9 décembre 2016

Une plante indocile nommée Câpre

Eloge de la liberté

J'ai quelques plantes fétiches, avec un gros coup de coeur pour la famille des succulentes, aéoniums en particulier mais pas que... Il en est une que j'aimais avant les aéoniums et que je continue à adorer : le câprier.
Sans savoir sur quoi ils poussaient, à part dans de petits bocaux en verre où ils baignaient dans la saumure, j'ai, depuis la plus tendre enfance, aimé les câpres que l'on met dans la cuisine, dans les salades de tomates, les plats méditerranéens, avec leur goût inimitable. Ils sont comme le disent certains maintenant "trop bons".

Et puis les séjours dans les îles grecques sont arrivés et j'ai découvert une plante qui avait une fleur magnifique, fine, élégante, de grandes étamines blanches surmontées d'un violet éclatant, une merveille de mon point de vue, et qu'on trouvait un peu partout, dans les endroits en friche, dans les vieux murs ou même les plus récents, pour peu qu'il y ait une anfractuosité où elle puisse se caler.


7 novembre 2016

Les aires de battage

Quand l'agriculture se fait "à l'ancienne"...

Il y a quelques sujets qui me fascinent plus que d'autres dans les îles grecques, et les anciennes aires de battage sont l'un d'eux. Les "alonia", aloni au singulier, émaillent le paysage des îles de manière agréable, quel que soit leur état. Elles témoignent d'une agriculture très peu mécanisée, sans émission de CO2 - bien qu'à l'époque où elles ont été construites, personne ne devait se soucier de ce point et encore moins des COP successives...
Ces "alonia" ne fascinent, va-t-en savoir pourquoi, toujours est-il que je les photographie de temps en temps, bien qu'elles aient toutes le même aspect. Quelle ne fut pas mon étonnement en voyant dans la dernière revue "You are here" de Sifnos, celle de 2016, qu'un article entier leur était consacré. Ainsi, je me sens moins seule avec ma fixette "aloni"...

J'ai déjà parlé en détail de cette publication dans mon dernier Billet d'humeur sur Sifnos, je vous laisse donc vous y référer, pour les plus curieux.
Évidement, j'ai lu l'article sur les alonia en priorité ! Bon, c'était quelquefois assez drôle, la traduction du grec en français n'a pas du être faite par une personne dont la langue maternelle est le français, et si c'est bien ce que je pense, c'est-à-dire que c'est un(e) grec(que) qui a rédigé la partie en français, je lui dit "Chapeau", il y a du vocabulaire spécifique compliqué. Par contre... si c'est un(e) français(e) qui a rédigé l'article... je confirme la baisse de niveau constatée à notre époque sur la maîtrise du français (entre autre)... 
Toujours est-il qu'il y a quelques tournures un peu bizarres dans ce texte en français, dont on comprend mieux le sens en lisant le texte en grec si on connait un peu ce langage, mais que globalement on apprend beaucoup de choses sur la manière dont les anciens grecs passaient de l'épi de céréales (blé, orge, avoine,...) sur sa tige aux grains en sac à porter au moulin (à vent, évidement).
Je vous invite à lire cet article, disponible sur internet avec le lien que j'ai donné, et à regarder les très belles photos qui l'accompagnent.

Alors, à quoi cela ressemble, une aloni ? Quand elle est bien entretenue, en usage, à ça :


4 novembre 2016

Sifnos, Festival culinaire des Cyclades

Un week-end gastronomique...

Tous les ans, le 2ème week-end de septembre - en fait du vendredi au dimanche - a lieu sur l'île de  Sifnos le festival culinaire des Cyclades.
Cela se passe sur la grande place des bus d'Artemonas, reconvertie en salon et salle de spectacle en plein air.

