Sifnos, Kastro

Blanc, c'est blanc...

Voici un message exclusivement consacré à l'adorable village de Kastro sur l'île de Sifnos.

Dans de nombreuses îles des Cyclades, on trouve des villages avec des kastro, un mot grec qui désigne un agencement de maisons typique destiné à protéger les habitants des temps anciens des attaques de pirates par de solides murailles, des entrées minuscules et un entrelacs de ruelles. Dans la même logique que nos châteaux forts.

A Sifnos, Kastro est le nom d'un village entier, constitué quasi exclusivement d'un... kastro, justement, que les habitants ont su entretenir et qui est devenu l'un des lieux touristiques de l'île.

Où que l'on se promène, ce ne sont que des maisons blanches chaulées qui forment un si beau contraste avec le bleu de la mer et du ciel.

Il n'y a pas de plan de visite, il suffit juste d'aller au hasard, tous les endroits sont dignes d'intérêt.

Minorque, les phares à terre

Les amoureux des îles sont-ils aussi admiratifs des constructions qui se dressent fièrement vers le ciel pour protéger les marins des dangers, les phares ? en tout cas, je me revendique comme telle, attirée par les phares, qu'ils soient à terre ou en mer. Ils ne sont jamais placés à un endroit par hasard, il faut qu'il y ait du danger, des bancs de cailloux, des passages difficiles pour les navigateurs, de nombreux passages de bateaux alentour... En bref, des lieux dignes de visite pour les terriens.

Minorque est fière de ses phares - elle présente quelques cartes postales qui leur sont dédiées et ils sont en photo dans tous les livres consacrés à l'île - et elle a raison, car ils sont dignes d'intérêt.

Voici tout d'abord le phare du cap d'Artrutx, à la pointe sud-ouest de l'île :

Sifnos, d'Apollonia à Kastro, et retour à Artemonas par la Panaghia Poulati

Un bien beau village Cycladique...

Nous voila repartis pour une nouvelle randonnée qui va nous mener à l'ancienne capitale de l'île de Sifnos, Kastro, un village cycladique typique avec son... kastro, justement, un dispositif ingénieux que les anciens grecs avaient mis au point contre les attaques de pirates, à savoir un entrelacs de ruelles permettant une défense plus efficace des habitants contre les pilleurs. 

Mais n'allons pas trop vite...

Cette balade passe par le village tranquille de Kato Petali - décidément Sifnos a trouvé la solution pour offrir des havres de paix à ses marcheurs bien intentionnés - fait une longue halte au magnifique village de Kastro, qu'il faut absolument visiter, puis revient vers Artemonas et Apollonia par le monastère de la Panaghia Poulati, un autre moment fort de la journée.

Et, bien entendu, cette promenade va être jalonnée d'églises, chapelles, monastères... et pigeonniers, comme bien d'autres.

Nous partons de l'arrêt des bus à Apollonia, mais nous ne prenons pas la belle rue piétonne qui traverse ce village, nous allons à gauche pour passer sous la route et nous nous retrouvons très rapidement dans un paysage connu, beau sentier dallé, décor rural, calme - l'ordinaire de nos promenades - que nous suivons jusqu'à l'entrée dans le village de Kato Petali. Ce chemin nous offre une belle vue sur Ano Petali et Apollonia depuis la vallée :

Sifnos, Apollonia - Aghios Simeon - Kamarès

Le paradis et l'enfer...

Le port principal de Sifnos, Kamares, est "gardé" au nord, depuis les sommets des montagnes qui le dominent, par deux grands monastères tout blancs dont l'un, Aghios Simeon (Saint Simon) est même éclairé la nuit.

Le voici vu de Kamares, la bâtisse blanche tout en haut sur la montagne, et ce sera notre destination intermédiaire pour la randonnée de ce message, puisque nous partons d'Apollonia pour aller au monastère d'Aghios Simeon, et nous redescendons ensuite vers le port de Kamares.

Il s'agit d'une très belle promenade, avec certains passages vraiment agréables, mais d'autres franchement moches. Je vous en parlerai au fur et à mesure.

Sifnos, d'Apollonia à Chrissopigi, retour par Faros

Un premier "pèlerinage"...

Eh oui... Nos randonnées sur l'île de Sifnos ont pris l'allure de pèlerinages. Nos buts sont des monastères, et nous passons de chapelles en églises tout le long du chemin...

Et tout au long de nos chemins, nous avons aussi de multiples occasions de voir ces beaux pigeonniers, typiques des Cyclades :

Notre première découverte de l'île nous emmène dans une très belle randonnée, sur de beaux vieux sentiers, d'Apollonia au monastère de Chryssopigi, l'un des plus photographiés de Grèce. Chryssopigi, en grec, signifie la source d'or, un bien joli nom...

