5 décembre 2019

Iles grecques, Cythère

Embarquement pour une nouvelle destination...

S'embarquer pour Cythère, au sens figuré et selon une façon de s'exprimer qui n'a plus trop court dans les temps actuels, c'est tomber amoureux ou avoir un rendez-vous galant, avec une connotation de nouveauté, de première fois.
Et pour nous, bien que nous ayons un peu passé l'âge des premiers rendez-vous, c'était une première fois, une première exploration de cette île grecque située à une dizaine de kilomètres au sud du Péloponnèse. Alors, embarquons pour Cythère, au propre comme au figuré !

Cythère est encore épargnée par le tourisme de masse, il n'y a pas de "resort" ou autre grande usine à touriste sur l'île, pas d'énormes bateaux de croisière qui déversent leur lot d'humains à intervalle régulier, non, Cythère est une île calme, peu peuplée, qui a gardé de grands espaces naturels et où il fait bon vivre. Pas de grands sites, mais de jolis petits coins un peu partout sur l'île. 
Une île pas très riche mais qui garde de beaux coins de verdure, où on peut entendre couler l'eau des torrents, se promener à pied, se baigner dans de beaux cadres, ou tout simplement juste profiter du temps qui passe.
Vous l'avez certainement deviné... J'ai beaucoup aimé Cythère, et je vais vous en parler plus en détail dans les articles à venir.

Commençons par les contingences matérielles. Comment y aller ? 
Il y a un aéroport et, comme toute île, un port : Diakofti.


On voit un bateau à quai dans la photo ci-dessus, et la côte au fond est celle du Péloponnèse. L'île n'est pas très loin du continent.


Des ferries desservent Cythère depuis Athènes et passent d'ailleurs en saison à Gythio dont j'ai déjà parlé, mais comme nous étions déjà dans le Péloponnèse et hors saison, nous avons choisi la manière "courte" pour nous y rendre, depuis le port le plus proche sur la côte, Neapoli. Un bac y fait la traversée plusieurs fois par jour.



Oh, ce n'est pas un gros bateau rapide comme dans les Cyclades, il assure ici un service de desserte locale, et il s'adresse à des visiteurs ou des habitants pour qui la lenteur n'est pas un problème (la traversée dure 1h30). Le bac prend des passagers et des voitures, et une voiture, il vaut mieux en avoir une quand on va à Cythère. Car il n'y a pas (ou très peu) de service de bus sur l'île.
On peut se renseigner sur les horaires des moyens d'accès à Cythère sur le site de Kithira Travel, et il vaut mieux préparer son voyage un peu à l'avance, surtout en saison ou lors des grands week-ends où les grecs se déplacent en masse, car il n'y a pas un nombre infini de places. 
On trouve à Neapoli une agence qui vend les billets pour la traversée vers Cythère peu avant le départ du bac, et il faut acheter ses billets de retour dès qu'on arrive sur Cythère, au port de Diakofti, pour être sûr d'avoir de la place dans le bac au retour.

J'aurais l'occasion de vous parler en détail de quelques beaux endroits à Cythère dans des articles à venir, mais je peux déjà vous brosser un premier panorama de quelques endroits que nous avons pu visiter pendant les 5 jours complets qu'a duré notre séjour.
Il y a bien sûr l'inévitable Chora et la très belle plage de Kapsali à ses pieds :


Pour ceux qui n'ont pas peur de mettre un peu les pieds dans l'eau, il y a le très beau site de Milopotamos, d'anciens moulins à eau nichés dans une vallée verte :


Pour ceux qui aiment partir sur les traces des anciens pirates qui écumaient la Méditerranée, il y le site de Palaiochora :


Et pour ceux que la blancheur attire, il y a la minuscule échancrure de côte qui abrite Avlemonas :


Il y a bien sûr d'autres beaux endroits, nous n'avons pas pu explorer toute l'île en détail en 5 jours, mais nous avons quand même eu le temps de nous faire une idée de la diversité des paysages de Cythère, de quoi nous donner envie d'y revenir une prochaine fois.
 
Γεια σας !

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