19 avril 2012

Fleurs des îles grecques

Quelques fleurs au passage...

Vues et photographiées au passage, lors de balades dans les villages ou lors de randonnées, ou bien dans les jardins de nos logeurs et logeuses (nous cherchons toujours en priorité des chambres chez l'habitant), les fleurs sont toujours un régal pour les yeux et, quelquefois aussi pour le nez.

En voici quelques-unes...

Tout d'abord, omniprésente sur les murs des maisons des Cyclades, la Bougainvillée...


12 avril 2012

Amorgos, le Grand Bleu

Dans le monastère du Grand Bleu


Αμοργός

Amorgos, c'est l'une des îles pour randonneurs, une île toute en longueur, un caillou sorti de l'eau pour s'élever vers le ciel.
Elle est très connue pour les quelques images du Grand Bleu tournées au monastère Hoziviotissis au pied duquel plonge Enzo. 
Sur cette île, les grecs ont bien intégré le tourisme pédestre : sentiers entretenus et pas trop mal balisés, cartes de bonne qualité et fiables, valorisation de ce patrimoine par des livres dédiés au sujet. 
Les sentiers ne sont que les anciens chemins utilisés par les habitants pour se déplacer d'un lieu à l'autre avant la construction des routes et le règne de l'automobile. Nous ne faisons que mettre nos pas dans les leurs en appréciant tous les efforts qu'il a fallu fournir pour aller daller tout un sentier dans la montagne. Et il n'y en a pas qu'un !

Donc, le monastère... Μονή Χωζηβιοτισσης

On y accède à pied depuis le village principal de l'île Chora (Χώρα) - un sentier part du bout du village côté est et descend vers la route qui mène au monastère.
Aucun problème pour marcher sur la route, il ne passe que quelques voitures, celles des visiteurs du monastère.
Le meilleur moment pour y aller est le matin lorsque le soleil donne de ce côté - le monastère est accroché sur la paroi de la côte est d'Amorgos. L'après-midi, il est dans l'ombre.
Et même les automobilistes devront monter à pied au monastère, inaccessible en voiture vu sa situation, accroché qu'il est au flanc de la paroi rocheuse.

A l'entrée, au départ du sentier, une très belle mosaïque accueille les visiteurs.


9 avril 2012

Milos, sur les traces du volcanisme

Tour de Milos en bateau

Μήλος

Un très bon moyen de voir l'île de Milos et ses endroits inaccessibles consiste à en faire le tour en bateau.
Car il y en a, des coins inaccessibles, et le réseau routier est loin de desservir tous les petits bouts de paradis qu'abrite l'île de Milos... sans parler du réseau pédestre, plutôt rare sur cette île.
Clairement, on ne vient pas à Milos pour se déplacer principalement à pied. Mieux vaut louer une voiture pour voir les principaux centres d'intérêt de l'île.

Le tour en bateau permet d'accéder à des lieux inatteignables par tout autre moyen et de voir les traces du volcanisme sous ses diverses représentations possibles.
Le départ s'effectue à 9 heures depuis le port d'Adamas, et le retour à 19 heures au même endroit.

C'est parti pour le tour de Milos par la voie des mers...
Tout d'abord le mignon petit port de Klima, cette fois-ci vu de la mer, et sur les hauteurs le petit village de Trypiti (Τρύπητη).


Santorin, la plus belle randonnée de l'île

Randonnée jusqu'à Ia   (Οία)

Σαντορίνη

Une des plus belles iles, situé en mer Egée, l'Atlantide selon certains, des falaises volcaniques tombant en quasi à-pic dans des eaux d'un bleu profond peuplées des dieux de la mythologie... voici Santorin.
Il est difficile de résister à son charme, à la beauté de ses paysages, et ceci malgré la horde de touristes de tous pays qui ne font qu'un passage éclair en haut de ses falaises pour immortaliser leur présence par une photo et s'en retourner dans leur bateau de croisière sans avoir vu aucun des sentiers qui auraient pu les mener (certes moyennant quelques efforts) vers Ia, Perissa,...
Oui, car il y a des sentiers de randonnée à Santorin. Le plus "mythique" et le plus fréquenté, et aussi le plus spectaculaire, mène de Thyra, la ville principale de l'île de Santorin, jusqu'à Ia, un des plus beaux endroits de notre planète bleue, moyennant 3 heures de marche à pied aller sans trop se presser.
Le chemin démarre le long de la corniche, passe par Firostefani puis Imerovigli, les villages au nord de Thyra.

