22 novembre 2017

Les Ferries grecs

A toutes les sauces...

Ah... les ferries grecs... Toute une histoire (de coeur) en ce qui me concerne.


Il y a quelques dizaines d'années, quand j'ai commencé à aller dans les îles grecques, il n'y avait que des ferries pour partir d'Athènes et aller d'île en île. Certains étaient hors d'âge, rouillés, mais on se posait moins de questions que maintenant. On montait à bord en vrac, tous ensemble, voitures, camions, passagers, ça permettait d'aller vite et de ne pas immobiliser le bateau à quai trop longtemps. Et c'était parti...
Progressivement sont arrivés les "speed", des bateaux rapides qui consomment un maximum de gasoil mais divisent environ par deux le temps de transport. le prix est proportionnel au temps "gagné", moins ça prend de temps, plus c'est cher (et même très cher), au moins le double sur un même trajet. 
Je ne suis pas une fan de ce genre de bateau rapide, et en particulier de ceux qui ne prennent que des passagers. On est cloué sur le siège qui vous a été attribué, impossible de mettre le nez dehors. Alors que c'est si agréable d'arriver lentement dans les ports, d'être sur le pont pour suivre les manoeuvres d'arrimage à quai de cette grosse masse de métal - bravo aux marins grecs - et de voir défiler toutes les îles dans lesquelles le bateau passe avant de nous amener à notre destination.

Je voudrais donc faire l'éloge des ferries grecs qui, avec leur allure de sénateur, nous permettent de prendre notre temps, regarder la mer d'un bleu profond et les îles avoisinantes, quelquefois voir des dauphins, faire une petite sieste allongé sur un banc, et... argument imparable, prendre l'air quand on en a envie et avoir beaucoup moins mal au coeur quand le vent s'est mis à souffler et à agiter la mer.

Mais il arrive que ces ferries aient des aventures, bonnes ou mauvaises, et je voudrais vous narrer celles que nous avons pu constater cet été.

21 novembre 2017

Péloponnèse, Mystra, Partie basse

Des églises et... un monastère

 Nous avons donc repris notre voiture et nous sommes descendus visiter la partie basse du site de Mystra.
L'entrée, fortifiée, est un peu plus majestueuse que celle d'en haut.


On commence par faire un petit tour sur le site, histoire d'avoir une vue d'ensemble et de se faire une idée des lieux où diriger nos pas. La nature commence à reprendre le dessus à certains endroits...


20 novembre 2017

Péloponnèse, Mystra, partie haute

Des églises et des ruines...

Voici le dernier site du Péloponnèse que nous avons visité avant notre retour, Mystra.
Il s'agit d'un site de l'époque médiévale, byzantine et franque, qui s'étendait sur tout un pan de colline, protégé par une enceinte.

Pour visiter facilement le site ancien de Mystra, on trouve à se loger dans le village proche du même nom, un endroit tranquille où il fait bon poser un peu ses valises pour souffler après tout le chemin parcouru.
Le site médiéval de Mystra se situant à quelques kilomètres du village, il vaut mieux être motorisé pour effectuer la visite dans de bonnes conditions.
On aperçoit un bout du site depuis le village, principalement le château fort qui domine la colline au flanc de laquelle a été construit le site.


La route d'accès passe au pied du site, ce qui donne une première idée de ce que nous allons voir ensuite plus en détail.

15 novembre 2017

Péloponnèse, Monemvassia, Ville haute

Une vue impressionnante...

Il n'y a pas de fléchage clair pour passer de la ville basse à la ville haute de Monemvassia, mais il suffit de s'approcher au plus près de la paroi rocheuse et d'emprunter l'un des chemins qui montent.


Les quelques chemins qui partent au pied de la falaise rejoignent très vite le seul chemin pavé qui conduit à l'unique l'entrée (encore une...) de la ville haute, aussi appelée le château de Goula.
Ça grimpe un peu, il va falloir monter là-haut,

14 novembre 2017

Péloponnèse, Monemvassia, Ville basse

Des vieilles pierres et des fleurs...

Nous voilà partis pour la visite de la ville basse de Monemvassia. Après avoir franchi le pont, admiré la vue qu'offre la route d'accès sur la ville de Gefira, 


et garé notre voiture à un emplacement autorisé disponible, nous avons franchi à pied les dernières centaines de mètres jusqu'à l'unique porte d'entrée percée dans les remparts qui ceinturent la ville.

Alors, on entre ?

5 novembre 2017

Péloponnèse, Momemvassia, Généralités

Une seule entrée...

Monemvassia est un site étonnant et remarquable, qu'il ne faut pas manquer de visiter quand on se trouve dans le sud du Péloponnèse. Il s'agit d'une ancienne ville médiévale et byzantine qui, si j'en crois les guides touristiques, a été construite à la fin du 6ème siècle. Elle a donc vu passer pas mal de siècles d'Histoire, et vu son état actuel, elle s'en est plutôt bien sortie pour une ville de cet âge. 
Monemvassia a connu successivement le passage (bref) des francs, en particulier de Guillaume de Villehardouin qui a laissé également des traces de son séjour à Nauplie, des byzantins, des vénitiens, des turcs, et a été finalement rendue aux grecs en 1821 au bout d'un siège de 3 mois. La mondialisation avant l'heure... mais cela n'a pas du se faire dans la joie et la bonne humeur. Quand on a visité le lieu, on comprend bien qu'il fallait être très persuasif pour y entrer de force...

Monemvassia tire son nom de "Moni emvassia", signifiant "une seule entrée" en grec. Elle est situé sur un îlot relié à la terre ferme par un pont et une chaussée depuis 1971 (c'est tout récent vu l'âge de la cité...), un énorme rocher quasiment plat au sommet, qui se serait détaché suite à un tremblement de terre survenu en 375 après JC.
La ville est adossée à l'extrémité du rocher tournée vers la mer, elle est invisible depuis la terre ferme.