11 janvier 2018

Sikinos, Chorio - Aghios Panteleimonas - Alopronia

Du caillou à perte de vue...

Dernière grande et belle randonnée à Sikinos, qui va nous faire traverser l'île dans sa largeur, en allant de Chorio à Alopronia (le port), mais pas par le chemin le plus court.
Cette randonnée est répertoriée et balisée sous le n°7 par Paths of Culture.

Quelques chapelles toutes blanches vont encore jalonner notre chemin, mais beaucoup moins que dans la randonnée vers Episkopi, et on comprendra pourquoi en traversant l'île.
On démarre donc de Chorio, et comme le chemin est assez long, nous avons pris un pique-nique dans notre sac à dos.
Nous nous offrons encore le plaisir de traverser Chorio, mais cette fois-ci en suivant le balisage [7].

10 janvier 2018

Sikinos, plage d'Aghios Georgios

Un peu de repos, quand même...

Nous avons bien marché les jours précédents, on va donc s'octroyer une journée de farniente bien méritée.
Nous avions aperçu la plage d'Aghios Georgios (Saint Georges) de loin par deux fois déjà : une première fois depuis le pont du ferry qui nous amenait de Santorin à Sikinos - on voit bien la plage, des arbres et des parasols - et la seconde fois par l'arrière et de haut depuis le Profitis Ilias. 

La journée a donc commencée comme toutes les précédentes, par le bus de 11h15 d'Alopronia à Chora, qui continue ensuite jusqu'à Aghios Georgios. Lorsqu'il n'y a que quelques personnes intéressées par Aghios Georgios, le chauffeur de bus laisse son bus à l'arrêt de Chora et conduit les 3 ou 4 touristes en voiture jusqu'à Aghios Georgios. Ce doit être plus économique ainsi. Mais quand on est un peu plus nombreux, le bus continue son trajet sur l'unique route qui relie Kastro à Aghios Georgios.

La descente jusqu'à la plage est très belle : on a une vue plongeante sur la mer et sur la plage d'Aghios Georgios avant une grande épingle à cheveux que fait la route pour suivre le relief.

La plage se situe au fond d'une petite baie gardée un peu au large par un caillou qui anime la paysage.


9 janvier 2018

Sikinos, Episkopi

C'est presque un pélerinage...

Nous montons à Chora depuis Alopronia avec le bus de 11h15, comme la veille, l'objectif est d'aller à Episkopi, un site ancien avec les restes d'un monastère byzantin, puisqu'il paraît que c'est l'un des endroits les plus beaux de Sikinos.
Cette fois, instruits par les expériences des jours précédents, nous partons avec un pique-nique ; vu l'heure probable de notre retour à Chora, nous trouverons tout fermé.

Nous allons emprunter aujourd'hui une partie de l'itinéraire n°1 de Paths of Culture, sans boucler au retour vers Alopronia. La grande boucle vers Alopronia, ce sera pour une autre rando, dans les jours qui viennent. Il y a également l'itinéraire n°2 de Paths of Culture, qui rejoint Chorio, et qui est commun avec le n°1 pour la partie qui va à Episkopi.

Nous montons donc dans Chorio par les escaliers blancs jusqu'à l'église d'Aghios Vassilios, comme lors de notre première visite de ce village. A droite, le départ de l'itinéraire est bien balisé avec les plaques métalliques [1] et [2] sur l'une des contremarches de l'escalier.
Notre itinéraire slalome dans les ruelles de Chorio, avec le balisage toujours bien présent sur les poteaux téléphoniques.


8 janvier 2018

Sikinos, dans le nord-ouest de l'île

Et un Profitis Ilias de plus...

Le projet pour la promenade du jour est d'aller explorer la partie nord-ouest de l'île de Sikinos, en passant par le monastère de Zoodochos Pygi et l'inévitable Profitis Ilias, un nom qui désigne en général le point culminant des îles. Mais à toute règle il faut bien une exception, puisqu'à Sikinos le Profitis Ilias n'est qu'à 340 m si j'en crois les lignes de pente de la carte, alors que le point le plus haut de l'île culmine à 549 m (Froudhi tou Aghiou Mama - un nom qui ne doit pas courir les rues dans les autres îles grecques...).

