoïlis, Michalis Mitrofanis et Yannis Protopapas, et j'imagine aussi à la mémoire de tous les ouvriers qui sont morts dans les mines de Megalo Livadi pour le plus grand bénéfice de la famille Groman et de la compagnie minière.
La stèle porte une date, celle du 21 août 1916. Il s'agit de la conclusion tragique d'un "bref été d'anarchie" comme l'indique le titre de l'article du blog Kalodia.

11 février 2019

Serifos, la vie des mines

Sur une carte de bar...

Avant de terminer le tour de l'île, restons un peu dans le coin de Mega Livadi où il y a encore pas mal de choses à dire. J'en ai déjà un peu parlé, mais le sujet mérite d'être plus développé.

Serifos a un passé lié à l'extraction minière depuis l'antiquité : tout d'abord les romains, puis les vénitiens au 14ème siècle. Il y a eu une pause pendant l'occupation ottomane, mais l'exploitation des richesses en minerai de fer a repris de plus belle dans la seconde moitié du 19ème siècle. A cette époque, le capitalisme n'en était plus à ses premiers balbutiements et l'exploitation de l'homme par l'homme était bien rodée depuis belle lurette.
Nous avons déjà eu un premier aperçu des restes de ce passé à Mega Livadi dans l'article précédent, mais Mega Livadi a une histoire digne d'être comptée.
D'ailleurs à propos de ce village, il est répertorié en tant que Mega Livadi sur les cartes de l'île, mais la littérature sur le passé minier évoque Megalo Livadi. Va pour l'un ou l'autre !

Alors... pour moi tout a commencé avec la carte d'un bar à Chora. Nous venions de monter à pied depuis le port, de tournicoter dans les ruelles, et l'envie nous a pris de nous poser quelques minutes dans un bar de la place de la mairie devant des jus d'orange frais, un vrai régal. En feuilletant la carte du bar, je suis tombée, dans les dernières pages, sur des textes en grec occupant toute une page, chose peu courante dans un menu où on raconte peu de choses. L'un des textes présentait l'île de Serifos et l'autre quelque chose qui s'était passé en août 1916 à Mega Livadi et avait un rapport avec les mines et les mineurs. Je parcours le texte en grec, ne comprends pas tout, évidemment, mon vocabulaire n'est pas immense, et je ne monte pas en rando avec le dictionnaire grec-français dans le sac à dos. Qu'à cela ne tienne, je fais une photo, et on verra les détails plus tard.


7 février 2019

Sérifos, Tour de l'île (3/4), Mega Livadi

Au coeur des restes de l'exploitation minière...

Continuons notre tour de l'île de Serifos. Nous avons repris la route depuis Sykamia, dépassé le village de Panaghia - dont je parlerai plus en détail dans un article à venir sur la belle randonnée Sykamia - Panaghia - et traversé l'île du nord au sud, une occasion de voir les choses de haut, en particulier un très beau panorama sur la baie de Livadi et le haut de la colline de Chora (sur la droite) :


Cette route est très belle, et tranquille, on ne croise que quelques rares véhicules et ce n'est pas un problème de s'arrêter quelques minutes n'importe où pour prendre des photos.

On prend ensuite l'embranchement vers Mega Livadi et on arrive au village par le haut avec une belle vue d'ensemble sur la baie avec ses quelques maisons tassées au bord de l'eau.

4 février 2019

Serifos, Tour de l'ile (2/4) : Sykamia

Un bout du monde...

Un article plus court que les autres sur le village de Sykamia, situé dans le nord de l'île. Nous étions tout près de l'heure du repas, alors nous sommes descendus voir, en voiture, à quoi ressemblait l'endroit et si on pouvait y manger.

On quitte donc la route principale, qui ressemble à une départementale entre deux hameaux de la campagne chez nous, pour emprunter une route encore plus étroite, mais asphaltée. C'est déjà bien !
Le début de la route permet d'avoir une belle vue sur le village de Galani, sur la colline en face.


Puis la route descend par de nombreux lacets, offrant une vue d'ensemble sur Sykamia.

1 février 2019

Serifos, Tour de l'île (1/4) : Est

Des plages et un monastère...

Il a bien fallu passer à la location de voitures... Nous avons dans l'idée de découvrir l'île de Serifos, et la voiture ou un autre moyen motorisé permettant de couvrir assez rapidement des kilomètres de routes montagneuses est indispensable.

J'ai prévu de rédiger plusieurs articles sur le tour de l'île, afin de ne pas écrire un seul message trop long sur ce sujet, mais nous avons pu faire ce tour en une seule journée. Les distances ne sont pas astronomiques, et le réseau routier n'est pas pléthorique. Il y a en gros deux boucles routières, une dans l'est et le nord de l'île, l'autre dans le sud et le sud-ouest, la côte ouest de Serifos ne bénéficiant pas ou peu, de moyens d'accès. Nous n'avons pas exploré en détail les moindres recoins, il y a des impasses dans ce que je vais décrire, une occasion de retourner une autre fois à Serifos ou de garder une part d'inconnu...

Partons donc pour l'exploration de l'est et d'une partie du nord de l'île, avec la visite de quelques plages idylliques et d'un monastère forteresse.

Nous partons du port, Livadi, avec la route qui longe la grande plage d'Avlomonas, direction la route qui remonte vers le nord de l'île le long de la côte est.
On rencontre en premier la très belle plage d'Aghios Sostis :