C'est le long de cette portion de chemin que nous avions croisé une fois Jean-Claude Brialy, lui aussi visiblement amoureux du lieu.

8 avril 2012

Milos, premier contact avec les garages à bateaux

A pied depuis Adamas jusqu'à Klima, retour par Plaka

Μήλος

Milos est une île beaucoup moins touristique que Santorin et il n'est pas toujours facile de trouver un hébergement en saison si l'on débarque du bateau sans avoir réservé. En juin, nous avons dû déménager au bout d'une journée, la chambre étant réservée ensuite. Mais nous avons quand même trouvé à nous loger...

Les bateaux arrivent à Adamas, une petite ville ordinaire des Cyclades. Rien de particulièrement remarquable à signaler, une plage au nord sans beaucoup de caractère mais comme il fait souvent très chaud à Milos, un bain est toujours appréciable.

Chaque île des Cyclades a sa particularité et Milos ne fait pas exception à la règle ; ici, ce sont les garages à bateaux, construits au rez-de-chaussée des maisons en bord de mer, qui donnent tout leur charme aux petits villages côtiers. 
 

4 avril 2012

Santorin, Thira

Le long de la "corniche"

Σαντορίνη, Θήρα

Thira, Θήρα en grec, est la principale ville de l'île de Santorin, le lieu où accostent les bateaux de croisière, le point central pour prendre le bus pour toutes les destinations de l'île, la plus grande concentration en m2 de bijouteries clinquantes, magasins de souvenirs de bon ou de mauvais goût, tavernes, cafés, avec bien cachés au milieu de tout cela quelques petits musées, beaucoup d'églises de toutes tailles (magnifiques, comme les grecs savent les faire) et un couvent.
Il y aura peu de photos de Thira dans ce message, car il y a toujours du monde partout ici, et je déteste avoir des gens que je ne connais pas sur une photo. Et attendre qu'il n'y ait plus personne pour faire la photo... impossible, il faut se lever trop tôt !

Une photo qui résume à elle seule une grande partie de Thira : le ballet incessant des bateaux de croisière débarquant leurs passagers, les câbles du téléphérique (et oui, il faut les monter les touristes qui n'aiment pas marcher... le port est au niveau de la mer, c'est plus pratique, alors que la ville est tout en haut de la falaise, ainsi que le business) et le volcan encore en activité au milieu. Une beauté vénéneuse, amateurs de solitude et d'espaces déserts, s'abstenir. Je vous parlerai une autre fois d'un lieu plus propice pour les "rêveries de promeneur solitaire", un gros coup de coeur nommé Folegandros.
N'en dévoilons pas trop, trop rapidement.



Santorin, visite de Ia (Oia)

Un grand tour dans Ia  (Οία)

 Σαντορίνη

 Οία se prononce I-A en grec, le nom le plus court pour une ville (comme Eu en France), mais cela ne signifie pas qu'on n'y reste que peu de temps.

Faire un grand tour dans Ia, c'est un peu toucher la beauté du doigt.
Pour une fois, pas de fils électriques qui envahissent le paysage, juste un petit village magnifique, des maisons aux couleurs pastel accrochées à la caldera et emboîtées les unes dans les autres comme un puzzle géant, des petites ruelles dont on ne sait jamais où elles vont mener - si elles ne s'arrêtent pas brusquement devant une entrée de maison, vous obligeant à rebrousser chemin et regrimper jusqu'au point de départ...
Un coin de paradis...