Dépaysement garanti...
La flore des îles tropicales est toujours une surprise et un enchantement pour nous, habitants des zones tempérées, peu familiers de la végétation des atmosphères chaudes, humides, voire les deux.
La Réunion recèle un nombre important de fleurs et de plantes inconnues sous nos latitudes métropolitaines, un vrai régal pour les photographes amateurs de couleurs et de nouveautés.
Voici quelques uns de mes coups de coeur végétaux.
Tout d'abord l'Allamanda, très répandue, une liane qui déploie ses fleurs jaunes en trompette un peu partout dans l'île. L'aspect sympathique est trompeur, le latex de cette plante est toxique, il vaut mieux éviter d'en faire des tisanes !
Autre toxique au bel aspect, la Datura, assez répandue aussi. Ses magnifiques fleurs en cloche, retombantes, se déclinent selon différentes couleurs, toutes aussi belles les unes que les autres. Elle est aussi connue en métropole, mais n'atteint pas les mêmes tailles qu'à La Réunion.
Dans le rayon peste, une bien belle peste végétale, le longose, de son nom complet moins digeste Hedychium gardnerianum.
Omniprésente dans les sous-bois, qu'elle envahit sans vergogne en étouffant tout le reste, elle est très belle en fleur et réjouit la vue lors des randonnées.
En voici une tarabiscotée, la lanterne chinoise, Pachystachis coccinea, ou encore nommée Panache d'officier...Photographiée à Hellbourg.
Côté plante, le vacoa des bords de mer présente un aspect "pousse en tournant" qui devrait fasciner plus d'un mathématicien. Quelle est l'équation qui correspond à cette ordonnancement de pousse ?
Il est aussi appelé Pinpin à La Réunion, peut-être à cause du fruit qu'il produit et qui est comestible.
Et je garde mon préféré pour la fin, l'arbre du voyageur, toute une histoire rien que dans son nom, et si original dans sa forme.
Majestueux, élégant, et une solution de repli pour les voyageurs assoiffés qui n'ont pas de bouteille d'eau sous la main.
La nature est vraiment très imaginative.
J'espère vous avoir donné envie de regarder, vous aussi, un peu plus attentivement et avec une curiosité toujours renouvelée, tout ce qui nous entoure et pousse en silence, et qu'il faut penser à bien admirer avant que l'homme, acharné à tout posséder, ne les détruise directement ou indirectement.
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