Au départ du port d'Alopronia vers Chora, il y a un bus à 9h15 et le suivant à 11h15.Pas d'hésitation, avec nos dispositions naturelles, nous prendrons celui de 11h15...
Nous commençons donc notre traversée de Kastro, direction le monastère tout en haut. Mais à peine démarrés, nous nous arrêtons déjà pour discuter avec un habitant. Les Sikiniotes - je ne sais pas si on les désigne ainsi, mais il faut bien leur trouver un nom - sont très gentils, ce qui contraste quelque peu avec d'autres îles plus touristiques où l'étranger n'est plus une personne digne d'intérêt, à part pour le contenu de son porte-monnaie. Les Sikiniotes, au contraire, répondent volontiers et avec le sourire à nos "Kalimera", quand ils ne les devancent pas, et ne sont pas avares de renseignements quand on leur pose des questions. Notre interlocuteur nous a raconté un petit bout de sa vie : il avait travaillé toute sa vie au Brésil, et parlait couramment portugais et espagnol. Il nous a expliqué que nous ne trouverions aucune taverne ouverte le midi à Chora, elles ouvrent uniquement le soir, et que notre seul espoir de restauration, si nous en avions un, se situe au port, chez "Meltemi".


Bon, ce point étant clarifié, on verra bien ce qu'on fera au retour de la rando, en fonction de l'heure.

7 janvier 2018

Sikinos, de Chora à Alopronia

Quand il n'y a pas de bus...

A Sikinos, il n'y a pas de bus entre 14 heures et 17 heures. Alors... quand on est allé faire un tour à Chora, ou une randonnée en partant le matin mais pas aux aurores, on se retrouve en général à Chora sans moyen motorisé pour redescendre à Alopronia.

Je n'ai pas encore parlé d'Alopronia, cela va venir. Il s'agit du port de Sikinos, un quai d'abordage des ferries et des maisons nichées dans le fond d'une baie, avec une belle plage de sable. Ce qui fait qu'après une balade à pied dans les hauteurs de l'île, en plein soleil car il n'y a pas beaucoup d'arbres à Sikinos, voire aucun le long de certains itinéraires, on a bien envie de redescendre au port pour se rafraîchir un peu dans l'eau de mer. 

Il n'y a donc pas le choix... il faut redescendre à pied de Chora à Alopronia entre 14 heures et 17 heures.
Deux moyens s'offrent à nous : soit emprunter la route, ce qui est tout à fait faisable vu le peu de circulation, soit passer par les chemins.
C'est la seconde solution que nous avons adoptée après avoir visité Kastro et Chorio, et cela nous a bien plu.
Il y a d'ailleurs un itinéraire balisé et dédié, il s'agit du n°3 de Paths of Culture.


Cela ne va pas nous prendre longtemps de redescendre à Alopronia, une petite heure incluant les arrêts pour faire des photos.

6 janvier 2018

Sikinos, Chorio

Plus calme, c'est possible... mais pas facile à trouver...

Après la visite de Kastro, partons explorer le village d'en face, Chorio ou Epano Chorio. Ceux qui lui ont donné son nom ne se sont pas trop échauffé les neurones... Chorio, en grec, ça veut dire le village, et quand on ajoute Epano devant, cela signifie le village d'en-haut, ou "Village le-Haut" pour singer des noms de villages français.

Chorio est, comme Kastro, adossé à une colline.


Si on regarde bien, on voit en haut du village, au niveau des quelques maisons les plus élevées, un sentier qui monte vers le haut de la colline. C'est le point de départ de deux belles randonnées que j'aurai l'occasion de décrire dans les articles à venir. 

On part le visiter ?

5 janvier 2018

Sikinos, Kastro

Une bonne idée de la tranquillité...

Partons explorer l'un des deux villages principaux de Sikinos, situés sur deux collines qui se font face, et qui constituent ce que les grecs nomment "Chora", la ville principale, sur un grand nombre d'iles des Cyclades.

Le nom de "Kastro" est lui aussi courant dans les Cyclades. Cela peut désigner littéralement un château, ou du moins le plus souvent ce qu'il en reste, mais ce terme désigne aussi un village qui a été fortifié dans le passé, comme à Sifnos, ou encore la partie la plus ancienne d'un village cycladique, celle qui permettait aux habitants de se protéger au mieux des attaques des pirates, avec ses maisons tassées le long de ruelles sinueuses et tortueuses, une disposition qui permet de mieux se défendre en cas d'attaque qu'une rue toute droite.

A Sikinos, Kastro est un petit village qui s'étale à flanc de colline au pied de l'imposant monastère de Zoodochos Pygi (dont j'aurai l'occasion de parler un peu plus en détail dans un article à venir).


Le grand bâtiment blanc à l'architecture néoclassique que l'on aperçoit au bas du village, c'est l'ancienne école, désaffectée ; de nouveaux bâtiments, modernes mais sans charme, ont été construits en face pour accueillir les écoliers, signe qu'il y a encore de la vie à l'année dans cette petite île.
C'est un point de repère pour le départ des randonnées, et c'est également ici que se situe l'arrêt de bus "Chora".