Évidemment nous sommes en Grèce, donc ce n'est pas la peine de chercher une quelconque activité de ce côté avant le début de soirée. N'oublions pas que les grecs et nous n'avons pas la même notion de ce que recouvrent les termes d'après-midi et soirée... 18 heures, pour les grecs, c'est l'après-midi, donc le tout début de soirée se situe vers 20 heures - 21 heures.
Nous sommes passés sur la place d'Artemonas en fin d'après-midi (version française), de retour de Kastro par la Panaghia Poulati à pied - une des randonnées mythiques de l'île de Sifnos dont j'ai déjà parlé ici - tout était encore bien calme. Des musiciens et des techniciens effectuaient les derniers réglages, ce qui nous a donné l'occasion de nous reposer quelques minutes sur une chaise en écoutant de la musique grecque, pas désagréable du tout.


29 octobre 2016

Billet d'humeur, Sifnos

Cela faisait longtemps que je n'avais pas publié de billet d'humeur, et le précédent n'était pas rose (et n'a toujours aucune raison de l'être cette année encore).
Alors, en ces temps automnaux sous un ciel bas et gris, l'humeur va être... très bonne !
C'est l'île de Sifnos qui est à l'origine de ce rayon de soleil mental. Et il y a plusieurs raisons de se réjouir.

Cela fait trois ans que l'office de tourisme distribue gratuitement une revue luxueuse au titre un peu niaiseux de "You are here". Cette revue contient bien sûr plein de pub pour les commerces en tout genre de l'île, mais aussi quelques articles intéressants qui présentent divers aspects culturels de l'île de Sifnos, un peu ou beaucoup en marge du tourisme de masse. L'année dernière par exemple, un des articles présentait le travail de Katerina Lebessi, une vieille dame dont les décors naïfs ornent les poteries qui sortent de l'atelier familial, en haut d'Artemonas. Nous avions eu l'occasion de rendre une petite visite à cette poterie loin des circuits classiques (sous entendus routiers...) au retour de la randonnée d'Aghios Sostis, et Katerina, présente à ce moment là, nous avait présenté gentiment sa poterie et son travail, mais mon niveau (très moyen) de grec m'avait un peu frustrée de ne pouvoir échanger plus avec elle faute de vocabulaire. Cela nous avait donc fait plaisir de voir qu'elle figurait en bonne place dans la revue annuelle.
Et cette année, la revue n°3 de "You are here" était particulièrement intéressante, j'aurais l'occasion d'en reparler dans d'autres articles.

25 octobre 2016

L'été grec, Jacques Lacarrière

Un beau voyage dans le temps et dans sa tête

Il est des livres qui deviennent des classiques du voyage, tel "L'usage du Monde" de Nicolas Bouvier, et le livre de Jacques Lacarrière "L'été grec" fait partie de ceux-ci.
Déçue par un livre que je venais de lire au sujet du Mont Athos, j'ai empoigné celui de Jacques Lacarrière, je l'ai lu d'un trait, et je ne pouvais pas rester sans en parler. Il est LE livre qu'il faut avoir lu pour comprendre la Grèce, les Grecs, ce qui fait la beauté et la particularité de ce pays, de sa culture et de sa ou plutôt ses langues, sans en cacher les aspects moins idylliques que le tourisme de masse actuel ne voit pas, ou peu.

Je me suis "offert le luxe" de lire ce livre dans une vieille édition, datant de 1975, époque de sa parution. 
Photos en noir et blanc illustrant certains récits, couverture représentant un aspect en voie de disparition de ce qu'était la Grèce (dont les îles), quelques dessins émaillant le texte par-ci par là... Que du bonheur dans les mains.


Je suis repartie par la pensée dans les deux décennies d'après la seconde guerre mondiale, époque pendant laquelle Jacques Lacarrière a effectué tous ses voyages en Grèce - le coup d'état des colonels, en 1967, mettra un terme à ses escapades annuelles en Grèce -, et dont il a fait le récit a posteriori dans le milieu des années 70.

26 août 2016

Bretagne nord, Ile Renote

Et vive l'imagination...

Encore une île bretonne... Enfin, une île... Sur les cartes, elle est indiquée en tant qu'île Renote, mais c'est un peu de la triche, car elle est reliée à la terre ferme par un fin cordon de sable et de galets qui en font plutôt une presqu'île. Elle mérite quand même sa place dans ce blog, ce serait dommage de la laisser de côté car elle est plus que jolie !


