31 mai 2012

Iles Eoliennes, Vulcano

Dans l'antre du diable...


Les îles Eoliennes... rien que de par leur nom, c'est déjà une invitation à l'imaginaire... on se prend à rêver de cailloux battus par les vents, de volets qui claquent aux maisons, de feuilles emportées par le vent dans d'étroites rues désertes, de dieux malins soufflant dans leur trompes du haut des sommets, ... mais pas du tout ! Ce sont des îles verdoyantes et coquettes, pleines de fleurs odorantes au printemps, et elles peuvent rivaliser avec les Cyclades grecques en ce qui concerne la douceur de vivre.
Situées au nord-est de la côte sicilienne, en méditerranée donc - un point commun de plus avec les îles grecques - ce sont des îles volcaniques, et cela se voit !

Partons d'abord pour l'une des plus spectaculaires, Vulcano, la bien nommée.


26 mai 2012

Folegandros, de Chora à Agali par Aghios Christos

Une des voies vers le bonheur

Nous sommes de retour à Folegandros pour une des plus belles promenades à pied dans l'île. Ce n'est pas la plus longue, ni la plus difficile, mais les chemins empruntés et la vue sont superbes.

Il existe plusieurs variantes pour se rendre à pied de Chora à la plage d'Agali, une des plus jolie de l'île, avec du sable, de l'eau très claire (comme partout à Folegandros...) et quelques cailloux dans l'eau.
La promenade d'aujourd'hui en est une, je vous indiquerai les autres chemins dans des messages ultérieurs.

Depuis l'année dernière, miracle, l'existence d'un autre moyen pour aller à Agali que le bus, la voiture, les 2 roues, les quads,... etc, en bref tout ce qui fait du bruit, pollue et vide les réserves terrestres limitées en pétrole, est indiquée, sentier n°1 au départ de la première place de Chora. Depuis le temps qu'on randonne sur leurs chemins ni fléchés, ni balisés, ni entretenus, les habitants de l'île ont enfin fini par valoriser le tourisme pédestre. Le pas en avant est suffisamment important pour être noté.

24 mai 2012

Paros, Naoussa

Sur les traces de la Carte des rêves...

Le titre est un peu énigmatique, mais invite à l'imaginaire, et je vais donc fournir quelques explications préalables avant d'embarquer pour Paros, une des plus grandes îles des Cyclades, un contraste fort avec le petit caillou nommé Folégandros. Rassurez-vous, ce n'est qu'un petit détour, nous reviendrons bientôt à Folégandros, il y a encore beaucoup de beaux endroits à découvrir.

Nous aimons bien Paros, malgré son côté tourisme à outrance, il est encore possible d'y trouver des petits coins calmes.
Et la carte des rêves, me direz-vous... d'où sort-elle ? C'est tout simple, du livre (en grec) que nous sommes en train de lire à notre cours hebdomadaire de cette belle (mais difficile) langue hellène. Le livre se nomme Ο χάρτης των ονείρων, la carte des rêves en français, et l'histoire se déroule à Paros en 1537 après JC, au moment où les ottomans avec Barberousse à leur tête sont en train de mettre la main (et même plus) sur les Cyclades.
Le cartographe Nikolas Mostratos, le héros du livre, habite non loin de Naoussa.

Alors partons à Naoussa sur les traces du petit Nikolas, au nord de l'île de Paros.
Naoussa se niche au fond de la grande baie de Plastira, et c'est avant tout un très mignon petit port, typique des Cyclades.


23 mai 2012

Folegandros, Katergo

Retour vers le futur ?

Une promenade vers la très jolie plage de Katergo, située à l'extrémité de la côte sud-est de Folégandros.
Soyons clairs tout de suite, Folegandros ce n'est pas les Seychelles... En bref, ce n'est pas une île mythique pour les plages de sable fin. Mais il y a quand même de beaux endroits pour se baigner après avoir marché au soleil, et les eaux sont très souvent claires et attirantes.

La plage de Katergo est selon certains guides la plus belle plage de l'île. Je n'irai pas jusque là, nous lui préférons la plage d'Agali dont je vous parlerai une autre fois à l'occasion d'une autre très belle randonnée dans l'île.
Ce qui est sûr, c'est qu'elle est très sauvage, personne n'habite dans cette partie de l'île, et on ne peut l'atteindre qu'à pied ou par un bateau depuis le port de Karavostasi.
Aller à Katergo à pied demande environ 1 heure à 1 heure 30 de marche (selon la curiosité, l'amour des ânes ou autres quadrupèdes entravés, et les envies de photos) depuis le port et permet de découvrir l'un des aspects de la vie de l'île.

