20 août 2017

Péloponnèse, Hydra, Plakes

Côté sud-ouest...

Nous voici revenus au port d'Hydra après la petite escapade aller-retour vers Mandraki. Nous partons donc explorer la côte ouest de l'île, direction sud-ouest, ou pour être plus simple à gauche du port en regardant la mer. C'est par là que se dirige le gros du flot de visiteurs, dont une bonne proportion de grecs, c'est donc qu'il doit y avoir quelque chose à voir (quoique... ce n'est pas une règle absolue). Nous sommes un dimanche, de pentecôte de surcroît, cela ne nous étonne pas que des grecs profitent du week-end.

Mais, bonne surprise, le flot humain se tarit très vite, au niveau du bar qui surplombe la mer à l'entrée du port et d'un restaurant. Ce n'est pas pour nous déplaire... 


19 août 2017

Péloponnèse, Hydra, Mandraki

Coté nord-est...

Continuons la visite de l'île d'Hydra... Après avoir fait un grand tour en ville et au port, nous décidons de partir du côté droit (en regardant la mer) du port et d'aller explorer la côte nord-est de l'île.
Nous faisons le tour du port par les quais, avec un petit arrêt à la balise d'entrée côté nord-est - j'éprouve une fascination pour les phares et balises, quelle que soit leur taille, et je ne manque pas d'en garder un souvenir photographique chaque fois que je le peux - puis nous empruntons un large chemin bétonné, en plein soleil en fin de matinée.


Pourquoi avoir choisi de partir d'abord de ce côté là ? C'est très simple. Quand on regarde le flot des visiteurs, on les voit quasiment tous se diriger du côté sud-ouest du port. On peut supposer que des points d'intérêt majeurs se situent par là. Mais comme nous aimons par dessus tout notre tranquillité... il sera bien temps plus tard d'aller se prendre le bain de foule prévisible... En attendant profitons d'un sursis de calme, c'est toujours appréciable.

9 août 2017

Péloponnèse, Hydra

Visite du port et de la ville...


Après les considérations uniquement pratiques évoquées dans le précédent message, rentrons maintenant dans le vif du sujet, puisque le principal c'est de visiter l'île Hydra, ou du moins une partie car nous ne disposions que d'une seule journée ; et cela n'a pas été suffisant, il en aurait fallu deux. Mais vu le prix des hébergements, le mot hébergement incluant aussi l'alimentaire, il n'était pas question pour nous d'encourager ces pratiques, nous avions donc décidé de faire l'aller/retour à Hydra dans la journée.
Il aurait fallu explorer plus en détail la ville elle-même, plus en tout cas que ce que nous avons fait, et monter dans les hauteurs pour avoir un autre point de vue sur l'île que celui, unique, au niveau de la mer, que nous avons eu. Ce sera (peut-être) pour une autre fois, mais il y a tant à voir dans le Péloponnèse qu'on pourrait y rester longtemps sans en avoir fait le tour...
Alors, allons voir à quoi ressemble cette île, que le Guide du Routard qualifie (je cite) de "un des plus beau port de toutes les îles grecques". Cela place la barre haut !

Nous voilà donc partis d'Ermioni avec le petit "Christos" à 9h15. Il y avait aussi un hydroglisseur "Flying cat" - je ne sais pas qui a eu l'idée de ce nom que je trouve personnellement un peu ridicule - à 10h10 le même jour, mais notre vaillant petit bateau est quand même arrivé plus tôt que lui à Hydra. En terme d'empreinte carbone, puisque la notion est très à la mode en ce moment, je ne saurais dire qui est le plus gourmand, mais je penche un peu pour l'hydroglisseur... De toute façon, soyons honnêtes, ce n'est pas ce critère qui a emporté la décision, mais l'horaire auquel nous étions prêts.


Bon, je l'admets, cette photo n'est pas un chef d'oeuvre, mais cela donne une idée (et constitue un souvenir) du type de transport utilisé...

5 août 2017

Péloponnèse, Hydra

D'abord le côté pratique...

Des trois îles Saroniques qui bordent la côte nord-est du Péloponnèse, c'est Hydra qui a, de mon point de vue, le plus de charme. Non que Poros et Spetses en soient dépourvues, mais le petit quelque chose qui ajoute une touche supplémentaire à Hydra, c'est l'absence totale de voitures, mobylettes, et autres engins à moteur qui, quand ils sont absents, nous permettent de savourer la vie sans bruits.
Mais ce petit coin de paradis est très prisé par les touristes, qu'ils soient grecs ou issus d'autres contrées. Il vaut mieux ne pas espérer y trouver la solitude...

L'île d'Hydra est accessible de plusieurs endroits :
Tout d'abord d'Athènes. Ce n'est pas mon propos de parler de cet accès, qui est le plus long.
Ensuite depuis le Péloponnèse, deux solutions s'offrent au visiteur qui souhaite s'y rendre ;
- soit depuis Métochi, qui est selon les guides l'endroit le plus "proche" pour atteindre l'île,
- soit depuis Ermioni.
Ces deux endroits, que je n'ose pas appeler ville en ce qui concerne Métochi, sont radicalement à l'opposé l'un de l'autre en ce qui concerne l'accueil au voyageur.

Métochi, ce ne sont que quelques maisons au bout d'une route en impasse qui vient buter sur le bord de mer. Un immense parking clôturé, quelques baraques qui vendent des billets et... That's all folks ! On a beau chercher partout, pas moyen de dénicher le moindre charme à ce lieu impersonnel, qui ne sert que d'embarcadère et où aucune vie ne trouve sa place.
Les tarifs de traversée pour Hydra depuis Métochi, en juin 2017, étaient de 10€ par personne, à quoi il faut ajouter 5€ de parking par jour pour mettre sa voiture sous bonne garde. Il y a aussi la possibilité de ne pas payer le parking et de laisser sa voiture le long de la route, à chacun de choisir son éventuelle prise de risque.
Métochi est au bout de nulle part, pas de village proche, et on ne peut pas dire que la campagne environnante rattrape le coup...
Avec tout ça, si vous n'avez pas compris que nous n'avons pas aimé l'endroit et que nous sommes allés ailleurs...

Entre Métochi et Ermioni se sont construits quelques "resorts", devant lesquels on pourrait passer sans le savoir, des lieux si standardisés qu'ils en ont perdu le peu d'âme qu'ils auraient pu avoir, bâtis dans des coins sans attrait. De quoi dissuader les touristes de mettre le nez en dehors de chez eux, il n'y a strictement rien à voir ni à faire, à part consommer dans ces casernements. A fuir, autant pour le principe que pour les tarifs d'hébergements, qui défient toute concurrence dans les sommets... on y est allé voir.

Ermioni, c'est une petite ville, construite à cheval sur une langue de terre, et qui a la particularité d'avoir deux ports ; d'un côté, niché au fond d'une grande baie, se trouve le port principal, "Limani" (sans originalité puisque ce nom signifie "port" en grec), d'où partent les bateaux pour Hydra et ailleurs. On voit Ermioni au fond sur cette photo :