Dès le départ, avant même d'avoir posé un pied sur l'île, on est accueilli par un paysage d'anthologie : rochers roses, plages de sable blond, maisons "de pauvres" en bord de mer, ... Ca commence fort :



25 août 2016

Bretagne nord, île Milliau

Un haut lieu de pèlerinage pour les géologues...

Retour en France pour ce message, plus précisément en Bretagne nord dans les Côtes d'Armor, une occasion pour moi de parler de ce bel endroit rempli d'une multitude d'îlots et de quelques jolies îles.
Certaines sont grandes et bien connues (Bréhat, Batz, ...), d'autres moins, sans pour cela être dénuées d'intérêt. 

En voici une très originale, sur la côte de granit rose : l'île Milliau. Un rocher d'un kilomètre de long en face du port de Trebeurden, actuellement propriété du conservatoire du littoral (ouf ! au moins une que l'argent n'achètera plus pour que juste quelques personnes puissent en profiter), avec quelques maisons ramassées converties en gîte d'étape, sans route.
Premier point original : cette île n'est accessible depuis la terre ferme qu'à certains moments de la journée, au rythme des marées et de leur amplitude, par un passage à gué qui doit se découvrir suffisamment pour qu'on puisse passer de la terre à l'île à pied sec. Et encore... il y a des périodes où la mer ne descend pas assez pour qu'on puisse rejoindre l'île.

11 juillet 2016

La Réunion, Le souffleur

Version réunionnaise du geyser...

Voici l'une des curiosités naturelles de l'île, le souffleur. Ce phénomène naturel est présent à plusieurs endroits sur la côte sud-ouest de l'île, mais il y en a un beau au sud de Saint Leu. Le lieu n'est pas particulièrement signalé par des panneaux, mais il y a un petit parking le long de la route et on peut se douter qu'il n'est pas là pour rien.
Alors on sort de sa voiture, on fait quelques pas et on peut voir le phénomène à chaque grosse vague qui se présente. Il y a comme un geyser d'eau de mer qui a l'air de sortir d'un trou dans la côte.


10 juillet 2016

La Réunion, Boucan-Canot

Le royaume des vagues... et du surf

Boucan-Canot, sur la côte ouest de l'île de La Réunion, c'est surtout une station balnéaire et touristique, située au sud de Saint Paul. Nous n'avons pas trouvé d'authentique vie de village ici, mais l'endroit n'est cependant pas désagréable pour y passer quelques heures. On en a vite fait le tour, mais nous avons bien apprécié de nous poser au bord de l'eau et de regarder le temps passer.
D'autant plus que lorsque les vagues sont suffisamment grosses et que les surfers sont au rendez-vous, le spectacle vaut le coup.


L'endroit n'a pas toujours été le paradis des surfers et s'est parfois même transformé en véritable enfer, avec les attaques de requins-bouledogues qui ont endeuillé l'île ces dernières années.

8 juillet 2016

La Réunion, Saint Paul, le cimetière marin

En route pour la chair de poule...

La ville de Saint Paul est une petite bourgade de bord de mer sur la côte ouest de l'île de La Réunion. Elle a une longue plage de sable noir que vient lécher l'océan Indien, mais cette plage est déserte. Déserte, alors que le temps est beau et que la température de l'eau doit atteindre 25° ? Eh oui, malheureusement. L'île a subi toutes ces dernières années des attaques meurtrières de requins, et on comprend aisément pourquoi personne ne veut mettre les pieds dans l'eau. Je reparlerai plus en détail de ce sujet dans le message que je prépare sur Boucan-Canot.


Saint Paul possède deux centres d'intérêts supplémentaires, son marché forain (tous les vendredis matin), et son cimetière marin. Alors après le marché, chose pas courante, direction le cimetière, à la sortie sud de la ville, le long de la route du bord de mer. Certain(e)s vont me trouver macabre, avec des goûts bizarres, mais attendez ! Des cimetières comme ça, on n'en voit pas en métropole, dépaysement garanti. D'accord, il y a des tombes, comme dans tout cimetière, mais si nos cimetières tristes avaient cette allure là, il est sûr qu'on y irait plus souvent.