L'itinéraire est quasiment plat tout du long, ce n'est pas une escapade très physique.
Départ par la route asphaltée au bout de la plage de galets du port de Karavostasi - pas de souci à marcher sur la route, il doit passer une ou deux voitures par heure - en direction du camping de Livadi.
Un panneau indique la plage près de l'accès au camping :


18 mai 2012

Folegandros, Le Kastro de Chora

Φολέγανδρος

Le Kastro, hors du temps...

Folégandros, on y arrive... Autant le dire tout de suite, c'est notre île coup de coeur, et le coup de coeur est gros, très gros. Que trouvons-nous de spécial à ce caillou pelé ? Le calme - Folégandros n'est pas très touristique, le charme de Chora (Χώρα), le village principal de l'île - entièrement piéton, je vous en parlerai encore dans d'autres messages, la taille de l'île - 10 km de long, on peut aller partout à pied, et les sentiers - la photo de titre du blog, c'est à Folégandros. A ceux qui cherchent un lieu branché, des tas de boutiques, des bars et des boîtes de nuit ouvertes tard dans la nuit, des plages couvertes de transats avec la musique à fond (je m'égare, je parle de Mykonos...) : Folégandros n'est pas votre île.
Elle est la nôtre, une île un peu hors du temps, et je vous parlerai à de nombreuses reprises de toutes les belles promenades que l'on peut faire sur les anciens sentiers, avec une vue à couper le souffle.

Commençons par Chora, le village principal de l'île, et plus précisément dans Chora : le Kastro. Ceux qui sont allés en Grèce reconnaitront plus loin l'une des cartes postales que l'on trouve partout.
Pourtant le lieu est tout petit, un dédale de quelques ruelles dont il faut d'abord trouver l'une des entrées :


17 mai 2012

La Réunion, la maison Folio à Hellbourg

La maison des orchidées...

Hellbourg est un village très touristique dans le cirque de Salazie. Trop touristique... car il a perdu du coup une grande partie de son authenticité et nous lui préférons le village plus vivant de Cilaos. Il y a quelques belles maisons coloniales bien entretenues, certes, mais il y a surtout des boutiques et nous cherchons encore un endroit avec une terrasse sympa où prendre un café et goûter l'ambiance locale, ou une petite supérette où acheter une bouteille d'eau.
Dans ce lieu il y a quand même un endroit à ne pas manquer, c'est la maison Folio. Une ancienne demeure coloniale parfaitement entretenue et son jardin. Et quel jardin...

Voici tout d'abord la demeure coloniale.


16 mai 2012

La Réunion, Forêt primaire de Bébour

La cascade du Trou de Fer.

Pour contraster avec l'univers minéral du volcan, voici une belle randonnée dans la forêt de Bébour jusqu'à la mythique cascade du trou de fer, la plus photographiée de l'île, bien qu'inaccessible de près. Elle n'est visible que de loin, ou lors d'un survol de l'île en avion (qui coûte nettement plus cher qu'une randonnée...).


Départ depuis le gite de Bélouve.

14 mai 2012

La Réunion, rendez-vous avec les entrailles de la terre

Le Piton de la Fournaise, Le Volcan

Changement d'hémisphère... et de mer, ou plutôt d'océan.
La Réunion est une île fascinante car elle présente divers aspects, le lagon et ses eaux claires pleines de poissons tropicaux, la montagne et ses nombreux sentiers escarpés (la randonnée n'y est pas toujours une petite promenade), la forêt luxuriante si dépaysante pour les "métros" habitués aux chênes, et, à tout seigneur tout l'honneur de ce premier message sur le sujet, Le Volcan comme l'appellent les habitants, le piton de la Fournaise.

Difficile de le voir à coup sûr quand on ne va passer que quelques jours dans l'île.
Les vents dominants, d'est, poussent leur lot de nuages contre l'île et le caractère très montagneux de La Réunion fait que les nuages s'accumulent et se bloquent sur la côte est, et envahissent le volcan. Il est fréquent d'arriver au bord de la caldera et de ne voir qu'un grand vide blanc et cotonneux devant soi.
Avec de la chance ou de la patience, voire les deux, le volcan peut se dévoiler au gré du mouvement des nuages. Voici le résultat :