Sifnos

Une nouvelle île grecque va faire son entrée dans ce blog, une des Cyclades, Sifnos, intéressante à plusieurs titres et selon les goûts de chacun : c'est une île qui a des plages de sable, de très belles randonnées dont certaines bien balisées, de très beaux paysages et des coins de verdure, ce qui n'est pas une généralité dans les îles grecques, une tradition gastronomique... Bref, de nombreux atouts.

Pour ceux qui aiment découvrir les lieux à pied, Sifnos est une île idéale pour les randonneurs. Le site de référence en terme de randonnées dans les Cyclades n'en répertorie pas moins de 43 sur l'île dans sa version actuelle. Bien sûr, certaines sont les variantes d'autres, mais quand même...il y a de quoi faire...

L'office de tourisme de Sifnos, qui a un bureau ouvert au public sur le port de Kamares, a édité une documentation, succincte certes, mais qui répertorie 7 randonnées dans l'île, baptisées "Chemins de culture", bien balisées chacune avec son numéro. J'espère que l'office de tourisme ne m'en voudra pas d'avoir scanné leur carte, très intéressante quand on vient pour la première fois marcher dans l'île (ne pas hésiter à la leur demander, elle est gratuite) :

Kalimnos, l'ouest et le nord de l'île

Myrties, Telendos et Emborios

Nous voici repartis à nouveau le long de la côte turque, dans les îles grecques du Dodécanèse, et plus particulièrement sur la côte ouest et nord de l'île de Kalimnos, "l'île des éponges".

Pour se promener à cet endroit, il est indispensable d'avoir un véhicule (auto ou 2 roues). Il y a bien un bus qui relie assez régulièrement Pothia, la ville principale de l'île, à Emborios, mais comme nous nous arrêtons en chemin, la faible fréquence des bus n'est pas adaptée à ce genre de visite.

Première étape, le village de Myrties :

Amorgos, Tolaria - Langada et retour vers Aegiali

Un tour de deux petits villages typiquement cycladiques...

La baie d'Aegiali se trouve au nord-nord-ouest d'Amorgos. C'est ici que nous logeons chaque fois que nous séjournons dans cette île. Pourquoi ici ? Parce qu'Aegiali possède tout ce que nous apprécions lors de nos séjours dans les îles grecques : 

- tout d'abord le calme. Aegiali est un petit port tranquille - certains ferrys s'y arrêtent, mais ce port est largement moins desservi que Katapola, qui reste le lieu principal d'arrivée des bateaux à Amorgos - mais il y a quand même une petite animation le soir, histoire de ne pas se sentir tout seul. Ce que je vous décris, c'est en juin ou en septembre, nous n'allons jamais là-bas au plus fort de la saison touristique.

- ensuite la plage, ombragée qui plus est. Du sable fin, un terrain de volley pour créer un peu d'activité sur le sable (regarder les grecs jouer, même si on ne parle pas grec, c'est déjà tout un sketch...), le tout à l'ombre des arbres qui bordent la plage, il n'y a pas besoin de plus pour se sentir détendu. Les jours de coups de flemme, il est bien agréable d'aller à pied à la plage en quelques minutes pour se reposer, par exemple, de la rando de la veille.

- enfin de belles randonnées à faire tout autour d'Aegiali, dans toute la partie nord de l'île.

Le seul inconvénient, car il faut bien qu'il y en ait un, c'est la fréquence des bus pour aller d'Aegiali jusqu'à Chora. Ils ne sont pas très fréquents, ce qui fait que se déplacer uniquement en bus sur l'île en étant basé à Aegiali demande un minimum d'organisation préalable et, souvent, d'aimer aussi la marche à pied.

Minorque, de Binimel-Là à Cala Barril via Cala Pregonda

La côte nord de Minorque

Voici encore une très belle promenade, dans des lieux paradisiaques. Notre chemin passe par Cala Pregonda, une des plus belles plages de l'île. Vous ne pouvez pas l'ignorer si vous avez, même juste un peu, regardé les cartes postales en vente. On la voit partout !

Cette promenade emprunte, bien sûr, un beau tronçon du Cami de Cavalls et permet de découvrir la partie nord de Minorque, très différente des calanques du sud.

Le départ se situe à Binimel-Là, que l'on peut atteindre par une toute petite route qui vaudrait à elle seule le détour tant elle passe dans de jolis paysages, puis par une piste en terre et cailloux qui, certes, poudre bien la voiture... mais surtout offre de beaux points de vue sur la côte nord avec, au loin notre cible de départ, la plage de Binimel_Là.

Minorque, S'Albufera d'Es Grau

Un moyen d'écouter le silence...

Voici une autre belle découverte de Minorque, le Parc National de S'Albufera d'Es Grau, la lagune d'Es Grau en langue minorquine, Es Grau étant le village le plus proche.

On pose la voiture après être passé à la maison du parc prendre quelques informations. L'accueil y est chaleureux et la documentation très détaillée, une halte qui s'impose avant d'attaquer la découverte à pied par les 3 sentiers proposés.

Premier sentier... le n°2, Santa Madrona : 

Ce sentier est donné pour faire 2,8 km, mais nous avons mis 1 heure à le parcourir. Ce n'est pas que le relief soit accidenté...