On entre ?

15 juin 2016

La Réunion, Jardin botanique de Mascarin

Des végétaux, mais pas que...

Sur la côte ouest, un peu dans les hauts au niveau de Saint Leu, se situe le très beau Conservatoire Botanique National de Mascarin.
L'accès n'est pas compliqué ; à partir de Saint Leu, on prend la route en direction de "Les Colimaçons", et on monte... Le village porte bien son nom, la route qui y mène est un vrai colimaçon. Ca tourne, ça vire, une très belle route qui offre par moment de très jolis points de vue sur la côte de Saint Leu.


Nous y sommes allés un dimanche, et comme il y a une école de parapente à Saint Leu, le ciel était plein de voiles de toutes les couleurs qui tournoyaient au-dessus de nous.
Un panneau indique l'entrée le long de la route, le jardin se situe tout à côté de l'église des Colimaçons, avec un grand parking pour laisser la voiture en contrebas.

18 mai 2016

La Réunion, le lagon

Les pieds dans l'aquarium...


S'il y a un endroit que j'aime beaucoup à La Réunion, c'est bien le lagon. C'est moi qui l'appelle "LE" lagon, les guides touristiques vous diront qu'il y en a d'autres plus petits, mais celui dont je vais vous parler s'étend de Saint Gilles les Bains au Trou d'eau, sur la côte ouest de l'île. Certains le nomment le lagon de L'Hermitage, car la très belle plage de L'Hermitage fait partie des quelques spots de baignade qui le bordent.
A une époque où l'action sur l'environnement de certains humains destructeurs de paysages et avides d'argent, de l'espèce des requins, a attiré d'autres requins (les vrais...), principalement des bouledogues, près des côtes vers Boucan Canot et Saint Gilles, avec des conséquences très tristes sur quelques passionnés de surf, pouvoir se baigner sans arrières pensées est un plaisir dont il ne faut pas se priver. 
Voici un aperçu d'une des plages, celle de la Saline Les Bains, le matin avant l'arrivée des amateurs(trices) de baignade, farniente et activités nautiques. 


6 avril 2016

Sri Lanka, La route du Thé

Le fameux thé de Ceylan...

Avant d'aller au Sri Lanka, je n'imaginais pas, devant ma tasse de thé du matin, tout ce qu'il faut faire comme opérations avant que le thé, quelle que soit sa couleur, ne finisse dans une théière. J'avais bien vu qu'il y avait des petites feuilles dans la théière au moment du nettoyage, mais le végétal sur lequel ces feuilles avaient poussé m'était inconnu.
La route du thé - c'est moi qui l'appelle comme ça, je ne pense pas que ce soit son nom officiel - permet de découvrir sur quoi pousse le thé, dans quelles conditions, qui le récolte et le traite, pour qu'il finisse enfin dans un emballage avant qu'il ne parcoure un long chemin pour arriver dans nos tasses.

Nous avons découvert tout cela dans les montagnes du centre de l'île, entre Gampola et Nurawa Eliya. Et ce fut un choc visuel. Nous n'avions encore jamais vu de paysages de ce type, des plantations de thé à flanc de colline à perte de vue, un paysage vert émeraude fascinant, des maisons colorées disséminées par endroits, c'est très beau et très reposant à la vue.
Mais ne nous leurrons pas... il y a un revers à cette jolie médaille-cliché, et je vous en parlerai plus en détail un peu plus loin. Pour l'instant, restons dans l'admiration des paysages...


2 avril 2016

Sri Lanka, Kandy Le marché

Immersion dans la vie locale...

Après avoir visité le très beau jardin botanique de Kandy, nous avons fini la journée par un tour au marché local, histoire de voir une partie de la vie des Sri Lankais. Les marchés, dans tous les pays, sont un concentré de vie locale, un lieu en général animé et plaisant, et qui permet de voir une partie du mode de vie des habitants.
A Kandy, le marché est bien organisé, sur deux niveaux :


31 mars 2016

Sri Lanka, site archéologique de Polonnaruwa

Dans les ruines et la jungle...

Polonnaruwa est un site archéologique situé au milieu de la jungle. Le site est en ruine, mais avec un peu d'imagination on arrive (un peu) à se représenter ce qu'a du être cette ville très étendue au XIème et XIIème siècle, qui a connu son apogée sous le règne de Paraktama Bahu Ier. Les noms Sri Lankais ne sont pas faciles pour nous..., mais ce monarque serait, parait-il, l'équivalent de notre Roi-Soleil Louis XIV, un grand bâtisseur. Les français doivent quand même en rabattre, car Polonnaruwa est beaucoup plus grand que Versailles, et quand je dis beaucoup plus grand, ce n'est pas de l'exagération. Mieux vaut disposer d'un vélo pour visiter Polonnaruwa, sinon on n'arrive pas à voir l'ensemble du site qui est trop étendu pour être parcouru à pied. A ce que je sache, ils ne louent pas encore de vélos à Versailles...
Par contre, pour ce qui est de l'état de conservation, Versailles tient le haut du pavé ! Il ne reste plus grand chose à Polonnaruwa, et encore... heureusement que des bras courageux ont oeuvré pour sortir ce site de l'état d'abandon dans lequel il était initialement, la nature ayant repris ses droits. Depuis le 12ème siècle, ça laisse un peu de temps pour que la végétation en profite.

En tout cas, c'était bien amusant de faire un peu de vélo, bien que mon vélo hors d'âge - la rouille bloquait toute tentative de réglage de la selle à ma taille - m'ait obligé à pédaler les jambes totalement fléchies, les genoux sous le menton comme on dit. Bon, ce n'était pas le Tour de France non plus.

Le site est, là aussi, envahi par les singes et il vaut mieux garder ses distances avec ces animaux chapardeurs et parfois assez mal aimables.


26 mars 2016

Sifnos, Kastro - Efta Martyres

Kastro, sur l'île de Sifnos, est l'un des plus beaux villages cycladiques que je connaisse. Chaque fois que nous retournons à Sifnos, nous allons faire un tour à Kastro car, en plus, les randonnées qui y mènent depuis Apollonia passent par de très beaux endroits, en particulier celle par la vallée d'Erkies.
Construit au bord d'une falaise en bord de mer d'un côté, regardant vers la vallée d'Erkies de l'autre, c'est un village tout blanc dans lequel les maisons se pressent les unes contre les autres pour se protéger des envahisseurs ou des barbares.
Et comme tout bon "Kastro", il était protégé par une épaisse muraille dont il subsiste quelques restes à l'époque actuelle.

Quand on fait le tour de Kastro par la muraille, on remarque forcément cette petite église arrimée sur son rocher, une avancée dans la mer Egée qui porte le nom d'Efta Martyres, les 7 Martyrs, et on cherche d'où peut bien partir le chemin qui y mène.


10 février 2016

Sifnos, de Apollonia à Kamares par Aghios Eleftherios

Par le chemin des écoliers qui ont de bons mollets... et des sauges...

Notre promenade du jour va nous permettre de descendre d'Apollonia au port de Kamares, mais il s'agit plus de joindre l'agréable - et même le très agréable comme vous pourrez en juger - à l'utile, que de faire au plus court.
Il existe un itinéraire plus rapide pour redescendre au port depuis Apollonia, mais il n'est pas très attirant : il emprunte la vallée qui se situe en contrebas de la route, et est donc bruyant. On entend perpétuellement les bruits de circulation. Marcher à pied avec des bruits de moteurs aux oreilles, on connait mieux.

Eh bien justement, le mieux, c'est le chemin que je vais vous décrire. Il passe loin des bruits de la route principale et offre certains points de vue époustouflants. Il permet également de visiter Aghios Eleftherios, un des lieux en dehors du temps comme on les aime.
L'itinéraire ne démarre pas du centre d'Apollonia, mais un peu plus bas, avant l'entrée de la ville, là où se trouve le panneau :