Fleurs de Minorque

Un tapis de couleurs...

Les îles méditerranéennes changent de physionomie entre le printemps, fleuri, et l'été, où le sol est desséché et souvent vide de couleurs.

En mai, à Minorque, c'est une explosion de couleurs, vives ou pastels, un régal pour les yeux et les photographes, amateurs de ce genre de sujet.

Ce qui frappe en premier, ce sont les petits champs clos, bordés de murets de pierres sèches - il paraît que l'île se reconnait facilement vue d'avion à ses nombreux murets - certains cultivés, d'autres laissés en jachère et envahis par les chardons et leur douce couleur violet clair.

Minorque, Ciutadella

Une vieille ville bien coquette...

Ciutadella est l'ancienne capitale de Minorque, la 2ème ville de l'île par sa taille, mais elle rivalise sans problème avec Mao (la capitale), elle est même plus jolie, et nous n'avons pas regretté d'en avoir fait notre premier point de chute en arrivant à Minorque. 

Les premières impressions, lorsqu'on découvre un endroit, ont une grande importance sur notre vision globale ultérieure.

Ciutadella est une petite ville tranquille, et ses principaux centres d'intérêt sont sa vieille ville et son port, niché au fond d'une profonde anfractuosité de la côte.

Partons donc pour la visite, qui se fait uniquement à pied. Pas de voiture en ce lieu dédié aux piétons, pas de bruits de moteurs.

Tout d'abord le petit marché, es mercat, ouvert du matin jusqu'en début d'après-midi, croquignolet :

Minorque, Binibequer Vell

Une façade propre du tourisme...

Voici une promenade courte, toujours sur la côte sud de Minorque, qui nous emmène (aller et retour) entre Cap d'en Font et Binibequer Vell.

Elle ne fait que 3 km aller/retour, mais présente plusieurs avantages : découvrir le joli petit village de Binibequer Vell, avoir un parking près du départ de la balade, et avoir une petite plage bien agréable au retour pour profiter de l'un des charmes de Minorque, ses plages de sable fin et ses jolis paysages de calanques (sur la côte sud).

On emprunte bien sûr le Cami de Cavalls, mais la plus grande partie du trajet se fait sur la route, heureusement une route secondaire en impasse qui ne dessert que les habitations que nous longeons. En mai, nous n'y avons croisé que quelques voitures, pas de quoi nous embêter sur le trajet.

Donc départ depuis la jolie petite calanque de Cala Binissafuller :

Minorque, de Cala Galdana à Cala en Turqueta

A pied au paradis...

Voici une première très belle randonnée sur la côte sud-ouest de Minorque, dans des paysages qui ne laissent pas indifférents. Bien sûr, nous marchons sur le Cami de Cavalls...

Notre objectif est d'atteindre trois des plus belles plages de l'île : Cala Macarella, Cala Macarelleta et Cala en Turqueta. 

Un court aparté sur ce Cami : impossible de se perdre, il est balisé on ne peut mieux.

Des panneaux indiquent systématiquement les départs de sentier :

Minorque, Réserve de la biosphère

Encore une belle découverte...

Une nouvelle île fait son entrée dans ce blog, toujours en Méditerranée, mais pas en Grèce pour une fois... Il s'agit de Minorque, Menorca en espagnol, l'une des Baléares.

Les Baléares... Quand on évoque ces îles, on pense fêtes, boîtes de nuit, jet set, soirées mousse... et tout ce que certains médias montrent de ces îles qui seraient dédiées aux activités nocturnes d'une certaine catégorie de touristes que la beauté de notre planète bleue laisse de marbre.

Mais Minorque, ce n'est pas cela du tout !

Tout d'abord parce que l'île a été classée par l'Unesco "Réserve de la biosphère". A moins que ce ne soit le titre du dernier tube à la mode ? Non, je plaisante...

Santorin, deux petits ports

Au temps où il n'y avait pas ...

... d'énormes ferries ou des bateaux de croisière hauts comme des cathédrales, mais des petits caïques ou des bateaux de pêche locaux qui ne vidaient pas la mer de ses poissons... il y avait des petits ports animés, seul lien entre une île et ses voisines ou le continent plus lointain, et Santorin n'ayant pas toujours vécu à l'heure du tourisme ne fait exception.

Loin du grand port excentré d'Athinios, construit pour faire face à l'augmentation du trafic maritime et pour permettre de déverser ses flots de bipèdes tirant valises à roulettes ou portant des sacs, je souhaite vous parler de deux jolis petits ports, restes d'une vie d'îliens tournés vers la pêche : Mesa Gialos et Amoudi.

Mesa Gialos est le petit port en contrebas de Thira, celui où accostaient dans le passé tous les bateaux arrivant à Santorin. Il est possible de l'apercevoir d'en haut, c'est-à-dire de Thira la ville principale de l'île, en se penchant un peu...